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Projet planète bleue

Projet Planète bleue, en anglais « Blue Planet Project », est une ONG créé en 2000 par Maude Barlow. Cette ONG, issue de la société civile milite pour que l'eau soit considérée comme un droit humain universel. Elle est basée à Ottawa au Canada.

Projet planète bleue
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Fondatrice
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Ce projet regroupe des représentants de groupes écologistes, syndicaux et communautaires du monde entier (pays industrialisés comme non industrialisés).

Lors du deuxième Forum mondial de l'eau de La Haye, en mars 2000, Projet Planète bleue a proposé un traité sur le partage et la protections des eaux de la planète.

Bien que l'orientation de « Projet Planète bleue » soit avant tout politique - réappropriation de l'eau en tant que bien commun et défense du droit universel à l'eau -, ce mouvement devra de toute évidence aborder les graves problèmes écologiques associés à la rareté de cette ressource[a 1].

Traité de partage et de protection des réserves d'eau douce de la planète

« Nous proclamons que les vérités suivantes sont universelles et indivisibles :

  • La valeur intrinsèque de l'eau douce de la Terre prime sur sa valeur utilitaire et commerciale et, par conséquent, elle doit être respectée et préservée par toutes les institutions politiques, commerciales et sociales.
  • L'eau douce de la Terre appartient à la Terre et à toutes les espèces qui l'habitent et, par conséquent,elle ne doit pas être traitée comme un bien que l'on peut acheter, vendre et échanger à des fins lucratives.
  • Les ressources mondiales en eau douce dans le monde forment un patrimoine commun, elles sont un bien collectif, un droit fondamental de la personne et, par conséquent, une responsabilité collective.
  • Alors, attendu que les réserves limitées d'eau douce dans le monde sont consommées, déviées et polluées à un rythme tel que des millions de personnes et d'espèces manquent actuellement d'eau pour leur survie, et
  • Attendu que les gouvernements du monde n'ont pas réussi à protéger leur précieux patrimoine d'eau douce,
  • Les nations du monde déclarent que les réserves d'eau douces de la Terre constituent un patrimoine commun que tous les peuples, toutes les collectivités et tous les gouvernements sans exception doivent protéger et entretenir, et déclarent également que l'eau douce ne doit pas être privatisée, transformée en marchandise, vendue ou exportée à des fins commerciales et qu'elle doit être immédiatement exclue de tout accord international ou bilatéral, présent ou futur, en matière de commerce ou d'investissement.
  • Les parties au présent traité -y compris les États et les Nations autochtones signataires- conviennent d'exploiter en fiducie les réserves d'eau douce de la Terre. Les parties signataires reconnaissent la responsabilité et le droit souverains de chaque nation et de chaque État de se faire les gardiens des ressources en eau douce qui se trouvent à l'intérieur de leurs frontières et d'en déterminer la gestion et le partage. Les gouvernements du monde entier doivent immédiatement proclamer que les eaux de leur territoire sont un bien public et adopter un cadrec réglementaire vigoureux afin de les protéger. Toutefois, étant donné que les réserves du monde en eau douce forment un patrimoine collectif, aucune institution, aucun État, aucun individu ni aucune entreprise ne peut les vendre à des fins lucratives[a 2]. »

Notes et références

Notes

    Références

    • (fr) Barlow / Clarke L'or bleu : L'eau, le grand enjeu du XXIe siècle, Hachète Littératures, Paris, 2007
    • Autres sources

      Annexes

      Articles connexes

      Bibliographie

      • Geseko von Lüpke et Peter Erlenwein (trad. de l'allemand), "Nobel" alternatif, 13 portraits de lauréats, Sète, La Plage, , 213 p. (ISBN 978-2-84221-191-2, OCLC 494612479), p. 173 à 183
      • Maude Barlow et Tony Clarke (trad. de l'anglais par Paule Noyart), L'or bleu : L'eau, le grand enjeu du XXIe siècle, Paris, Hachette Littératures, , 390 p. (ISBN 978-2-01-279299-9, OCLC 237944270)

      Autres sources

      Sites en français
      Sites étrangers

      Liens externes

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