Prix Renée-Vivien
Le prix Renée-Vivien est un prix littéraire français qui récompense annuellement des poètes d'expression française. Dédiée à la poétesse britannique Renée Vivien, la récompense éponyme a été créée en 1935, et a été décernée par intermittence ensuite, par trois différents mécènes, chacun avec sa propre vision. La première mécène est Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar[1], à qui succède Natalie Clifford Barney en 1949[2] - [3] - [4] - [5], puis Claude Evrard à partir de 1994 jusqu'à maintenant[6]. Chacun de ces donateurs conçoit le prix comme un hommage à Renée Vivien[6] - [7] - [5] - [8] - [9]. Cependant, les deux premières mécènes sont surtout interpelées par la poésie des femmes de lettres, la littérature féministe ainsi que le souvenir de liaisons amoureuses avec la poétesse honorée[10] - [11] - [12] - [13]. Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar et Natalie Clifford Barney ont d'ailleurs démontré des philosophies similaires dans l'attribution du prix[14]. Claude Evrard, pour sa part, s'intéresse davantage à l'héritage culturel du style de Renée Vivien dans la poésie contemporaine[6].
Histoire du prix
À l'origine, le prix consiste en une récompense littéraire annuelle française remise en l'honneur de la poétesse Renée Vivien[7], destinée à encourager les efforts des poétesses débutantes écrivant en français; l'honneur est assorti d'un prix de 10 000 francs[15] - [16] - [17]. Le prix voit le jour le 23 juillet 1935, à l'initiative de la baronne Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar[15] - [18] - [19], l'une des amoureuses de Renée Vivien[1], avec qui elle a écrit et publié de la poésie sous le pseudonyme collectif Paule Riversdale[20]. Dès le début, la Société des gens de lettres prend la responsabilité de l'attribution du prix[21] - [22]. Décerné pour la première fois en 1936[23], le tout jeune prix de poésie doit être abandonné dès 1939, après trois cérémonies de remise de prix, dans des circonstances incertaines, alors que le Troisième Reich fait basculer l'Europe dans la guerre.
En 1949, deux ans après la mort d'Hélène de Zuylen de Nyevelt de Haar[24], le prix Renée-Vivien est rétabli[2] - [25] - [26] avec une subvention financière[27] et il est maintenu pendant plusieurs années[28] par Natalie Clifford Barney [29], qui se charge de la présidence du jury en 1950, sous l'égide de la Société des gens de lettres[30] - [31] - [32]. Le prix littéraire ressuscité est attribué sans aucune considération de nationalité, à des femmes qui ont publié un ou plusieurs volumes de poésie française, et permet à Natalie Clifford Barney de rendre hommage à la vie et à l'œuvre de Renée Vivien[8] - [14] - [33]. Après plus d'une décennie passée à couronner les efforts de poétesses, le prix Renée-Vivien est retiré en 1962.
Dans l'ensemble, les objectifs et la manière que privilégient Barney et Zuylen dans l'attribution du prix sont relativement semblables[14] - [25] - [26]. Ces deux mécènes préconisent une organisation assurée par la seule Société des gens de lettres ainsi qu'une attribution du prix aux femmes de lettres seulement, à l'exclusion des hommes.
Après trois décennies de latence, l'Académie Renée Vivien, une association française à but non lucratif située à Rivery, renouvelle le prix Renée-Vivien en 1994[34], sous la présidence des poètes cofondateurs Marie Vermunt et Claude Evrard[note 1]. Ce prix qui n'est plus doté rend hommage à des œuvres remarquables de la poésie française qui quelquefois servent le thème de l'hellénisme éclairé présent dans l’œuvre de Renée Vivien, et ce, désormais, quels que soient le sexe de l'auteur[6]. Marie Vermunt [38] présidente de l'Académie Renée Vivien, située depuis 2022 à Châteauroux-les-Alpes, maintient le prix, le récompense et l'ouvre à l'international.
Liste des récipiendaires
L'attribution du Prix Renée-Vivien a évolué au cours de trois périodes : en 1935 et en 1949[note 2], puis en 1994[note 3]. Deux institutions tutélaires se sont partagé l'organisation des attributions : la Société des gens de lettres pour les deux premières périodes et l'Académie Renée Vivien pour la troisième. La liste des récipiendaires est présentée dans le respect de cette distinction.
