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Pierre Larmoire

La Pierre Larmoire, appelée aussi Pierre de l'Ormail (Ormaille, Ormeil, Ormeille) ou Pierre de l'Orsille ou Pierre Mort est un dolmen situé sur la commune de Rumont dans le département de Seine-et-Marne.

Pierre Larmoire
Image illustrative de l’article Pierre Larmoire
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Pierre de l'Ormail (Ormaille, Ormeil, Ormeille), Pierre de l'Orsille, Pierre Mort
Type dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Seine-Oise-Marne
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Visite libre d'accès
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 16′ 46″ nord, 2° 30′ 25″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Commune Rumont
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
(Voir situation sur carte : Seine-et-Marne)
Pierre Larmoire
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Pierre Larmoire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre Larmoire

Historique

L'édifice est signalé en 1856 par M. Leroy[1]. Il est classé au titre des monuments historiques en 1889[2].

Description

C'est le plus monumental des dolmens de Seine-et-Marne. La table de couverture est une grande dalle en grès de 4,10 m de longueur et m de largeur, Ă©paisse de 0,50 m. Elle comporte en surface un trou (appelĂ© « avaloir ») prĂ©cĂ©dĂ© d'une rigole de 0,75 m qui semblent tous deux d'origine naturelle. Une seconde rigole, vers le centre de la table, et quatre petites cupules et une cinquième plus grosse sont aussi visibles aux deux extrĂ©mitĂ©s de la table. La chambre est dĂ©limitĂ©e par quatre orthostates de petite taille (0,50 m Ă  0,80 m de hauteur). Un premier bloc situĂ© en avant de l'Ă©difice et un second couchĂ© Ă  l'intĂ©rieur de la chambre pourraient correspondre Ă  deux autres orthostates d'origine[1].

Au-dessus de l'entrĂ©e de la chambre, une niche longue de 0,40 m et profonde de 15 cm, gravĂ©e de quatre sillons parallèles, a Ă©tĂ© creusĂ©e dans l'Ă©paisseur de la table. Ces gravures pourraient dater du MĂ©solithique, leur prĂ©sence sur cette dalle correspondant Ă  une rĂ©utilisation d'un bloc gravĂ© antĂ©rieurement[3].

La chambre a été fouillée en 1857 mais elle avait été pillée bien antérieurement. Aucun matériel archéologique n'a été retrouvé. L'architecture de l'édifice pourrait le rattacher à la culture Seine-Oise-Marne[1].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Alain BĂ©nard, Les mĂ©galithes de Seine-et-Marne, Conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne, coll. « MĂ©moires archĂ©ologiques de Seine-et-Marne » (no 2-2008), , 146 p. (ISBN 978-2-913853-09-6), p. 92

Articles connexes

Liens externes

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