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Pierre Couvée

La Pierre Couvée, appelée aussi Pierre Couverte, est un menhir situé à Courtomer dans le département français de Seine-et-Marne.

Pierre Couvée
Image illustrative de l’article Pierre Couvée
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Pierre Couverte, Pierre Plantée, Pierre Courtade
Type menhir
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1971)
Caractéristiques
Matériaux grès
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 39′ 16″ nord, 2° 53′ 18″ est
Pays France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Commune Courtomer
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
(Voir situation sur carte : Seine-et-Marne)
Pierre Couvée
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Pierre Couvée
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre Couvée

Historique

Le menhir est signalé en 1848 par E. Paty sous le nom de Pierre Plantée[1]. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1971[2].

Description

Le menhir est constituĂ© d'une dalle de grès, de forme parallĂ©lĂ©pipĂ©dique, de 2,20 m de hauteur pour 2,30 m de largeur et environ 0,45 m d'Ă©paisseur. La pierre serait enfoncĂ©e dans le sol sur 1,20 m de profondeur. Le menhir a Ă©tĂ© christianisĂ©. La pierre comporte, creusĂ©e sur une face, une petite niche rectangulaire (32 cm de haut sur 11 cm de large et cm de profondeur) encadrĂ©e de sept trous qui a servi de niche pour une statuette, dĂ©sormais disparue, probablement celle de Sainte-Geneviève patronne de la paroisse[1].

Folklore

Plusieurs lĂ©gendes diverses sont associĂ©es au menhir. Selon l'une, la pierre aurait Ă©tĂ© perdue par Sainte-Geneviève lors de son transport pour la construction d'une chapelle. La tradition la plus courante prĂ©tend que l'on ne peut creuser au pied de la pierre car le diable rebouche le trou au fur et Ă  mesure. Cette tradition transcrit peut-ĂŞtre le fait que le sol très sableux est rĂ©gulièrement nivelĂ© par les eaux de pluie ou lors des crues de la rivière voisine[1]. Selon une curieuse tradition populaire, l'Yerres, qui coule Ă  environ 65 m plus au sud, passait autrefois au pied du menhir[3].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Pierre Savary, « MĂ©galithes du bassin de l'Yerres (S.-et-O., S.-et-M.) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France, vol. 54, nos 11-12,‎ , p. 753 (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Alain BĂ©nard, Les mĂ©galithes de Seine-et-Marne, Conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne, coll. « MĂ©moires archĂ©ologiques de Seine-et-Marne » (no 2-2008), , 146 p. (ISBN 978-2-913853-09-6), p. 32. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Liens internes

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