Pikria Chikhradze
Pikria Chikhradze (en gĂ©orgien: á€áá„á áá á©ááźá áá«á), nĂ©e le , est une femme politique gĂ©orgienne. Elle est une figure de proue du parti d'opposition Nouvelle droite depuis 1999, puis du parti Essayer pour la GĂ©orgie (en), avec lequel son ancien parti a fusionnĂ© en 2019. Elle a Ă©tĂ© membre du Parlement de GĂ©orgie de 1995 Ă 2008 et conseillĂšre politique du prĂ©sident de GĂ©orgie de 2015 Ă 2018.
Biographie
NĂ©e dans la ville d'Oni dans ce qui Ă©tait alors la GĂ©orgie soviĂ©tique, Chikhradze obtient un diplĂŽme en philologie en 1989 Ă l'UniversitĂ© d'Ătat de Tbilissi ainsi qu'un diplĂŽme en anthropologie chrĂ©tienne en 1993 Ă l'AcadĂ©mie thĂ©ologique de Tbilissi. Ă la fin des annĂ©es 1980, elle est une militante Ă©tudiante pro-indĂ©pendance de premier plan et aidĂ© Ă organiser un groupe de jeunes vigilants chargĂ© de protĂ©ger les monuments menacĂ©s de la culture matĂ©rielle gĂ©orgienne. Entre 1990 et 1996, elle enseigne dans une Ă©cole de Tbilissi et travaille au laboratoire d'Ă©tudes de la culture chrĂ©tienne de l'UniversitĂ© d'Ătat de Tbilissi. Pendant cette pĂ©riode de bouleversement politique en GĂ©orgie post-soviĂ©tique, de 1994 Ă 1995, elle Ă©galement Ă©dite l'un des premiers quotidiens gĂ©orgiens indĂ©pendants, Iveria-Express[1].
Membre du Parlement
L'implication plus directe de Chikhradze dans la politique nationale commence en 1995, lorsqu'elle est élue au Parlement de Géorgie sur la liste de l'Union des citoyens de Géorgie (en) (CUG) présidée par Edouard Chevardnadze. Elle se heurte rapidement à Shevardnadze et au président parlementaire Zourab Jvania sur un certain nombre de questions, y compris la télévision privée Rustavi 2[2]. Dans le nouveau Parlement de 1999 à 2004, elle entre en tant que membre de la Nouvelle Droite, un nouveau parti conservateur pro-occidental et libéral, et finit présidente de son groupe parlementaire. Avec la Nouvelle Droite, elle est dans l'opposition parlementaire à Mikheil Saakachvili et à son gouvernement qui est porté au pouvoir lors de la Révolution des Roses de . ParallÚlement, de 1999 à 2008, elle siÚge à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe au sein du Parti populaire européen[1].
Suite de sa carriĂšre
En 2008, Chikhradze remporte de nouveau un mandat au Parlement mais refuse d'accepter son siĂšge en raison d'un prĂ©tendu trucage de vote par le gouvernement Saakachvili. En , elle devient prĂ©sidente de la Nouvelle Droite, poste qu'elle quitte pour accepter la proposition du prĂ©sident Guiorgui Margvelachvili de devenir conseiller et secrĂ©taire politique au sein de son cabinet[3]. AprĂšs la fin du mandat de Margvelachvili en 2018, divers groupes d'opposition se rassemblent contre le parti au pouvoir RĂȘve gĂ©orgien dans leur quĂȘte d'une rĂ©forme Ă©lectorale, Chikhradze s'exprime Ă nouveau dans l'opposition et, avec la Nouvelle Droite, rejoint en le nouveau parti politique Essayer pour la GĂ©orgie (en), prĂ©sidĂ© par l'entrepreneur Mamuka Khazaradze (en)[4].
En 2020, elle accuse le sénateur néerlandais Tiny Kox de travailler secrÚtement pour la Russie contre l'opposition géorgienne[5].
Notes et références
- (ka) « á€áá„á áá á©ááźá áá«á » [« Pikria Chikhradze »], sur Biographical Dictionary of Georgia, National Parliamentary Library of Georgia (consultĂ© le )
- Irakly Areshidze, Democracy and Autocracy in Eurasia: Georgia in Transition, Michigan State University Press, (ISBN 9780870137907), p. 43
- « President Appoints Opposition Party Leader as His Political Adviser », Civil Georgia,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Khazaradzeâs Lelo, New Rights, Development Movement Set up New Political Union », Civil Georgia,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « á€áá„á áá á©ááźá áá«á - áąááá ááá„áĄááá ááááá ááááá áááźááá áĄááááášááááᥠááááȘáźáááááᥠááááááźáááá », sur 1TV.ge,â (consultĂ© le )
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