Primerose Perret
Primerose Perret, née en 1924[1] et morte à une date indéterminée après 1961, est une actrice française de théâtre et de cinéma active des années 1940 au début des années 1960.
Primerose Perret
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité |
 Française |
| Décès | après 1961 |
| Profession | Actrice |
| Films notables |
De Mayerling à Sarajevo Occupe-toi d'Amélie Le Testament du docteur Cordelier |
Biographie
En dehors des quelques articles consacrés aux pièces de théâtre et aux films dans lesquels elle a joué un rôle, on ne sait rien de Primerose Perret[2], qui fit carrière pendant une vingtaine d'années à partir de l'âge de 16 ans, sinon qu'elle a suivi les cours d'art dramatique de René Simon[3].
D'abord cantonnée dans des rôles de jeunes filles jusqu'au début de 1942, Primerose Perret évoluera vers des personnages de jeunes femmes à partir du film Le Voile bleu de Jean Stelli sorti en . Elle fera une dernière apparition dans le Testament du docteur Cordelier, film de Jean Renoir sorti sur le grand et le petit écran en . Elle avait alors 37 ans.
Carrière au cinéma
- 1940 : Le Grand Élan de Christian-Jacque
- 1940 : Cavalcade d'amour de Raymond Bernard : Amanda
- 1940 : Elles Ă©taient douze femmes de Georges Lacombe : Janine de Vimeuse
- 1940 : De Mayerling Ă Sarajevo de Max OphĂĽls : une jeune archiduchesse
- 1941 : Ne bougez plus de Pierre Caron
- 1942 : La Maison des sept jeunes filles d'Albert Valentin : Mimi Adelin[4] - [5]
- 1942 : Caprices de LĂ©o Joannon : Friquette
- 1942 : Patrouille blanche de Christian Chamborant : PĂ©pette
- 1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Georgette Volnar-Bucel
- 1943 : Coup de feu dans la nuit de Robert Péguy (non créditée)[6]
- 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara : La fleuriste
- 1951 : Adhémar ou le jouet de la fatalité de Fernandel : La bonne de l'hôtel
- 1951 : Nous irons Ă Monte-Carlo de Jean Boyer
- 1952 : Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry : Une jeune fille
- 1955 : Milord l'arsouille de André Haguet
- 1961 : Le Testament du docteur Cordelier de Jean Renoir : Mary
Carrière au théâtre
- 1942 : On ne peut jamais dire, comédie en quatre actes de George Bernard Shaw, version française d'Henriette et Augustin Hamon, mise en scène de Roland Piétri, au théâtre Pigalle () : Dolly Sheldon[7]
- 1943 : Nuit blanche, comédie en trois actes et cinq tableaux de Jean Vallée, mise en scène de Jacques Baumer, au théâtre Michel () : Nicole Chabert[8]
- 1943 : La Dame de Minuit, comédie en trois actes de Jean de Létraz, mise en scène de Denis d'Inès, au théâtre Apollo (1er juin): Gisèle Derbois[9] - [10].
- 1944 : Souvent femme varie, pièce en 3 actes de Robert Boissy, au théâtre du Gymnase (27 mai) : Clairette[11]. Reprise au même théâtre le 8 octobre suivant avec Primerose Perret dans le même rôle[12]
- 1947 : Trois garçons, une fille de Roger Ferdinand. Théâtre du Gymnase.
- 1954 : Carambouille, comédie en trois actes de Jean Guitton, au Grand-Théâtre de Nancy (11 janvier)[13]
Notes et références
- D'après l'âge (18 ans) donné à Primerose Perret dans le n° 59 du 9 octobre 1942 (page 5) de la revue Cinémonde (article Vous êtes trop vieille), et par la presse de l'époque lors des premières représentations de la pièce Nuit blanche en mars 1943. Aujourd'hui, 1er mars 1943, lire en ligne sur Gallica.
- dont on ignore même s'il s'agit de son véritable nom. En l'état, rien ne permet d'établir un lien avec le réalisateur Léonce Perret ou avec les acteurs Jean d'Yd (Jean Perret à l'état-civil) et Guy Favières (nom de scène de Guy Perret) ou encore l'actrice Camille Perret dite Mireille Perrey.
- À l'école des vedettes. Globe, 19 décembre 19845, pp. 11-12, à lire en ligne sur Gallica.
- Il était une fois sept jeunes filles ... Comoedia, 7 février 1942, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
- Les 7 jeunes filles sont dans la maison mais 3 seulement en sont sorties. Nuit et jour, pp. 8-9, Ă lire en ligne sur Gallica.
- Nous avons rencontré cette semaine Primerose Perret. Paris-soir, 19 juin 1942, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Les spectacles de Paris. Au théâtre Pigalle. On ne peut jamais dire... Paris-soir, 25 avril 1942, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Les spectacles de Paris. Au théâtre Michel. "Nuit blanche". Paris-soir, 10 mars 1943, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Les spectacles de Paris. A l'Appolo. Paris-Soir, 2 août 1943, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Théâtres. L'Œuvre, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
- Recueil d'articles de presse Ă lire en ligne sur Gallica.
- De la scène à l'écran. Au Gymnase. "Souvent femme varie". L'Aurore, 11 octobre 1944, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Grand-Théâtre. Ce soir "Carambouille". L'Est républicain, 11 janvier 1954, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.