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Plasmodiophora brassicae

Plasmodiophora brassicae est une espĂšce de champignons protozoaires myxomycĂštes. Ce parasite intracellulaire est responsable de la hernie du chou, il induit des excroissances appelĂ©es galles ou « clubs »[2] - [3]. Ce parasite est transmis par le sol et s’attaque aux racines et hypocotyles des vĂ©gĂ©taux[2] - [4] , il entraĂźne des symptĂŽmes aĂ©riens comme un retard de croissance, un jaunissement ou encore une sĂ©nescence prĂ©maturĂ©e. Il limite Ă©galement l’absorption d’eau et de nutriments par la plante. Cela a pour consĂ©quence une perte des rendements de 10 Ă  15%[5].

Plasmodiophora brassicae
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Galles provoquées par Plasmodiophora brassicae sur un pied de chou-fleur.

EspĂšce

Plasmodiophora brassicae
Woronin, 1877[1]

Cycle de vie

Plasmodiophora brassicae possĂšde un cycle de vie complexe[6].

  • Les spores du parasite se trouvent en dormance dans le sol, ils peuvent survivre dans cet Ă©tat pendant 15 ans.
  • Lorsque les spores germent, ils relĂąchent des zoospores haploĂŻdes qui vont infecter les racines blessĂ©es de la plante.
  • AprĂšs division cellulaire, des zoospores diploĂŻdes sont relĂąchĂ©es dans le sol et vont pĂ©nĂ©trer les tissus corticaux. Tandis que des zoospores haploĂŻdes sont relĂąchĂ©es dans les sols pour infecter de nouvelles plantes.

Pathogénie chez le végétal

L’infection va causer l’hyperplasie de la plante, une augmentation anormale du nombre de cellules dans les tissus, ce qui peut alors entraüner l'hypertrophie des organes de la plante.

Pour Ă©viter l’infection, les agriculteurs tendent Ă  cultiver des brassicaceae rĂ©sistants aux parasites afin de contrĂŽler la maladie[7] - [8].

Notes et références

  1. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 24 février 2021
  2. (en) Jiangying Tu, James Bush, Peta Bonham‐Smith et Yangdou Wei, « Live cell imaging of Plasmodiophora brassicae—host plant interactions based on a two-step axenic culture system », MicrobiologyOpen, vol. 8, no 6,‎ , e00765 (ISSN 2045-8827, PMID 30427123, PMCID PMC6562123, DOI 10.1002/mbo3.765, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. « obtenir @ upec - login », sur login.ezproxy.u-pec.fr (DOI 10.1007/s10658-016-0888-8, consulté le )
  4. (en) Rieko Niwa, Ai Kawahara, Hiroharu Murakami et Shuhei Tanaka, « Complete Sructure of Nuclear rDNA of the Obligate Plant Parasite Plasmodiophora brassicae: Intraspecific Polymorphisms in the Exon and Group I Intron of the Large Subunit rDNA », Protist, vol. 162, no 3,‎ , p. 423–434 (ISSN 1434-4610, DOI 10.1016/j.protis.2011.02.005, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. « Emergence of new virulence phenotypes of Plasmodiophora brassicae on canola (Brassica napus) in Alberta, Canada », sur login.ezproxy (DOI 10.1007/s10658-016-0888-8, consulté le )
  6. (en) StĂ©phanie Daval, Arnaud Belcour, KĂ©vin Gazengel et Ludovic Legrand, « Computational analysis of the Plasmodiophora brassicae genome: mitochondrial sequence description and metabolic pathway database design », Genomics, vol. 111, no 6,‎ , p. 1629–1640 (ISSN 0888-7543, DOI 10.1016/j.ygeno.2018.11.013, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. « obtenir @ upec - login », sur login.ezproxy.u-pec.fr (DOI 10.1023/a:1011224503200, consulté le )
  8. (en) Veronika ƘičaƙovĂĄ, Jan Kazda, Petr Baranyk et Pavel RyĆĄĂĄnek, « Greenhouse and field experiments with winter oilseed rape cultivars resistant to Plasmodiophora brassicae Wor. », Crop Protection, vol. 92,‎ , p. 60–69 (ISSN 0261-2194, DOI 10.1016/j.cropro.2016.10.009, lire en ligne, consultĂ© le )

Références biologiques

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