Plácido
Plácido est un film espagnol de Luis GarcĂa Berlanga rĂ©alisĂ© en 1961.
Plácido
RĂ©alisation | Luis GarcĂa Berlanga |
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Scénario | Rafael Azcona |
Acteurs principaux | |
Pays de production | Espagne |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 1961 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
À la veille de Noël, un industriel, spécialisé dans la production de casseroles, organise une grande campagne de charité avec pour slogan : « Invitez un clochard à dîner pour les fêtes ! » Afin de remplir cette mission, l'entreprise embauche un modeste travailleur endetté, Plácido Alonso, chargé d'organiser l'opération… et aucune charité ne lui est faite. Durant toute cette soirée de Noël, chaque fois que Plácido demande le paiement de son travail, il ne peut l'obtenir.
Fiche technique
- Titre : Plácido
- RĂ©alisation : Luis GarcĂa Berlanga
- ScĂ©nario : Luis GarcĂa Berlanga, Rafael Azcona, JosĂ© Luis Colina et JosĂ© Luis Font
- Production : Alfredo Matas pour Jet Films
- Musique : Miguel Asins ArbĂł
- Photo : Francisco Sempere
- Noir et blanc, son mono
- Pays : Espagne
- Durée : 87 minutes
- Dates de sortie : Ă Barcelone ; mai 1962 au Festival de Cannes
Distribution
- Cassen : Plácido Alonso
- José Luis López Vázquez : Gabino Quintanilla
- Elvira Quintillá : Emilia
- Amelia de la Torre : Doña Encarna de Galán
- Manuel Alexandre : Julián Alonso
- JosĂ© MarĂa Caffarel : Zapater
- Amparo Soler Leal : MarilĂş MartĂnez
Commentaire
- Plácido inaugure l'heureuse collaboration du scĂ©nariste Rafael Azcona avec le rĂ©alisateur Luis GarcĂa Berlanga. « Plácido naquit de la campagne imaginĂ©e par le rĂ©gime franquiste qui, sous le slogan "recevez un pauvre Ă votre table", prĂ©tendait renforcer dans le pays un sentiment de charitĂ© envers les plus nĂ©cessiteux. »[1]
- Ici, « l'humour se fait désormais grinçant, le rire dissimule à peine un pessimisme profond. La charité, valeur chrétienne par excellence, s'y trouve mise au pilori. »[2] « C'est aussi le récit d'une Espagne sur le point d'entrer dans une politique de développement à outrance, incapable de cacher son âme rétrograde face à l'avidité suscitée par un bien-être matériel », écrit Llorenç Esteve de Udaeta, qui ajoute qu'afin de rendre le film « plus digeste pour la censure », Berlanga adopta le ton de la comédie. Mais, « cette cape de comédie n'est pas une simple nuance, mais plutôt la caisse de résonance » d'un tableau dénué de l'optimisme de ses précédentes réalisations[3].
Notes et références
- Llorenç Esteve de Udaeta in : Le cinéma espagnol (Antxon Salvador), Gremese, 2011.
- in : Dictionnaire mondial du cinéma, Éditions Larousse, 1986 première édition.
- L. Esteve de Udaeta : op. cité.
Lien externe
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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