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Pride Fighting Championships

Pride Fighting Championships ou Pride FC Ă©tait une organisation professionnelle de mixed martial arts, très populaire au Japon. Elle a Ă©tĂ© la deuxième organisation mondiale de MMA après l'UFC. Sa première compĂ©tition s'est dĂ©roulĂ©e au Tokyo Dome le et plus de soixante Ă©vènements ont Ă©tĂ© organisĂ©s jusqu'Ă  sa disparition en 2007. Le Pride dĂ©tient le record de spectateurs pour une rencontre de sports de combat, avec 71 000 sièges payants lors de la soirĂ©e Shockwave/Dynamite en aoĂ»t 2002. Il dĂ©tient aussi le record d'audience avec 67 450 tĂ©lĂ©spectateurs pour le PRIDE Final Conflict 2003.

Pride Fighting Championships
logo de Pride Fighting Championships
illustration de Pride Fighting Championships

Création 1997
Disparition 2007
Fondateurs Nobuyuki Sakakibara (en)
Forme juridique Privée
Siège social Tokyo
Drapeau du Japon Japon
Actionnaires Endeavor Group Holdings
Activité Événement sportif
Produits Combat de MMA
Site web http://www.pridefc.com
Présentation des combattants lors du Pride Bushido, juillet 2005.
La foule des spectateurs du Nagoya City Sports Complex, Japon

Le 27 mars 2007, Dream Stage Entertainment a vendu le Pride à Lorenzo Fertitta et Frank Fertitta III, les copropriétaires de Zuffa, qui possède l'organisation rivale, l'Ultimate Fighting Championship (UFC).

En 2015, l'ancien président du Pride, Nobuyuki Sakakibara, crée la Rizin Fighting Federation, une organisation de MMA japonaise avec en tête d'affiche l'ancien champion des poids lourds de Pride FC, Fedor Emelianenko.

Historique

Voila comment les organisateurs présentent le Pride sur le site officiel : Imaginez un pratiquant de Jiu Jitsu Brésilien contre un kick boxeur, un spécialiste du Judo contre un lutteur ... c'est ça le mixed martial arts... c'est ça le Pride FC. Chaque combat est le point culminant d'années d'entrainement pour ces athlètes, les meilleurs représentants de leur art martial, qui ne combattent pas uniquement pour la victoire mais aussi pour défendre leur style de combat !

Cette petite introduction est certes alléchante, et elle était surement adéquate en 1997 lors du premier Pride et encore plus en 1993 lors du premier UFC, mais elle est maintenant plutôt désuète, avec l'avènement du cross training. En effet rares sont les combattants qui actuellement ne pratiquent qu'une seule discipline, la plupart sont maintenant experts dans plusieurs arts martiaux ou sports de combats.

Le Pride FC est né au Japon à la suite du succès de l'UFC aux États-Unis et des victoires retentissantes d'un certain Royce Gracie. Une révolution s'est produite dans le petit monde du combat dans les années qui suivent l'UFC 1, on se rend compte que toutes les distances sont importantes, le pied poing tout comme le travail au sol. L'ère du combat total, ou toutes les techniques possibles sont utilisables, est arrivé.

Le 11 octobre 1997, les Japonais font appel au grand frère de Royce, prénommé Rickson Gracie, pour ouvrir les festivités. Rickson est la légende du Gracie Jiu Jitsu, il est un descendant direct de son fondateur et son meilleur représentant. Son frère Royce a dit de lui qu'il était 10 fois meilleur que lui ; il est déjà vénéré comme un demi-dieu avant même son premier combat. Son adversaire, Nobuhiko Takada, est une star adulée au Japon, il vient du catch professionnel qui est énormément médiatisé et respecté au pays du soleil levant. Chacun des deux adversaires clame haut et fort que son style est le plus efficace. Ce combat représente bien ce que pouvait être le Pride FC à ses débuts, des rencontres entre deux hommes mais aussi et surtout entre deux disciplines différentes, s'affrontant devant les fans et les pratiquants du monde entier pour savoir qui était le plus fort et quel art martial le plus efficace...

Le mardi 27 mars 2007, Nobuyuki Sakakibara annonce que le patron de Station Casinos Inc., Lorenzo Fertitta, copropriéraire de Zuffa et de l'Ultimate Fighting Championship, rachète à Dream Stage Entertainment tous les droits sur le PRIDE Fighting Championships après le PRIDE 34: Kamikaze, pour un montant inférieur à 70 millions de dollars[1].

Règles du Pride FC

Il est interdit d'utiliser les coudes et la tête, il est aussi interdit de taper derrière la tête,et de frapper les testicules. Le match peut finir par soumission suivi d'un abandon, par KO, ou par arrêt de l'arbitre pour cause de blessures.

Catégories de poids

  • Égal ou supĂ©rieur Ă  93 kg - poids lourd
  • 93 kg Ă  84 kg - poids moyen et mi-lourd
  • 83 kg Ă  74 kg - poids welter
  • Égal ou infĂ©rieur Ă  73 kg - poids lĂ©ger

Durée des matchs

La plupart des matchs du Pride sont découpés en 3 rounds.