Société des gens de lettres
- 1936 : Lucie Delarue-Mardrus – Mort et Printemps[7] - [23] - [40] - [41].
- 1937 : Luce Laurand – Suite en mineur, La Clairière de Daphné et L'Herbe au vent[42] - [43] - [44] - [45].
- 1938 : Claude Dervenn – L'Horizon, Equinoxes and Puissance des ailes[46] - [47] - [48] - [49].
- 1949 : Louise de Vilmorin – L'Alphabet des aveux[2] - [26] - [50].
- 1950 : Yanette Delétang-Tardif – Sept chants royaux[3] - [51] - [52] - [53].
- 1951 : Germaine Beaumont – Disques[54] - [55] - [56].[note 4]
- 1952 : Lucienne Desnoues – Le Jardin délivré[3] - [57] - [58] - [59].[note 5]
- 1953 : Anne-Marie Kegels – Rien que vivre[3] - [66] - [67] - [68].
- 1954 : Andrée Sodenkamp – Sainte Terre[69] - [70] - [71] - [72] - [73].
- 1955 : Liliane Wouters – La Marche Forcée[74] - [75] - [76] - [77].
- 1957 : Marthe-Claire Fleury – Gris Trianon[78] - [79].
- 1958 : Marguerite Yourcenar – Les Charités d'Alcippe[27] - [80] - [81].
- 1959 : Anne-Marie de Backer – L'Herbe et le Feu[82].
- 1960 : Jacqueline de Bie – Les Vergers du songe[83] - [84].
- 1961 : Magdeleine Labour – Sabliers[85] - [86].
Académie Renée Vivien
- 1994 : Gilbert Foret – Femmes, femmes, femmes, mes heures au féminin[39].
- 1995 : Jacques-François Dussottier – Ô femmes[39].
- 1996 : Claire Hercelin – Comme une allégorie[39].
- 1997 : Vital Heurtebize – Le Temps ultime[39].
- 1998 : Guy Vieilfault – Èves[87].
- 1999 : Pascale Badré – Ombre à la bougie[39].
- 2000 : Françoise Tchartiloglou – Pour t'aimer[88].
- 2001 : Gabrielle Clerc – Devayâna ou Les Aigles planent sur les mers[89].
- 2002 : Patricia Coulanges – Féminae[90].
- 2003 : Elena Constantinescu – Stefka ou les premières roses[39].
- 2004 : Jean Gallé – Évanescences[91].
- 2006 : Philippe Courtel – Les Yeux en amande[39].
- 2007 : Daniel Chétif – Diva[39].
- 2009 : Véronique Flabat-Piot – Dites-le avec le cœur[39].
- 2010 : Catherine Grange-Roussel – La femme du silence[39].
- 2011 : Güliz Mutlu – Les Paroles Saphiques[92].
- 2014 : Catherine Berenguer-Joly – Femmes, femmes, atout cœur[39].
- 2015 : Nicolas Saeys – Un bohème affairé dort[93].
- 2018 : Lucien Van Meer – Les Effrontées[39].
- 2019 : Jean-Noël Cuénod – Qui a éteint le feu ?[94].
- 2020 : Stéphane Amiot – Saisons de lagunage[95]
- 2021 : Eva Marzi – Nuit scribe[95]
- 2022 : Armelle Barguillet-Hauteloire – Dans le murmure du songe[96]
Notes et références
Notes
- Né le 24 août 1927, Claude Evrard, surnommé Coupic, est un homme de lettres et poète français mort le 18 mai 2011 à Amiens, en Picardie[35] - [36]. Il fonda l'Académie Renée Vivien avec Marie Vermunt en 1994 et en assura la présidence[37].
- Il semble que le prix n'ait pas été attribué pour 1956.
- Le prix n'a pas été décerné pour les années 2005, 2008, 2012, 2013, 2016 et 2017[39].
- Disques était la rubrique de poésie du magazine littéraire français Les Nouvelles littéraires.
