Pierre Bernhard
Pierre Bernhard ( à Paris 18e – au Kremlin-Bicêtre[1]) est un ancien président de la Fédération sportive des sourds de France, de la Fédération Nationale des Sourds de France et du Comité International des Sports des Sourds (CISS). Il est un des résistants sourds de la Seconde Guerre mondiale.
Pierre Albert Bernhard | |
Pierre Bernhard dans les années 1960 | |
Fonctions | |
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4e Président du Comité International des Sports des Sourds | |
– (10 ans) |
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Prédécesseur | Jens Peter Nielsen |
Successeur | Jerald M. Jordan |
1er président de la Confédération nationale des sourds de France | |
– (3 ans) |
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Successeur | Max Breton |
4e président de la Fédération sportive des sourds de France | |
– (17 ans) |
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Prédécesseur | Eugène Rubens-Alcais |
Successeur | Marcel Alie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 18e, France |
Date de décès | |
Lieu de décès | Le Kremlin-Bicêtre, France |
Nationalité | Français |
Biographie
Enfance
Pierre Bernhard voit le jour le à Paris, sa famille est originaire de Strasbourg. Il entre dans l'Institution nationale des sourds en 1919 et il y reste jusqu'à 1927[2]. Et aussitôt, il entre à l'Étoile Sportive des Sourds-Muets de Paris, un club sportif parisien.
RĂ´le important
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est un des résistants sourds les plus connus. C'est un des dirigeants du club parisien Étoile Sportive des Sourds-Muets de Paris[3] et il organise des réunions clandestines pour les camardes de la résistance française dans les anciens locaux du club. Il est élu quatrième président de la Fédération sportive des sourds de France en 1951[4]. Pierre Bernhard est décoré de la médaille de Chevalier de la légion d'honneur en 1958, il a obtenu une médaille militaire, il reste actif pendant 31 ans pour les activités sportives. En 1961, il est élu au poste du Président du Comité international des sports des Sourds, le deuxième français de l'histoire, après du premier président Eugène Rubens-Alcais[5]. Il est nommé pour le poste de la Confédération nationale des sourds de France en 1966[6].
Déclin de sa santé
En , la santé de Pierre est en difficulté et il n'a pas pu se déplacer à Vidy en suisse pour rencontrer les représentants de Comité international olympique[7]. La santé de Pierre devient inquiétante et il quitte les postes de président de la Fédération sportive des sourds de France en 1968[4], celui de la Fédération nationale des sourds de France en 1969[6] et celui du Comité international des sports des Sourds en 1971[5]. Pierre Bernhard est décédé en 1976 à l'âge de 66 ans. Son corps est enterré au cimetière d'Arcueil.
Distinctions et récompenses
- MĂ©daille militaire
- Chevalier de la légion d'honneur[2]
- MĂ©daille d'honneur en argent de Deaflympics en 1965[8]
- MĂ©daille d'honneur en or de Deaflympics en 1987[8]
- Diplôme d'honneur de l'Université Gallaudet en 1994[9]
- Ordre olympique en Argent en 1995[10]
- Membre honoraire à vie du Comité international des sports des Sourds depuis 1971[11].
Notes et références
- Archives en ligne de Paris, 18e arrondissement, année 1910, acte de naissance no 2056, cote 18N 362, vue 5/31, avec mentions marginales de mariage et de décès
- Journal Saint-Jacques no 44, page 28
- Les sourds, c'est comme ça: ethnologie de la surdimutité, écrit par Yves Delaporte
- La liste des président de Fssf
- La liste des président de CISS
- L'histoire de la Fédération nationale des sourds de France
- La coupe Olympique remise au Comité international des sports silencieux
- Deaflympics - MĂ©daille d'honneur
- Diplôme d'honneur de l'Université Gallaudet « Copie archivée » (version du 10 août 2014 sur Internet Archive)
- Deaf Sports & Deaflympics, en septembre 2008, Page 6
- Deaflympics - Membres honoraires