Pierre Galopin
Pierre Alphonse Galopin, né le à Clermont-Ferrand[1] et assassiné le à Zoui, est un officier français mort pour la France au Tibesti (Tchad), où il avait été envoyé comme négociateur à la suite de l'enlèvement de ressortissants européens, dont Françoise Claustre.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 43 ans) Tchad |
Nom de naissance |
Pierre Alphonse Galopin |
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Grade militaire | |
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Biographie
Saint-Cyrien de la promotion lieutenant-colonel Amilakvari (1954-1956)[2], le commandant Pierre Xavier Galopin était un officier des troupes de marine, ancien méhariste et membre du SDECE, le service de renseignement militaire extérieur français. Il avait été détaché comme coopérant militaire français à la tête de la Garde nationale tchadienne, puis au sein des services de renseignements de l'ancienne colonie française. À ce titre, il a été accusé par des rebelles tchadiens de brutalité et d'être responsable d'un raid mortel pour des proches de Goukouni Oueddei, allégations demeurées, auprès de la presse internationale, sans aucun élément tangible pour les étayer.
Envoyé comme émissaire auprès des chefs rebelles Hissène Habré et Goukouni Oueddei, dans l'affaire de la prise d'otage de l'ethnologue Françoise Claustre, il est enlevé à son tour le . En représailles au refus du gouvernement français de livrer des armes en échange des captifs, l'officier est assassiné le [3].
Distinctions
Notes et références
Sources
- Le Monde, , article de Christian Millet