Pounamu
Pounamu est le terme employé pour désigner différents types de roches dures et durables que l'on peut trouver dans la partie sud de la Nouvelle-Zélande. Elles ont une grande valeur en Nouvelle-Zélande. De plus, les sculptures créées à partir de pounamu jouent un rôle central dans la culture maorie.
Nom
Le terme maori « pounamu », utilisé aussi en anglais néo-zélandais, fait référence aux deux types de roche verte prisés pour la création de sculptures : le jade néphrite, classé par les Maoris selon différents noms qui font référence à ses différentes couleurs, tels que kawakawa, kahurangi, īnanga ; et l'antigorite, une variété de serpentine, connue sous le nom tangiwai.
Le terme générique « pounamu » est généralement utilisé car les autres noms utilisés dans le langage commun induisent souvent en erreur : en effet, les termes de « jade de Nouvelle-Zélande » (toutes les roches de pounamu ne sont pas du jade) et de « roche verte » (terme utilisé pour de nombreuses roches de divers pays sans lien avec le pounamu) sont trop ambigus et imprécis. Le pounamu se trouve seulement en Nouvelle-Zélande alors que de nombreuses pierres vendues dans les magasins de souvenirs sous l'appellation « pierre verte » sont du jade venant de l'étranger
Matériaux
Les Maori allaient chercher les pierres vertes constituant les pounamu dans le secteur sud-ouest au niveau des fjords d'abords difficiles de la région de Te wai avant de les rapporter pour les travailler. Il s'agit de
- Nephrite:(variété Kawakawa du Westland) formé de la fusion de Grauwacke et de Dunite à haute température.
- Bowerite provenant du secteur de Milford Sound.
- Grauwacke des grès à forte proportion de Feldspath
- Punite : une roche ignée riche en olivine et pyroxène
- semi-nephrite
Utilisation traditionnelle
Ces pierres permettait aux Maori de faire des pendentifs, mais aussi des ornements et des outils (herminettes) ou surtout des massues de chef Maori (en).
Plus de 200 pièces prêtées par le musée Musée de Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa de Wellington furent exposées en 2017 lors de l'exposition temporaire: "La pierre sacrée des Maori" au Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac[1].
Mais ces objets ne sont pas seulement des objets mais sont pour les Maori: l'incarnation de la "Mana": la force d'une personne ou d'une famille d'où son caractère sacré parfois en rapport avec la Mythologie maorie[2]
Références
- (en) « visite de l'exposition la pierre sacrée des Maori »
- (en) « histoire des pounamu », 100% pure New Zealand
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pounamu » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- « The Greenstone Waters, New Zealand », sur earthobservatory.nasa.gov (consulté le )
- « Kura Pounamu: Our Treasured Stone », sur tepapa.govt.nz
- (en) Agathe Lautréamont, « Exposition temporaire de 2017 du Musée du quai Branly sur l'épopée des pounamus Maori de Nouvelle-Zélande », Paris, BeauxArts, .