RĂ©seau des Landes, de la Gironde et du Blayais
Le Réseau des Landes, de la Gironde et du Blayais est construit par la Société générale des chemins de fer économiques (SE), pour desservir les régions rurales[1] du département de la Gironde. Toutes les lignes sont construites à voie normale.
Histoire
La concession d'un réseau de deux lignes est attribuée à M. Perrond, le [2]. Le réseau comprend une ligne, de Lesparre à Saint-Symphorien et deux embranchements de Lacanau à Bordeaux et de Hostens à Beautiran.
La concession du réseau est ensuite rétrocédée à Compagnie du chemin de fer des Landes de la Gironde puis à la Société générale des chemins de fer économiques[3]
RĂ©seau
Les lignes
- Ligne de Lesparre Ă Saint-Symphorien , (141 km), ouverture 1884
- Ligne de Bruges (Bordeaux) à Lacanau-Océan, (59 km), ouverture 1885/1905,
- Ligne de Hostens Ă Beautiran (34 km), ouverture 1886,
- Ligne de Saint-André-de-Cubzac à Saint-Ciers-sur-Gironde, (52 km), ouverture 1889,
- Ligne de Bordeaux Ă Camarsac, (16 km), ouverture 1900, (ligne de tramway sur route)
En 1886, est intégrée au réseau, la ligne de la Compagnie du chemin de fer d’intérêt local de Nizan à Saint-Symphorien
- Ligne du Nizan Ă Luxey, (39,6 km).
En 1913, la ligne de tramway de Bordeaux à Camarsac est rétrocédée à la compagnie des tramways de Bordeaux
Les Ateliers et dépôts se trouvaient à Blaye, Lacanau et Saint-Symphorien (monument historique).
- Gare de Lacanau-Ocean avec des voitures voyageurs à essieux et portières latérales.
- Gare de Lacanau-Ville.
- Gare de Lacanau-Océan.
- Un train en gare d'Arès.
- Gare de Saint-Médard-en-Jalles et une locomotive de la série 3001 à 3023.
- Gare de Sainte-Hélène.
- Gare de Sainte-Hélène.
- La gare d'Eyrans - Le Pontet.
- Train en gare de Saint-Ciers-sur-Gironde.
- Locomotive en gare de Saint-Ciers-sur-Gironde.
- La gare de Luxey
- Un train en gare de Lesparre.
- Un train en gare de Facture
- Un train en gare de Bourg.
- La gare de Bruges avec un bâtiment typique de la SE.
- Gare de Saint-Gervais.
- Gare de Lège.
- Gare du Moutchic.
- Gare de Bordeaux Saint-Louis.
Gares de jonction
- Gare de Biganos-Facture avec la Compagnie des chemins de fer du Midi
- Gare de Beautiran avec la Compagnie des chemins de fer du Midi
- Gare de Saint-André-de-Cubzac avec les chemins de fer de l'État
- Gare de Bruges, avec la Compagnie du chemin de fer du MĂ©doc
- Gare de Lesparre, avec la Compagnie du chemin de fer du MĂ©doc
- Gare de Bordeaux Saint-Louis avec le Midi, les tramways de Bordeaux et la Compagnie du chemin de fer du MĂ©doc
- Gare de Saint-Ciers-sur-Gironde avec les Chemins de fer Ă©conomiques des Charentes
Exploitation
Locomotives Ă vapeur
- N° 2901, type 120t, livrée par Fives-Lille en 1867, acquise en 1903 auprès des chemins de fer du Nord;
- N° 2902 à 2905, type 120t, livrées par Fives-Lille en 1875, acquises en 1903 auprès des chemins de fer du Nord;
- N° 3001 à 3016, type 030t, livrées par la SACM à Belfort en 1884-85 (n°3445 à 3460),
- N° 3017 à 3019, type 030t, livrées par Graffenstaden en 1872 (n°698,2801,3366) au chemin de fer Nizan Saint-Symphorien et acquises en 1887.
- N° 3020 à 3023, type 030t, livrées par la SACM à Belfort en 1890 (n°4211 à 4214),
- N° 3025 et 3026, type 030t, livrées par la SACM à Graffenstaden en 1925 (n°7095 et 7096),
- N° 3027, type 030t, livrée par la SACM à Grafenstaden en 1927 (n°7450),
- N° 3041 à 3043, type 030T, construite par Corpet-Louvet en 1898, acquises en 1900 auprès du tramway de Bordeaux à Camarsac.
