Pile au mercure
Dans les piles au mercure, celui-ci est présent sous sa forme ionique (Hg2+) et sous la forme d'oxyde de mercure (HgO).
Description
Du côté de l'anode en zinc métallique (Zn), des électrons sont libérés par la réaction d'oxydation :
- Zn + H2O ⇒ ZnO + 2 H+ + 2 e−
De l'autre côté (celui de la cathode), l'oxyde de mercure se réduit en mercure :
- HgO + 2 H+ + 2 e− ⇒ Hg + H2O
Il y a donc, d'un côté, libération d'électrons et, de l'autre, consommation d'électrons. Les électrons circulent par le circuit électrique extérieur pour permettre la réaction d’oxydo-réduction.
Lorsqu'il n'y a plus de zinc d'un côté ou plus d'oxyde de mercure de l'autre, la pile est à plat et il faut la recycler.
Ces piles au mercure étaient utilisées comme tension de référence en métrologie dans les années 50 avant l'invention des diodes Zener. (cf appareils de mesure Philips et sans doute bien d'autres)
Recyclage
Étant donné les risques de pollution liés au mercure il faut absolument que ces piles soient recyclées dans un centre agréé. Du fait du risque de pollution les piles boutons utilisent de moins en moins de mercure[1].
Importation interdite
Dans certains pays, l'importation des piles au mercure est interdite :
Notes et références
- Les seules piles contenant du mercure sont les piles boutons qui sont progressivement remplacées par d’autres produits de substitution ne contenant plus de mercure., sur le site actu-environnement.com.
- Le mercure comme prétexte à l'étude de problématiques environnementales complexes, sur le site real.ehesp.fr.
- Stratégies et politiques visant à réduire la pollution atmosphérique, consulté le 2 novembre 2013.