Place HĂ©bert
La place HĂ©bert est une place du 18e arrondissement de Paris, en France.
18e arrt Place HĂ©bert
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Chapelle | ||
Voies desservies | Rue Boucry Rue de l'Évangile Rue Cugnot Rue Pajol Rue des Roses |
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Historique | |||
Création | 1859 | ||
DĂ©nomination | 1859 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4461 | ||
DGI | 4512 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Elle est au point de rencontre de la rue de l'Évangile, de la rue Boucry, de la rue Pajol, de la rue Cugnot et de la rue des Roses.
Origine du nom
Elle porte le nom d'Antoine Joseph HĂ©bert, maire de l'ancienne commune de La Chapelle-Saint-Denis, devenu conseiller municipal du quartier de la Chapelle, de 1859 Ă 1870[1].
Historique
Cette voie, de l'ancienne commune de la Chapelle, est ouverte et prend sa dénomination actuelle par un décret du .
Gare HĂ©bert
Le site Hébert est une zone ferroviaire de 5,2 hectares, créé vers 1896, lors de la reconstruction du pont de la rue Riquet. Situé face à la zone d'activité CAP 18, ce terrain triangulaire est délimité au sud-ouest par la rue Cugnot, au nord par la rue de l'Évangile et à l’est par le faisceau de la gare de Paris-Est[2].
En 2017, ce site fait l'objet d'une restructuration complète[3] - [4], comme de nombreuses emprises ferroviaires à Paris[5].
Puits artésien
Le square Paul-Robin, attenant à la place, est le lieu du premier forage d'un des cinq puits artésiens de Paris. On a y foré, de 1867 à 1874, un puits de 719 mètres de profondeur. Son débit était de 1 100 nWjour, à 30 °C de température. Ce puits est le plus profond, même si les quatre autres trouvent leur eau dans la même nappe.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Cette place, située au carrefour des rues des Rosiers, du Chemin de la Croix-de-l'Évangile, du chemin des Fillettes et de la rue de la Flache, date de 1859[6]. On y trouvait en 1872 la chapelle Saint-Maurice, un bâtiment en bois.
La piscine Hébert est alimentée par un puits artésien de 719 mètres creusé dans le square Paul-Robin de 1863 à 1874 dans le but d'alimenter en eau le quartier, tous deux attenants à la place, similaire à celui du square de la Madone[6]. L'eau est à une température de 30 °C. Construite par l'architecte Kuffer, elle date de 1896[7].
La place a été immortalisée en 1957 par Robert Doisneau dans la photographie Les Enfants de la place Hébert[8].
Références
- Le comité des travaux historiques et scientifiques, Hébert, Antoine Joseph, 5 septembre 1815 à Caen (Calvados).
- « Projet Hébert », www.espacesferroviaires.fr.
- « Site de la gare Hébert : le projet présenté aux habitants », asa-pne.over-blog.com.
- « Paris : un nouveau quartier va naître sur la friche ferroviaire Hébert », www.leparisien.fr.
- « À Paris, la SNCF libère ses terrains pour y construire des logements », www.lemoniteur.fr.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 628.
- « Des piscines et des villes : genèse et développement d’un équipement de loisir », www.cairn.info.
- « Les Enfants de la place Hébert », www.1stdibs.com.