- Dans ses mémoires, Natalie Clifford Barney atteste que Lucienne Desnoues reçut le prix Renée Vivien en 1952 pour son recueil Le Jardin délivré[57] - [59]. Parallèlement, plusieurs ouvrages académiques mentionnent pour cette même année Les Racines et attribuent au Le Jardin délivré le prix Fénéon en 1947[60] - [61] - [62] - [63]. Le prix Fénéon ayant été créé en mars 1948[64], décerné pour la première fois à Michel Cournot pour Martinique en 1949[65], son attribution à une date antérieure est impossible. Par conséquent, l’œuvre retenue pour la lauréate de 1952 est celle indiquée par Natalie Clifford Barney.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Renée Vivien Prize » (voir la liste des auteurs).
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« As to the moving tributes by Yanette Deletang-Tardif, Anne-Marie Kegels and Lucienne Desnoues they represent the admiration of three of the more interesting laureates of the Prix Renee Vivien which, since 1949, the Amazon has awarded to women poets writing in French. »
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- (en) Diana Souhami, Wild girls : Paris, Sappho, and art : the lives and loves of Natalie Barney and Romaine Brooks, New York (New York), USA, St. Martin's Press, , 224 p. (ISBN 978-0-312-34324-8, lire en ligne), p. 179
- Collectif d'auteurs, « Une Académie Renée Vivien, pourquoi ? » [« A Renée Vivien Academy, what for? »], sur Académie Renée Vivien, Évry, F, unblog.fr of 10PLAY, (consulté le ) : « L’Académie Renée Vivien, fondée en 1994, décerne chaque année les prix "Renée Vivien". »
- Collectif d'auteurs, « Le grand prix de poésie Renée-Vivien », Journal des débats politiques et littéraires, Paris, F, n.p., no 177, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ) :
« Le prix Renée-Vivien, d'une valeur de 10.000 francs, dû à la générosité de la baronne de Zuyten de Nyevelt. née de Rothschild, vient d'être attribué à Mme Lucie Detarue-Mardrus. Ce grand prix de la poésie, fondé en souvenir de la grande poétesse Renée Vivien, doit être décerné chaque année à une femme française ou étrangère, pour un recueil de poésies édité ou manuscrit. »
- (en) Karla Jay, The Amazon and the Page : Natalie Clifford Barney and Renée Vivien, Bloomington (Indiana), USA, Indiana University Press, , 152 p. (ISBN 978-0-253-30408-7, lire en ligne), p. 33
« Barney also tried to establish a Renee Vivien literary award, as much to keep alive a name that was fast fading from public recognition as to support worthy writers. »
- (en) Joan Schenkar, Truly Wilde : the unsettling story of Dolly Wilde, Oscar's unusual niece, New York (New York), USA, Basic Books, , 442 p. (ISBN 978-0-465-08772-3, lire en ligne), « Oscaria », p. 209
« Natalie had made memorials like Oscaria — though not exactly like Oscaria — before. At one time or another, she assembled volumes of the verses of Renee Vivien, Lucie Delarue-Mardrus and Milosz; established the Renee Vivien prize for poetry […] »
- (en) The Macmillan dictionary of women's biography, Basingstoke, UK, The Macmillan Press Ltd, , 2e éd. (1re éd. First published 1982) (ISBN 978-0-333-56556-8, lire en ligne), p. 49
« From 1899 to 1901 she had a tempestuous affair with the poet Renée Vivien, and after Renée's death in 1909 gave an annual prize in her memory to a woman writer. »
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« She also established the Renée Vivien prize to keep alive the name of her former lover. »
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« The Prix Renee Vivien was originally established by the Baroness Hélene de Zuylen de Nyevelt, the wealthy arisocrat who was Vivien's lover after her break-up with Barney. Barney took over sponsorship of the prize in the 1950s. »
- « La vie des lettres » [« The life of letters »], Editions Larousse, Paris, F, no 693, , p. 8 (ISSN 0223-3126, lire en ligne, consulté le ) :
