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Ponts de la Vendée

Les ponts de la VendĂ©e sont un ensemble de deux ponts ferroviaires consĂ©cutifs qui franchissent des bras de la Loire de part et d'autre de la pointe est de l'Ă®le de Nantes (plus prĂ©cisĂ©ment l'ancienne Ă®le Beaulieu) Ă  Nantes et rejoint Saint-SĂ©bastien-sur-Loire (Ă®le Forget) au sud du fleuve, en France. Ils sont Ă©tablis sur la ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes. Le premier d'une longueur de 322 m franchit le bras de la Madeleine (pont de la VendĂ©e 1) et le second d'une longueur de 255 m le bras de Pirmil (pont de la VendĂ©e 2), le tronçon d'une centaine de mètres reliant sur l'Ă®le de Nantes les deux ouvrages d'arts traverse le parc de Beaulieu.

Ponts de la Vendée
Image illustrative de l’article Ponts de la Vendée
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Commune Nantes, Saint-SĂ©bastien-sur-Loire
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 47° 12′ 50″ N, 1° 31′ 03″ O
Fonction
Franchit Bras de la Loire
Fonction Ferroviaire
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 322 et 255 m
Largeur 10 m
Matériau(x) pierre
Construction
Construction 18?? - 1866
Entreprise(s) Ernest GoĂĽin et Cie

Il est communĂ©ment appelĂ© « pont de la VendĂ©e Â» dans son ensemble.

Situation ferroviaire

Le pont de la VendĂ©e 1 est situĂ© entre les points kilomĂ©triques (PK) 1,909 et 2,231 de la ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes, tandis que le pont de la VendĂ©e 2 est situĂ© entre les PK 2,343 et 2,588 de la mĂŞme ligne. L'altitude de la voie est de 13 m sur les deux ouvrages.

Historique

L'ensemble des deux ouvrages et des tronçons appuyĂ©s sur les Ă®les Beaulieu et Forget, appelĂ© « pont de la VendĂ©e Â», Ă©tait considĂ©rĂ© comme le plus long pont d'Europe Ă  sa construction[1], achevĂ©e en 1866[2]. La rĂ©alisation en a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  Ernest GoĂĽin et Cie (SociĂ©tĂ© de construction des Batignolles), dont c'Ă©tait le premier pont non-mĂ©tallique[2]. Les piles des ponts ont Ă©tĂ© fixĂ©es en utilisant soit la technique du fonçage[1] (basĂ©e sur le creusement de puits), empruntĂ©e Ă  l'industrie minière, soit la technique des caissons Ă  air comprimĂ©[2].

Les ouvrages sont détruits partiellement lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment le , par des bombardements américains qui touchent également les agglomérations voisines[1] - [3] ; ils sont reconstruits à l'identique[2].

Notes et références

  1. VĂ©ronneau 1995, p. 127.
  2. « Pont de la Vendée », sur Structurae (consulté le ).
  3. Magali Grandet, « Ne pas oublier les victimes du 7 juin 1944 », sur ouest-france.fr le site du journal Ouest-France, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • FrĂ©dĂ©ric VĂ©ronneau et al., Les Ponts de Nantes d'hier et d'aujourd'hui, Nantes, Coiffard Librairie Éditeur, , 152 p. (ISBN 291036603-0), p. 127. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Serge Vannier et al., Les ponts de la Loire, Romorantin-Lanthenay, Communication Presse Édition, , 319 p. (ISBN 284503170X), p. 292.

Articles connexes

Liens externes

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