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Quai Aulagnier

Le quai Aulagnier est une voie de communication située à Asnières-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine, en France[1].

Quai Aulagnier
Image illustrative de l’article Quai Aulagnier
Le quai Aulagnier sous le pont du RER C.
Situation
Coordonnées 48° 54′ 52″ nord, 2° 18′ 39″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Asnières-sur-Seine
Début Quai du Docteur-Dervaux
Fin Quai des Grésillons
Morphologie
Type Quai
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Quai Aulagnier
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Quai Aulagnier
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Quai Aulagnier
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Quai Aulagnier

Situation et accès

Orienté d'ouest en est, il suit le tracé de la route départementale 7 qui à cet endroit passe sous le pont de Gennevilliers et le pont ferroviaire de Saint-Ouen. Il se termine à la limite de Gennevilliers.

Origine du nom

L'Asile Aulanier, ouvert en 1898.

Ce quai a été nommé en hommage de monsieur Aulagnier, bienfaiteur de la commune. Le 15 février 1890, il léguait une fortune de 370,000 francs, à charge pour la ville de, entre autres, fonder un asile de vieillards[2], y construire une chapelle et y employer des religieuses[3].

Historique

Vue du pont de Gennevilliers, vers l'amont, mai 2021.

Comme tous les quais de la Seine, son existence est immémoriale. Cependant, jusqu'à ce que l'ensemble de la navigation fluviale soit motorisée, il a été pendant des siècles un chemin de halage.

Les ponts sur la Seine font de cet endroit une cible stratégique et le , lors des bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Première Guerre mondiale, le no 161 échappe à un tir de la Grosse Bertha qui par chance tombe dans le fleuve[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Intérieur de la halle de l'ancienne usine Citroën d'Asnières.
  • Au no 2, le port Van Gogh[5].
  • La SIRA, résidence d'artistes.
  • Au no 117, emplacement d'un restaurant représenté par Vincent Van Gogh en 1887, Le Restaurant Rispal à Asnières.
  • Au no 225, ancienne usine Citroën. Cette usine fut dessinée en 1925 par l'architecte Charles Knight pour le compte du constructeur automobile Ford[6].
  • Au no 230, emplacement de l'ancien hospice-asile Aulagnier, ouvert le 4 septembre 1898.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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