« Le Grand Prix de Poésie Renée-Vivien (10.000 fr.), fondé par Mme la baronne de Zuylen de Nyevelt, née de Rothschild, "accessible à une femme française ou étrangère ayant écrit un volume ou un manuscrit en vers", sera attribué pour la première fois dans le courant de mai 1936. »
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« La baronne de Zuylen de Nyveldt venait de fonder un prix de poésie de dix mille francs, le prix Renée Vivien, destiné à une jeune débutante. »
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« Helene van Zuylen even came out into the open and supported her efforts by setting up the Prix Renée Vivien, a prize for promising young poets – of the female sex, of course. »
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« Par une noble fidélité au nom Renée Vivien et par une généreuse sollicitude envers les poètes à qui sont si durs les temps d'aujourd'hui, la baronne de Zuylen a décidé de mettre annuellement à la disposition de la Société des gens de lettres de France, une somme de 10.000 francs pour fonder un grand prix de poésie […] »
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« La baronne de Zuylen de Nyevelt, née de Rothschild et la Société des gens de lettres de France viennent d'établir définitivement les conditions du prix Renée Vivien. […] Les manuscrits ou les volumes doivent être adressés au président de la Société des gens de lettres avant le 1er mars 1936, et le prix Renée Vivien sera attribué pour la première fois dans le courant du mois de mai. »
- Jennifer Rose Waelti-Walters, Feminist novelists of the Belle Epoque : love as a lifestyle, Bloomington (Indiana), USA, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-36300-8, lire en ligne), p. 186
« In 1936 she was the first recipient of the Renee Vivien Prize for poetry. »
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- (en) George Wickes, The Amazon of letters : the life and loves of Natalie Barney, New York (New York), USA, Putnam, (OCLC 2238275, lire en ligne), p. 198
« And two years later she established the Prix Renee Vivien for young poets, following the example, ironically enough, of Baroness van Zuylen, who had established such a prize after the first war. »
- Claude de Flers et Thierry Bodin, Femmes, Lettres & Manuscrits autographes, Paris, F, Etude Ader of Drouot, , PDF (lire en ligne), « Littérature, de la comtesse de Ségur à Marguerite Duras », p. 403
« Lettre autographe signée " N.C.B. ", Paris 24 mai 1949, [à la poétesse George Day] […] La seule poétesse éligible reste donc Louise de Vilmorin […] je continue le prix Renée Vivien selon les statuts déjà convenus : pour une poétesse encore jeune et d’une carrière ascendante et qui écrit en vers réguliers – plus ou moins – et non encore primée […] »
- (en) Deborah Tyler-Bennett, 'A foreign language which you understand' : The art and life of Djuna Barnes 1892–1982 (Ph.D.), University of Leicester, (lire en ligne), « 4. Barnes Among Women 1920-39: Ladies Almanack and Biography »
« The salon, which had altered from the days of the tableaux, still held its own in the literary world, and the Prix Renée Vivien (of 500,000 francs) enable young writers such as Marguerite Yourcenar to establish themselves. »
- (en) Barbara Sicherman et Carol Hurd Green, BARNEY, Natalie Clifford, vol. 4, Cambridge (Massachusetts), USA, Belknap Press of Harvard University Press, coll. « Notable American Women », , 773 p. (ISBN 978-0-674-62733-8, lire en ligne), p. 53
« For some years she gave an annual prize to a woman writer, named in honor of Renee Vivien, a fragile English poet who died young, with whom Barney had had a celebrated love affair. »
- Jean Chalon, Chère Natalie Barney, Paris, Flammarion, , 360 p. (ISBN 9782080667069, lire en ligne), p.51 à 85
- Eve Paul-Margueritte et Lucie Paul-Margueritte, Deux frères, deux sœurs : deux époques littéraires, Paris, F, Editions J. Peyronnet, (OCLC 751644475, lire en ligne), p. 233