- N° 3051, type 030T construite par Schneider, acquise en 1921[4]
- N° 3052, type 030t, construite par Cail, acquise en 1921
- N° 3053, type 030t, construite par la Métallurgique à Tubize en 1872 (n°151) et acquise en 1923 auprès des chemins de fer de l’État ex-30 923[5].
- N° 3054, type 030t, construite par la Métallurgique à Tubize en 1872 (n°191) et acquise en 1923 auprès des chemins de fer de l’État ex 30-925.
Voitures
Voitures Ă voyageurs[6]
- voitures de 1re et 2e classe à portières latérales à 2 essieux, 6 unités
- voitures de 1re 2e et 3e classe à portières latérales à 2 essieux, 12 unités
- voitures de 3e classe à portières latérales à 2 essieux, 26 unités
Wagons de marchandises
- fourgons à bagages, série DF 800 à 2 essieux, 14 unités
- wagons couverts, série K 1000 et Kf 1500 à 2 essieux, 96 unités
- wagons tombereaux, série U 2000 et Uf 2500 à 2 essieux, 190 unités
- wagons plats à 2 essieux, série H 3000 et Hf 3500 , 164 unités
- wagons plats à traverse mobile à 2 essieux, 34 unités
Wagons spéciaux
- 2 wagons grues
Autorails
- M1 à M4, type TE, livrés en 1931 par Renault[7]
- M5 et M6, type MY, livrés en 1934 par De Dion-Bouton
- M7 et M8, type MY livrés en 1935 par De Dion-Bouton
- M9 et M10, type MY2, livrés en 1935 par De Dion-Bouton
- M11, type PC, livré en 1940 par De Dion-Bouton, équipé à l'origine d'un gazogène[7]
- M12, type MY2, livré en 1952 par De Dion-Bouton
Remorque pour autorail
- R1 type NP, livrée en 1935 par De Dion-Bouton
Matériel acquis en seconde main
Locomotives diésel
- 4028 à 4037, type BB diesel électriques, de fabrication Général-Electric sur le site de Schenectady N.Y, Type GE 75 ton, livrées entres 1947 et 1948 par l'US Transportation Corps (ID USTC; 7228 à 7237, N° de construction G.E : 27528 à 27537), construites entre mars et avril 1944.
- D 1, Type B, livrée en 1957 par Valermi, 30t, moteur Willème de 180 CV, transmission électrique
Vestiges
- Locomotive monument avant ancienne gare de Saint-MĂ©dard-en-Jalles.
- Ancienne gare de Cabanac-et-Villagrains.
- Ancienne gare de Lège.
- Ancienne gare de Hourtin.
- Gare du Moutchic.
- La gare d'Arès.
- Gare d'Andernos.
Il subsiste aujourd'hui la plateforme et de nombreuses gares restaurées par les communes ou transformées en habitation.
Notes et références
- « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210072s/f1.image.r=Bulletin%20des%20lois.langFR.swf voir page 1037
- « Répertoire de la législation des chemins de fer Français : réseaux secondaires et tramways : situation au 31 décembre 1893 / Ministère des travaux publics, Direction des chemins de fer » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Correspondances ferroviaires n°4 déc 02/jan 2003 - Page 60 - 61 - Correspondance… », sur 1001mags.com (consulté le ).
- « Patrimoine - Office Tubizien du Patrimoine », sur museedelaporte.be (consulté le ).
- http://www.passion-metrique.net/forums/download/file.php?id=30639&mode=view/SAM_5882A.jpg
- Luc Fournier et Jehan-Hubert Lavie, « Les autorails des CFTA de la Gironde : diesélisation d’un réseau secondaire », Ferrovissime, no 11,‎ (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Henry Doniol (Préfet de la Gironde), « Rapport de M. le Préfet », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 378-402
- Salaün (ingénieur), « Contrôle de l'exploitation, de l'entretien et des travaux neufs : Réseau des landes de la Gironde et du Blayais », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 233-259
- « Dans les Landes de Gironde : un réseau à 3 branches : la ligne du Nizan à Saint-Symphorien et Sore, la ligne des Landes de Gironde, la ligne du Blayais », La Vie du rail, no 1978,‎