Au Japon, il y a un premier round de 10 minutes suivi de deux autres rounds de 5 minutes chacun. Une pause de 1 minute 30 est accordée entre les rounds.

Façons de remporter un match

Deux concurrents disputent le match dans un ring de taille 7 mètres sur 7

  • Ippon : Pour signaler son abandon, le concurrent tape la main trois fois sur la toile.
  • TKO :
    • ArrĂŞt de l'arbitre : Lorsque l'arbitre voit qu'un des combattants domine le combat tellement que son adversaire se retrouve en danger, et qu'il devient incapable de se dĂ©fendre de manière intelligente, il peut arrĂŞter le match.
    • ArrĂŞt mĂ©dical : Si un combattant est blessĂ© (Ă  la suite de techniques autorisĂ©es) et qu'il ne peut continuer le combat Ă  cause de ses blessures, son adversaire est dĂ©clarĂ© vainqueur. Seul le mĂ©decin sur le ring peut dĂ©terminer si le combattant peut ou non continuer le combat. Si la blessure a Ă©tĂ© causĂ©e par des techniques illĂ©gales, le responsable est disqualifiĂ©.
    • Match perdu par forfait : Un des coins jette l'Ă©ponge, signifiant l'abandon de son combattant.
  • DĂ©cision : Si le match va jusqu'au bout du temps imparti (20 minutes), les trois juges donnent leur dĂ©cision pour dĂ©terminer le vainqueur. Les critères sont : les efforts fournis pour finir le match par KO ou soumission, les dĂ©gâts physiques donnĂ©s Ă  l'adversaire, les combinaisons debout et le contrĂ´le au sol, l'agressivitĂ© et le poids (s'il existe une diffĂ©rence de plus de 10 kg. Ces critères sont listĂ©s par ordre d'importance. Les juges considèrent le match entier et pas les trois rounds sĂ©parĂ©ment.
  • Disqualification : Un avertissement est donnĂ© sous forme d'un carton jaune quand un combattant fait une action illĂ©gale ou ignore les instructions de l'arbitre. Trois avertissements conduisent Ă  une disqualification. De plus chaque carton jaune donnĂ© Ă  un combattant rĂ©duit la prime qui lui est due pour participer Ă  l'Ă©vĂ©nement de 10 %.
  • No contest : Lors d'un match si les deux concurrents enfreignent gravement les règles, ce match sera dĂ©clarĂ© un "No Contest" (match annulĂ©).

Disqualification pour actions illégales

Les actions suivantes sont considérées comme illégales. Quand un combattant commet une de ces actions, il reçoit un avertissement de l'arbitre sous la forme d'un carton jaune. Chaque avertissement sera considéré comme un point de pénalité si le match est décidé par les juges. Trois avertissements conduisent à la disqualification.

  • 1. Pas de coup de tĂŞte, pas d'attaque aux yeux, pas de tirage de cheveux, pas de morsure, pas de doigt dans les orifices.
  • 2. Pas d'attaque Ă  l'aine
  • 3. Pas de coups (de poing, de pied, de coude) Ă  l'arrière de la tĂŞte (rĂ©gion occipitale et cervicales). Les parties latĂ©rales de la tĂŞte et autour des oreilles ne sont pas considĂ©rĂ©es comme interdites.
  • 4. Pas de manipulation des petites articulations (nĂ©cessitĂ© de contrĂ´ler au moins quatre doigts ou quatre orteils).
  • 5. Pas de coup de coude Ă  la tĂŞte ni Ă  la face.
  • 6. Pas de projection intentionnelle de l'adversaire hors du ring.
  • 7. Ne pas sortir intentionnellement du ring.
  • 8. Ne pas tenir les cordes intentionnellement. Ne pas poser un bras ou une jambe sur les cordes. S'accrocher aux cordes donne lieu Ă  un avertissement immĂ©diat.
  • 9. Pas d'application d'huile, onguent, spray, vaseline, crème de massage ou n'importe quelle substance Ă  la peau avant et pendant le combat. L'infraction Ă  cette règle entraĂ®ne une disqualification.

Champions du Pride FC

Poids lourds

La catégorie regroupe les compétiteurs de plus de 93 kg[2].

No. Nom Événement Période de règne Défenses de titre
1 Drapeau du Brésil Antônio Rodrigo Nogueira
bat Heath Herring
Pride 17
Tokyo, Japon
3 novembre 2001
16 mars 2003
2 Drapeau de la Russie Fedor Emelianenko Pride 25
Yokohama, Japon
16 mars 2003
- Drapeau du Brésil Antônio Rodrigo Nogueira
bat Mirko Filipović pour le titre intérimaire
Pride Final Conflict 2003
Tokyo, Japon
9 novembre 2003
31 décembre 2004
2 Drapeau de la Russie Fedor Emelianenko
bat AntĂ´nio Rodrigo Nogueira pour l'unification des titres
Pride Shockwave 2004
Saitama, Japon
9 novembre 2003
31 décembre 2004

1. bat Mirko Filipović au Pride Final Conflict 2005, le 28 août 2005
2. bat Mark Hunt au Pride Shockwave 2006, le 31 décembre 2006

Poids moyens

La catégorie regroupe les compétiteurs de moins de 93 kg[3].