« En souvenir de son amie, Miss Barney a fondé le " Prix Renée Vivien " que décerne la Société des Gens de Lettres. »
- Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Qui est qui en France 1969–1970, Paris, F, Editions Jacques Lafitte, (OCLC 465578548, lire en ligne), p. 197
« A rétabli le prix Renée Vivien dont elle est la Présidente (depuis 1950) à la Société des gens de lettres. »
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« As recently as 1950, 41 years after Miss Vivien's death, she endowed a Renee Vivien poetry prize and became chairman of a committee of the French Society of Men of Letters which awards it. »
- (de) Alexandra Busch, Ladies of fashion : Djuna Barnes, Natalie Barney und das Paris der 20er Jahre, Bielefeld, D, Cordula Haux Verlag, , 229 p. (ISBN 978-3-925471-06-3, lire en ligne), p. 113
« So veranstaltete sie Rezitationen der Arbeiten Renee Viviens und Lucie Delarus- Mardrus', stiftete den "Prix Renée Vivien" für Nachwuchsdichterinnen, gab die oben bereits erwähnten Bände über Dolly Wilde und von Lucie Delarus-Mardrus heraus und shrieb die Yale-Ausgabe von Gertrudes Steins AS FINE AS MELANCTHA das Vorwort. »
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« Renée Saint Cyr avait 98 ans quand Claude Evrard, le président de l'Académie Renée Vivien, lui exprimait sa reconnaissance pour les heures merveilleuses passées en sa compagnie […] »
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« Le jury du Prix de poésie Renée-Vivien n'a pas été moins bien inspiré que l'officielle Académie : il a couronné Claude Dervenn pour son recueil Equinoxes. »
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« Non moins vraie poète que brillante journaliste, Mlle Claude Dervenn, qui vient d'obtenir le prix Renée Vivien, publie sous le titre heureux d'Equinoxes des poèmes qui n'ignorent pas non plus les solstices, mais qui ont pour premier mérite de glisser dans la succession des sites et des mois le feu discret, la ferveur contenue d'une âme. »
- Clarissa Burnham Cooper, Women poets of the twentieth century in France : a critical bibliography, New York (New York), USA, King's Crown Press, (OCLC 3308699, lire en ligne), p. 131
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« Notons que Natalie Barney appréciait l'œuvre poétique de Louise et lui avait donné le Prix Renée Vivien […] »
- André Billy, « Prix décernés en 1950 » [« Prizes awarded in 1950 »], Almanach des lettres, Paris, F, Editions de Flore, , p. 225 (ISSN 1156-0010, lire en ligne, consulté le ) :
« Prix Renée Vivien : Yanette Delétang-Tardif, pour Sept chants royaux »
- Manuel Álvarez Ortega, Poesía francesa contemporánea, 1915–1965 : antología bilingüe, vol. 4, Madrid, ES, Taurus, (OCLC 332806, lire en ligne), p. 568
« También ha recibido el Premio Mallarmé en 1942, el Premio Renée Vivien en 1950 […] »
- Michèle Causse et Berthe Cleyrergue, Berthe, ou, un démi-siècle auprès de l'Amazone, Paris, F, Éditions Tierce, (OCLC 8588563, lire en ligne), p. 117
« La poétesse Yanette Delétang-Tardif, enchanteresse, qui reçut le prix Renée Vivien, aimait venir chez miss Barney quand il n'y avait personne. »
- Denise Bourdet, « Images de Paris : Germaine Beaumont », La Revue de Paris, Paris, F, Editions de la Revue de Paris, vol. 66, , p. 138 (lire en ligne, consulté le ) :
« […] qu'elle écrit depuis vingt ans toutes les semaines un poème en prose dans les Nouvelles Littéraires (ces Disques qui lui ont valu le prix Renée Vivien) […] »
- Sidonie-Gabrielle Colette, Annie de Pène et Francine Dugast, Lettres à Annie de Pène et Germaine Beaumont, Paris, F, Editions Flammarion, , 260 p. (ISBN 978-2-08-067004-5, lire en ligne), p. 8
« […] le prix de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son œuvre en 1949, le prix Renée-Vivien pour ses poèmes en 1951 […] »
