Queue de paon

Queues de paon à l'abbaye du Mont-Cassin, en Italie.

Le queue de paon moderne sélectionné d'abord en Allemagne (sous le nom de Garten-Pfautaube, « pigeon-paon de jardin », où on trouve des ancêtres au XIII^e siècle à l'époque de sainte Élisabeth de Thuringe qui en fait don à la Wartbourg) et en Angleterre (sous le nom de fantail, « queue en éventail », où des sujets à l'origine de la race actuelle ont été rapportés des Indes par les marins britanniques depuis le XIX^e siècle), serait issu d'un queue de paon indien[2] croisé avec des pigeons voyageurs blancs ; mais des sujets antiques ont été cités en Espagne et en Chine[3].

Ce pigeon blanc, à la fois élégant et robuste, est caractérisé par sa queue en éventail portée verticalement, comme celle d'un paon, comprenant de trente à quarante plumes. Son corps est bien rond, de face comme de profil[4]. Son cou fin doit épouser la forme du dos, permettant à la tête de trouver sa position au milieu et à la base du coussin du croupion. Elle doit garder sa position tant au repos qu’en pleine action, le bec est placé au milieu de la poitrine et n'est alors pas visible de face[4].

D'autres races de queues de paon sont colorées.

• 
  Queue de Paon rouge cendré
• 
  Queue de Paon queue inverse noir
• 
  Queue de Paon blanc à manteau rouge
• 
  Queue de Paon blanc
• 
  Queue de Paon almond
• 
  Queue de Paon bleu écaillé (droite) et almond (gauche)

• Liste des races de pigeons

• Alain Raveneau, Inventaire des animaux domestiques en France, éd. Éclectis, 1994, 360 pages, page 306 article : Queue-de-paon
• Jean-Claude Périquet, « Le Queue de Paon », dans Le Pigeon, Rustica éditions, 1998, 128 p. (ISBN 978-2-8153-0354-5), p. 55

• Fantail Club National