No. Nom Événement Période de règne Défenses de titre
1 Drapeau du Brésil Wanderlei Silva
bat Kazushi Sakuraba
Pride 17
Tokyo, Japon
3 novembre 2001
24 février 2007

1. bat Kiyoshi Tamura au Pride 19, le 24 février 2002
2. bat Hiromitsu Kanehara au Pride 23, le 24 novembre 2002
3. bat Quinton Jackson au Pride 28, le 31 octobre 2004
4. bat Ricardo Arona au Pride Shockwave 2005, le 31 décembre 2005

2 Drapeau des États-Unis Dan Henderson Pride 33
Las Vegas, Nevada, États-Unis
24 février 2007

Le titre des poids moyens du Pride FC est unifié avec le titre des poids mi-lourds de l'UFC lors de l'UFC 75, le 8 septembre 2007, quand Quinton Jackson bat Dan Henderson[4].

Poids mi-moyens

La catégorie regroupe les compétiteurs de moins de 83 kg[5].

No. Nom Événement Période de règne Défenses de titre
1 Drapeau des États-Unis Dan Henderson
bat Murilo Bustamante
Pride Shockwave 2005
Saitama, Japon
31 décembre 2005

Le titre des poids mi-moyens du Pride FC est unifié avec le titre des poids moyens de l'UFC lors de l'UFC 82, le 1er mars 2008, quand Anderson Silva bat Dan Henderson.

Poids légers

La catégorie regroupe les compétiteurs de moins de 73 kg[6].

Le premier titre de champion des poids légers du Pride FC est attribué à la suite d'un tournoi, dit Pride Lightweight Grand Prix, réunissant huit combattants. Les quarts et demi-finales se déroulent lors du Pride Bushido 9, le 25 septembre 2005[7]. Takanori Gomi remporte la finale face à Hayato Sakurai, le 31 décembre lors du Pride Shockwave 2005 et devient le premier champion de la catégorie.

No. Nom Événement Période de règne Défenses de titre
1 Drapeau du Japon Takanori Gomi
bat Hayato Sakurai
Pride Shockwave 2005
Saitama, Japon
31 décembre 2005

1. bat Marcus Aurelio au Pride Bushido 13, le 5 novembre 2006

Vainqueurs de tournois

Après un peu plus de deux ans d'existence, le Pride FC organise son premier tournoi dit Pride Grand Prix. Celui-ci débute le 30 janvier 2000 et rassemble seize combattants sans limite de poids. La compétition s'installe sur deux soirées, celle de fin janvier accueillent les huit premiers combats tandis que les quarts, demi-finales et finale se déroulent le 1er mai. Le lutteur américain Mark Coleman remporte cette première édition[8].

La promotion organise ensuite chaque année à partir de 2003 et jusqu'en 2006, un ou plusieurs tournois dans différentes catégories de poids.

Année Catégorie de poids Champion Finaliste
2000 Toutes catégoriesDrapeau des États-Unis Mark ColemanDrapeau de l'Ukraine Igor Vovchanchyn
2003 Poids moyensDrapeau du Brésil Wanderlei SilvaDrapeau des États-Unis Quinton Jackson
2004 Poids lourdsDrapeau de la Russie Fedor EmelianenkoDrapeau du Brésil Antônio Rodrigo Nogueira
2005 Poids moyensDrapeau du Brésil Maurício RuaDrapeau du Brésil Ricardo Arona
Poids mi-moyensDrapeau des États-Unis Dan HendersonDrapeau du Brésil Murilo Bustamante
Poids légersDrapeau du Japon Takanori GomiDrapeau du Japon Hayato Sakurai
2006 Toutes catégoriesDrapeau de la Croatie Mirko FilipovićDrapeau des États-Unis Josh Barnett
Poids mi-moyensDrapeau du Japon Kazuo MisakiDrapeau du Canada Denis Kang

Notes et références

  1. Associated Press, « UFC buys Pride for less than $70M », sur http://sports.espn.go.com, Associated Press, (consulté le )
  2. (en) « Pride World Heavyweight Title », sur Wrestling-Titles (consulté en ).
  3. (en) « Pride World Middleweight Title », sur Wrestling-Titles (consulté le ).
  4. UFC, « “UFC 75” ON SPIKE TV IS THE MOST WATCHED UFC EVENT IN HISTORY »,  : « Dana White: "Not only did UFC 75 showcase the bout that unified the 205 lb Pride and UFC titles..." ».
  5. (en) « PRIDE World Welterweight Title », sur Wrestling-Titles (consulté le ).
  6. (en) « PRIDE World Lightweight Title », sur Wrestling-Titles (consulté le ).
  7. (en) « Sherdog.com Preview: PRIDE Bushido Lightweight Grand Prix », sur Sherdog, (consulté le ).
  8. (en) Justin Faux, « Forgotten Classics Volume One: Pride FC Openweight Grand Prix 2000 », sur Bleacher Report, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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