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Pseudokeronopsidae

Les Pseudokeronopsidae sont une famille de chromistes de l'embranchement des Ciliophora, de la classe des Hypotrichea et de l’ordre des Urostylida.

Pseudokeronopsidae
Description de cette image, également commentée ci-après
Trois espèce d'Uroleptopsis
(d'après Kahl)

Famille

Pseudokeronopsidae
Borror (d) & Wicklow (d), 1983

Étymologie

Le nom de la famille vient du genre type Pseudokeronopsis, dont l'étymologie est similaire à celle du genre Neokeronopsis (Neokeronopsidae). Le nom est en effet composé du préfixe pseudo-, « faux », et -keronopsis par allusion au genre Keronopsis[note 1] ; nom lui-même composé de keron, par allusion au genre Kerona[note 2], et opsis, du suffixe grec ops, « qui a l'aspect de ».

Quant au nom de genre Kerona Müller l’explique lorsqu'il décrit l’espèce Kerona rastellum

« ob organa externa, nec cilia, nec pilos, sed aculeos seu cornicula simulentia.[1] »

c'est-à-dire : « à cause des organes externes, ni cils ni poils, mais simulant des épines, ou des cornicules », comme celles de certains insectes ; le grec ancien κεράτια signifiant « caroubier » (du grec κέρας / kéras « corne »). Les cornicules simulent en effet de « petites cornes ».

Description

L'espèce Pseudokeronopsis flava (Cohn, 1866) Wirnsberger, Larsen et Uhlig, 1987, collectée dans des eaux saumâtres en Corée, est de forme ellipsoïdale allongée. Son cytoplasme est jaunâtre et souple. La zone adorale des membranelles (AZM)[note 3], qui occupe 25 à 30 % du corps, est composée de 44 à 58 membranelles. Les cirres frontaux forment une double couronne composée de : 5 à 7 paires cirrales, 2 à 3 cirres frontoterminaux, un cirre buccal et 2 à 3 cirres transversaux.

Sont observée aussi : des rangées médioventrales (milieu de la face ventrale) composées de 18 à 33 cirres, 34 à 53 cirres marginaux gauches et 40 à 58 cirres marginaux droits. Est aussi notée la présence de deux sortes de granules corticaux[2] ; le plus grand est incolore et « en forme de cellule sanguine »", et le plus petit est jaunâtre[3].

Distribution

Les espèces de la famille des Pseudokeronopsidae ont été observées à peu près partout à travers le globe et dans des milieux naturels très variés (eaux saumâtres, milieux lacustres, marins et terrestres)[4].

Liste des genres

Selon GBIF (27 mars 2023)[5] :

  • Apokeronopsis Shao, Hu, Warren, Al-Rasheid, Al-Quraishy & Song, 2007
  • Heterokeronopsis Pan, Li, Li, Hu, Al-Rasheid & Warren, 2013
  • Nothoholosticha Li, Zhang, Hu, Warren, Al-Rasheid, Al-Khedheiry & Song, 2009
  • Pseudokeronopsis Borror & Wicklow, 1983 genre type
  • Thigmokeronopsis Wicklow, 1981
  • Uroleptopsis Kahl, 1932

Systématique

Le nom correct de ce taxon est Pseudokeronopsidae Borror & Wicklow, 1983[6].

Liens externes

Images
  • Pseudokeronopsis carnea, P. flava, P. flavicans & P. rubra in W. Song et al.[7].

Notes et références

Notes

  1. Keronopsis Penard, 1922. Espèce type Keronopsis macrostoma Dragesco, 1963. Synonyme : Erionella macrostoma (Dragesco, 1963) Jankowski, 1978, de la famille des Erionellidae
  2. Kerona Müller, 1786. Ordre des Oxytrichida et famille des Oxytrichidae.
  3. AZM = Adoral Zone of Membranells.
    Membranelle = frange de cils.
    Adoral = À l'extrémité du corps près de la région buccale (bouche).

Références

  1. Müller, Otto Frederik. Hauniae, Typis N. Mölleri, 1786 : lire en ligne
  2. Granule cortical sur AquaPortail : lire en ligne
  3. (en) Jung Min Choi et al.. First Record of Two Urostyloid Ciliates (Spirotrichea: Urostylida: Urostyloidea) from Brackish Water in Korea. Animal Systematics Evolution and Diversity 27(3), November 2011 : lire en ligne
  4. Pseudokeronopsidae sur GBIF : voir carte en ligne
  5. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 27 mars 2023
  6. World Register of Marine Species, consulté le 27 mars 2023
  7. (en) W. Song et al.. Comparison and Redefinition of Four Marine, Coloured Pseudokeronopsis spp. (Ciliophora: Hypotrichida), with Emphasis on Their Living Morphology. Acta Protozoologica (ISSN 0065-1583 et 1689-0027) 45(3), 2007 : lire en ligne
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