Prosper-Michel-Arnaud Hiraboure
Prosper-Michel-Arnaud Hiraboure (, Bayonne - ) est un prélat catholique français, évêque d'Aire et Dax de 1856 à 1859.
Prosper-Michel-Armand Hiraboure | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Bayonne |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Gamardes |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Antoine de Salinis | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque d'Aire | |||||||
Évêque d'Aire | ||||||||
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Prosper-Michel-Armand Hiraboure naît à Bayonne le et est baptisé le même jour dans l'église Saint-André[1].
Depuis sa formation, il existe une grande amitié entre Hiraboure et Michel Garicoïts, fondateur des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus et futur saint. Ils se sont connus à l'institution Saint-Léon à Bayonne, où ils ont aussi côtoyé Louis-Édouard Cestac, fondateur de la congrégation des Servantes de Marie et futur bienheureux. Les trois se rencontrent de nouveau au séminaire de Larressore, où ils sont étudiants, puis professeurs[2].
Hiraboure est ordonné prêtre le et devient vicaire de l’église Saint-André de Bayonne en 1832[1], puis aumônier des Ursulines à Pau en 1834[1].
Hiraboure est un appui pour Garicoïts à la fondation de l'École Notre-Dame à Bétharram[3]. Hiraboure choisira son ami comme son directeur de conscience, et avant son sacre il fait sa retraite sous la direction de Garicoïts[4].
Il est vicaire général de Bayonne en 1839, puis en 1852, curé-archiprêtre de Saint-Martin de Pau[1]. Hiraboure est un grand prédicateur. C'est pendant une visite à Pau, que Napoléon III fut frappé par ce prédicateur. Ainsi l'empereur nomme Hiraboure par décret de évêque d'Aire et après publication de la bulle d'institution canonique accordée par le pape Pie IX, confirmé par un deuxième décret de l'empereur[5], Hiraboure est consacré le , par Antoine de Salinis à Auch[1].
Sous son épiscopat, le diocèse d'Aire deviendra le diocèse d'Aire et Dax. Il a fondé à Aire la Confrérie de Saint - Vincent-de-Paul et il a collecté avec une loterie les fonds pour deux établissements de charité[6]. Mais il se fait surtout remarquer par ses multiples visites pastorales[7], « s’occupant de donner des missions »[8].
C'est pendant une de ces visites pastorales, qu'il meurt le à Gamarde[9] des suites d'un accident alors qu'il allait être nommé archevêque d'Avignon[1].
Il est enterré dans la cathédrale d'Aire.
Annexes
Liens externes
Notes et références
- Pierre Puchulu, Les évêques originaires du diocèse de Bayonne depuis le concordat de 1801, Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, n° 133,
- Histoire du séminaire de Larressore -(suite), La Gazette de Miremont, no 10 - 15 février 2011, paragraphe L’abbé Capdevielle premier supérieur.
- Benjamin Rosier, La fondation de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram 1835-1877 (Mémoire de maîtrise) Université de Pau et des Pays de l'Adour 2000, p. 55-56.
- La correspondance de Saint Michel Garicoïts Tome 2, Sixième période : 1859 p. 130, note 144.
- Collection complète des lois, décrets, règlements, et avis du Conseil d'État, 1857, p. 44.
- L'Ami de la religion, 1858 p. 116.
- Raymond Darricau, B. Peyrous, Les visites pastorales dans le Midi aquitain : bilan d'une enquête, in : Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1977, Volume 89, Numéro 134 p. 401.
- La correspondance de Saint Michel Garicoits Tome 2, Sixième période : 1859 p. 130, note 144.
- Aymar de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, ([[s:Livre:Aymar de Saint-Saud - Armorial des prélats français du XIXe siècle (1906).djvu|lire sur Wikisource]]), p. 46