Premier combat de Grimari
Le combat de Grimari se déroule pendant la guerre civile de Centrafrique.
Seleka | Anti-Balaka |
5 morts[1] (selon la Croix-Rouge) 1 mort[1] (selon un officier Seleka) | 2 morts[1] (selon la Croix-Rouge) 95 morts[1] (selon un officier Seleka) |
Troisième guerre civile centrafricaine
Batailles
Coordonnées | 5° 44′ 26″ nord, 20° 03′ 34″ est |
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DĂ©roulement
Le , Ă Grimari, en RĂ©publique centrafricaine, un combat Ă©clate opposant Seleka et Anti-Balaka[1] - [2].
La plupart des habitants de la petite ville s'enfuient dans la brousse ou trouvent refuge dans la mission catholique[1]. 4 600 habitants chrétiens se rassemblent à la paroisse de Notre-Dame de la Liesse[2].
Lors des affrontements, un contingent français de l'Opération Sangaris est présent à Grimari, le ministère de la Défense déclare : « Nous nous efforçons de contenir la violence »[1].
Selon Wendy Rappeport, porte-parole du bureau africain du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les Anti-balaka prennent l'avantage et s'emparent de la ville[1].
Les combats cessent le [3]. Ce jour-lĂ les Anti-Balaka font mouvement sur la ville, cependant le lendemain des combattants Seleka effectuent une nouvelle incursion sur la ville[2].
Les pertes
Selon les déclarations à Reuters de Michel Sefionam, du centre médical de Grimari et membre de la Croix-Rouge, les affrontements ont fait cinq tués chez les Seleka et deux du côté des Anti-Balaka le , la plupart des victimes sont cependant de civils, il y aurait au total 22 morts[1].
De son côté, le capitaine Ahmat Nidjab Ibrahim, un officier Séléka dans la région, affirme que ses forces ont tué 95 combattants ennemis et perdu un homme lors des combats livrés depuis le [1].
Selon l'AFP, des habitants de la ville ont également accusé les Seleka d'avoir abattu une trentaine de civils[2].
Références
- Crispin Dembassa-Kette, « Centrafrique-Combats dans une ville au nord de Bangui, 22 morts », sur zonebourse.com, Reuters,
- AFP, « Centrafrique: à Grimari, les groupes armés s'affrontent, la population en plein cauchemar », Jeune Afrique,
- « En RCA: Sangaris tente de ramener le calme à l’est du pays », PressAfrik,