Pierre Iehle
Pierre Louis Charles Iehle, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Toulon[1], est un amiral français, Compagnon de la Libération[2].

| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (Ă  70 ans) Toulon  | 
| Sépulture | |
| Nom de naissance | 
Pierre Louis Charles Iehle  | 
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | 
Biographie
Il entre à l'École navale en . Enseigne de 2e classe (), il participe à une campagne en Extrême-Orient sur l'aviso Amiral-Charner et est nommé enseigne de 1re classe en . Il passe alors sur le torpilleur Forbin (1940) à Alexandrie et rejoint les Forces navales françaises libres ().
Lieutenant de vaisseau (), il sert à terre avec le 1er bataillon de fusiliers marins, prend part aux campagnes d'Érythrée, de Syrie, de Bir-Hakeim[3] et de Tunisie (-) puis est envoyé à l'état-major à Alger et est nommé en aux commandes de la 23e flottille de vedettes rapides en Angleterre. Il participe alors à cinq batailles dans la Manche et est promu capitaine de corvette en .
Affecté à l’École navale, il sert en 1946 à l'état-major du haut-commissaire en Indochine puis aux états-majors de la marine en Indochine sur le croiseur léger Malin puis en Tunisie.
Capitaine de frégate (), commandant de l'escorteur rapide Hoche (1953), il sert en 1954 à l'état-major de la Ire région à Cherbourg puis à Norfolk à l'OTAN.
Capitaine de vaisseau (), il commande le Jauréguiberry et la 8e division d'escorteurs d'escadre en 1960 puis l’École navale (1961) et est promu contre-amiral en 1963 et chef de la division navires-armes à l’État-major de la marine.
De 1966 à 1968, il commande les porte-avions de l'aviation embarquée. Vice-amiral (), il devient directeur-adjoint du Centre d'expérimentations nucléaires du Pacifique (1968-1971) et est nommé vice-amiral d'escadre en .
Il est nommé membre du Conseil supérieur de la Marine en 1971[4] puis promu amiral en . Nommé inspecteur général de la marine, il prend sa retraite en .
Récompenses et distinctions
 Grand officier de la Légion d'honneur
 Compagnon de la Libération par décret du [5]
 Grand-croix de l'ordre national du Mérite
 Croix de guerre 1939-1945 (5 citations)
 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
 Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 11 mars 1947[6]
 Commandeur de l'ordre du Mérite maritime
 Médaille coloniale avec agrafes Erythrée, Libye, Bir-Hakeim, Tunisie, E-O
 Distinguished Service Cross (GB)
 Officier de l'ordre de Saint-Charles (Monaco)
 Commandeur du Nichan Iftikhar (Tunisie)
 Commandeur de l'ordre royal du Cambodge- Commandeur de l'Ordre du Million d'Eléphants (Laos).
 
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 252 

 - Jean-François Muracciole, Les français libres, l'autre résistance, 2014, p. 318-323
 
Notes et références
- Archives de Paris 14e, acte de naissance no 7895, année 1914 (avec mention marginale de décès) (page 15/31)
 - Le site de l'Ordre de la Libération le connaît sous le nom de Pierre Iehlé
 - François Broche. La Cathédrale des sables - Bir Hakeim (26 mai-11 juin 1942). Humensis, 2019. (ISBN 9782410015836)
 - Le vice-amiral Pierre Iehlé membre titulaire de droit du Conseil supérieur de la marine. Le Monde, 9 avril 1971. Lire en ligne
 - « Ordre de la libération »
 - « Base des médaillés de la résistance »
 
Liens externes
- Pierre Louis Charles Iehle sur le site de l’École navale (avec photographies)
 - Un Français Libre parmi 50622 : Pierre Louis Charles Iehle
 - Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération : https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/pierre-iehle