- Christine Dupouy, « André Dhôtel, entre archaïsme et modernité », Faux titre, Amsterdam, NL, Editions Rodopi, vol. 380, , p. 61 (ISBN 9789042035805, ISSN 0167-9392, lire en ligne, consulté le ) :
« L'originalité de cette chronique poétique fut saluée par le prix Renée Vivien qui fut décerné à son auteur en 1951. »
- Natalie Clifford Barney, Souvenirs indiscrets, Paris, F, Editions Flammarion, (OCLC 420013602, lire en ligne), p. 195
« Elle me demanda de lui envoyer Le Jardin délivré de cette poétesse, petit recueil qui reçut mon prix Renée-Vivien 1952. »
- Adrien Jans, De Montmartre à Montparnasse Céleste Albaret, Francis Carco, Miss Clifford Barney, André Salmon, Maria Van Rysselberghe, Paul Fort, André de Richaud, Brussels, B – Amiens, Paris F, Société Générale d'Éditions, SODI, (OCLC 491304851, lire en ligne), p. 61
« Le souvenir de Renée Vivien, son amie, elle n'a pas cessé de l'entretenir, et notamment par la création du Prix qui porte son nom et qui fut décerné en 1952 à Lucienne Desnoues pour son recueil " Le Jardin délivré " qu'aima Colette […] »
- Natalie Clifford Barney, A Perilous Advantage : The Best of Natalie Clifford Barney, Norwich (Vermont), USA, New Victoria Publishers, , 198 p. (ISBN 978-0-934678-38-4, lire en ligne), « The Colette I Knew », p. 139
« She asked me to send her Le Jardin délivré (The Rescued Garden) by that poetess, a little collection which won my Renée-Vivien prize in 1952. »
- Gilbert Varin et Roger Bodart, Jeune poésie française de Belgique, Brussels, B, Editions de l'Hippogriffe, (LCCN 56019900, lire en ligne), p. 63
« Le Jardin Délivré (Poèmes - Ed. Raisons d'Etre - 1947 - Paris.) Prix Fénéon. Les Racines (Poèmes - Ed. Raisons d'Etre - 1952 - Paris.) Prix Renée Vivien. »
- Pierre de Boisdeffre, « Abrégé d'une histoire vivante de la littérature d'aujourd'hui : 1939–1969 » [« An abridged history of contemporary literature: 1939–1969 »], Le Monde en 10/18, Paris, F, Union Générale d'Editions, , p. 661 (ISSN 0240-2300, OCLC 72778927, lire en ligne, consulté le ) :
« Née à Saint-Gratien, épouse du poète et dramaturge belge Jean Mogin. Poèmes: Jardin délivré, préface de Charles Vildrac (Prix Fénéon, 1947), les Racines (Prix Renée- Vivien, 1952) […] »
- Christiane P. Makward et Madeleine Cottenet-Hage, Dictionnaire littéraire des femmes de langue française : de Marie de France à Marie NDiaye, Paris, F, Karthala Editions, , 641 p. (ISBN 978-2-86537-676-6, lire en ligne), p. 197
- Collectif d'auteurs, « DESNOUES Lucienne », sur MPLF, Namur, B, Maison de la Poésie Robert Delieu, (consulté le ) : « À partir de 1952, année où parait Les Racines (prix René Vivien), Lucienne Desnoues publie régulièrement des recueils de poèmes fidèles à son aspiration initiale […] »
- Félix Fénéon et Joan Ungersma Halperin (107), Œuvres plus que complètes, vol. I Chronique d'art, Geneva, CH, Librairie Droz S.A., coll. « Histoire des idées et critique littéraire », , 510 p. (ISBN 978-2-600-03506-4, lire en ligne), p. 30
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« Anne-Marie Kegels was born in Belgium where she currently lives. Her many awards include the Prix Renee Vivien, Paris (1953) […] »
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« " Sainte terre " avait déjà obtenu le prix Renée Vivien. »
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« Il ne faut donc pas s'étonner si notre poète a reçu les distinctions les plus flatteuses : en 1954, le prix Renée VIVIEN […] »
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« Marthe-Claire Fleury, titulaire […] du Prix Renée Vivien et du Grand Prix de la Société des Ecrivains Normands en 1957 […] »
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« Je vous remercie bien vivement de votre lettre du 24 juin m'apprenant que le prix Renée Vivien vient de m'être attribué pour mon recueil de poèmes Les Charités d'Alcippe. »
