Puroresu
Puroresu (japonais : ăăăŹăč) est un terme populaire dĂ©signant un style prĂ©dominant ou genre de lutte professionnelle Ă©mergeant du Japon. Le terme provient de la prononciation japonaise du terme anglais professional wrestling « lutte professionnelle » (japonais : ăăăă§ăă·ă§ăă«ă»ăŹăčăȘăłă°, purofesshonaru resuringu), raccourci jusqu'au terme puroresu (pro-wres).
Puroresu
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Domaine | Full-contact |
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Forme de combat | Shoot wrestling |
Pays dâorigine | Japon |
Le catch japonais, au mĂȘme titre que le catch amĂ©ricain, date du XIXe siĂšcle ; en 1883, Sorakichi Matsuda (en), un ancien sumo, quitte le Japon pour aller aux Ătats-Unis en qualitĂ© de premier catcheur japonais et revient cinq ans plus tard au pays avec 20 catcheurs amĂ©ricains pour une sĂ©rie de rĂ©unions[1].
Le catch fĂ©minin existe Ă©galement, et est appelĂ© Joshi Puroresu (japonais : ć„łćăăăŹăč) [2]. Le catch est plutĂŽt considĂ©rĂ© comme un sport au Japon, tandis qu'aux Ătats-Unis, il est considĂ©rĂ© comme un divertissement. Cela est dĂ» en grande partie au fait que le puroresu utilise peu d'histoires et de mises en scĂšnes prenant place en dehors des combats, et que le style pratiquĂ© se base gĂ©nĂ©ralement sur le shoot wrestling, c'est-Ă -dire le fait de ne pas attĂ©nuer les coups et les projections afin que le combat soit le plus rĂ©aliste possible. Le catch japonais est Ă©galement dĂ©crit comme un mĂ©lange de catch et de combat libre[3].
RĂšgles
Elles sont trÚs proches de celles utilisés dans les autres styles, un match peut se terminer par un :
- fĆru : dĂ©compte de 3.
- nokkauto : knock-out (le catcheur perd le match s'il ne se relĂšve pas au bout de 10 secondes).
- ringu auto : dĂ©compte extĂ©rieur (aux Ătats-Unis, le dĂ©compte se fait dans beaucoup de fĂ©dĂ©rations Ă 10 secondes tandis qu'au Japon, il se fait Ă 20 secondes).
- gibappu : abandon par prise de soumission.
La disqualification existe aussi au Japon mais ce fait est rare contrairement aux Ătats-Unis : trĂšs peu de triche, trĂšs peu d'interventions dans les matchs.
Particularité
Au Japon, les championnats sont la cause majeure d'une rivalité, pratiquement jamais de haine entre combattants. Il n'y a quasiment aucune mise en scÚne, pas d'histoires et de triche. L'atmosphÚre autour d'un match de puroresu est semblable à celle d'un match de boxe ou d'arts martiaux. Le systÚme face / heel est rarement utilisé, contrairement au continent nord-américain. Cependant, avec la montée en popularité du géant américain World Wrestling Entertainment, le puroresu commence à s'intéresser au cÎté divertissement du catch. Ainsi la promotion HUSTLE créée en 2004, est la premiÚre au Japon à proposer des histoires et de la mise en scÚne dans ses représentations[1].
Style
Le style varie selon les fédérations. Les catcheur japonais utilisent le plus souvent le shoot wrestling/strong style, la lucha libre et dans certaines fédérations le catch hardcore. Quelques prises bannies par certains compagnies américaines sont autorisées au Japon, notamment les piledrivers et des mouvements aériens risqués (450° splashs, shooting star presses, etc.).
Ătrangers
Beaucoup d'étrangers luttent au Japon, ils sont appelés gaijin, la plupart sont des américains ou canadiens, notamment Stan Hansen, Steve Williams, Big Van Vader, Hulk Hogan, Terry Gordy, les Road Warriors, Scott Norton, Dynamite Kid, Brock Lesnar, Chris Jericho, Owen Hart ou Bret Hart. Mais avec l'introduction de la lucha libre dans les années 90, c'est au tour de Mexicains d'arriver au Japon, notamment le célÚbre Eddie Guerrero. Un grand nombre de catcheurs européens réputés catchent réguliÚrement au Japon. C'est par exemple le cas de Doug "the Anarchist" Williams, Chris "the Bambikiller" Raaber, Murat Bosporus, etc. On dit qu'un catcheur qui réussit au Japon, peut réussir partout dans le monde.
Célébrités
- Kenta Kobashi
- Mitsuharu Misawa[4]
- Toshiaki Kawada
- Tatsumi Fujinami
- RikidĆzan
- ShĆhei Baba
- Hayabusa
- Masahiro Chono
- Shinya Hashimoto
- Akira Taue
- Keiji MutĆ/The Great Muta
- Jumbo Tsuruta
- Tiger Mask
- Jushin Liger
- Antonio Inoki
- Ăltimo DragĂłn
- CIMA
- BxB Hulk
- Shingo Takagi
- Shinsuke Nakamura
- Kota Ibushi
- Kazuchika Okada
- Tetsuya Naito
- Hiroshi Tanahashi
Fédérations
- All Japan Pro Wrestling
- All Japan Women's Pro-Wrestling (fédération féminine)
- Big Japan Pro Wrestling
- DDT Pro-Wrestling
- Dragon Gate
- Frontier Martial-Arts Wrestling
- HUSTLE
- New Japan Pro-Wrestling[5]
- Pro Wrestling NOAH
- Pro Wrestling Zero1
- World Wonder Ring Stardom (fédération féminine)
- Wrestle-1
Notes et références
- (en) « Puroresu - Pro Wrestling Japanese Style », sur BBC
- (en) « A beginners guide to Joshi Puroresu », sur Wrestling101
- (en) « Puroresu: Why I Believe It's the Best Pro-Wrestling Style Internationally », sur Bleacher Report
- (en) Wilson, Kevin, « Legends », sur Puroresu Central (consulté le )
- (en) Wilson, Kevin, « Major Promotions », Puroresu Central (consulté le )
Bibliographie
- Keiko Aiba, Transformed Bodies and Gender: Experiences of Women Pro Wrestlers in Japan (Osaka, 2017) (ISBN 978-4946428814)
Liens externes
- (fr) Histoire du catch au Japon sur Willywrestlefest.fr