- Achmy Halley, « Marguerite Yourcenar en poésie : archéologie d'un silence », Faux titre, Amsterdam, NL, Editions Rodopi, vol. 268, , p. 395 (ISBN 9789042035805, ISSN 0167-9392, lire en ligne, consulté le ) :
« Il lui aura, par ailleurs, permis d'obtenir, certes à titre amical, la seule récompense que lui vaudra sa poésie, le Prix Renée Vivien, que lui a décerné, en 1958, l'Académie des femmes, instituée par son amie Natalie Barney. »
- Society of Friends of "Le Bayou", « Critique », Le Bayou, Houston (Texas), USA, University of Houston, , p. 390 (ISSN 0731-647X, OCLC 2923319, lire en ligne, consulté le ) :
« Mme ANNE-MARIE DE BACKER, dont le recueil L'Herbe et le Feu vient d'obtenir le prix Renée Vivien 1959 de la Société des Gens de Lettres […] »
- Jean Vangrevenynge, Guide des prix littéraires : lauréats, primes, jurys, règlements, Paris, F, Cercle de la Librairie, (OCLC 680518114, lire en ligne), p. 704
- Christiane P. Makward et Madeleine Cottenet-Hage, Dictionnaire littéraire des femmes de langue française : de Marie de France à Marie NDiaye, Paris, F, Karthala Editions, , 641 p. (ISBN 978-2-86537-676-6, lire en ligne), p. 74
- « Chroniques régionales », La Revue du Bas-Poitou et des Provinces de l'Ouest, Fontenay-le-Comte, F, Société des Amis du Bas-Poitou, vol. 72, no 4, , p. 316 (ISSN 1954-6955, lire en ligne, consulté le ) :
« Le prix Renée Vivien, de la Société des Gens de Lettres a été attribué à une amie nantaise de notre Revue, Mme Magdeleine Labour, dont nous publions ici même quelques poèmes. »
- M. M. G., « Lectures », Annales de Bretagne, Rennes, F, Presses Universitaires de Rennes, vol. 74, no 3, , p. 453–456 (ISSN 0003-391X, DOI 10.3406/abpo.1967.4578, lire en ligne [PDF], consulté le ) :
« De Magdeleine LABOUR, après Sabliers (Prix E. Blémont, Maison de Poésie, 1960, et Prix R. Vivien de la Société des Gens de Lettres, 1961) […] »
- Guy Vieilfault, Le jardin d’oubli, Saint-Estève, F, Les Ateliers des Presses Littéraires, , PDF (ISBN 978-2-9536668-4-7, lire en ligne), p. 29
- Geneviève Pastre, Une femme en apesanteur : mémoires, Paris, F, Editions Balland, , 413 p. (ISBN 978-2-7158-1392-2, lire en ligne)
« Ces prix n'ayant pas encore les honneurs de la presse hétérosexuelle je dois au lecteur et à la lectrice de citer les lauréates : ce furent en 1992, pour le prix Françoise Tchartiloglou, poétesse aérienne, en marge de toute mode, ce qui lui valut, en 2000 le prix Renée Vivien, une nominée, Ann Mazell, pas encore éditée. »
- (de + fr + it) Collectif d'auteurs, « Clerc Gabrielle », sur Autrices et Auteurs de Suisse, Zurich, CH, AdS, (consulté le )
- (it) « Libri ricevuti », Il Convivio, Castiglione di Sicilia, IT, Edizione Accademia Internazionale Il Convivio, vol. 14, no 3, , p. 86 (OCLC 701794208, lire en ligne [PDF], consulté le )
- Jean Gallé, Évanescences, Paris, F, Editions Nouvelle Pléiade Paris, (OCLC 470397119, lire en ligne), Front cover
« Poèmes, prix 2004 de l'Académie Renée Vivien »
- Collectif d'auteurs, « Prix Renée Vivien pour "Les Paroles Saphiques" », sur Le sens du Réel, Paris, F, Editions Aposix, (consulté le ) : « Les Editions APOPSIX ont le plaisir de vous informer que le prix Renée Vivien 2011 a été attribué à " Les Paroles Saphiques " de Güliz Mutlu par l'Académie Renée Vivien, qui s'est réuni et a attribué à l'unanimité le prix. »
- Nicolas Saeys, « Actualités », sur L'Auréole des Satyres, Toulouse, F, OverBlog of Webedia, (consulté le ) : « J'ai obtenu le prix Renée Vivien 2015 pour un ensemble de textes réunis sous un double titre homophone, qu'affectionnait particulièrement Alphonse Allais, à une époque, inspirés par la capitale, le Nord, la Bretagne et la Normandie. »
- Benjamin Chaix, « Jean-Noël Cuénod rend justice aux sorcières », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
- « PRIX RENEE VIVIEN », sur Académie Renée Vivien (consulté le )
- Prix Renée Vivien sur le site Académie Renée Vivien, attribution du Prix pour 2022.