Pierre Bas
Pierre, Jean-Marie, Simon Bas, né le à Besançon (Doubs) et mort le à Paris 6e[1] - [2], est un homme politique français.
Pierre Bas | |
Fonctions | |
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Maire du 6e arrondissement de Paris | |
– (6 ans et 6 jours) |
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Élection | 13 mars 1983 |
Prédécesseur | Aucun |
Successeur | François Collet |
Député français | |
– (23 ans, 4 mois et 7 jours) |
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Élection | 25 novembre 1962 |
Réélection | 12 mars 1967 30 juin 1968 11 mars 1973 19 mars 1978 14 juin 1981 |
Circonscription | 4e de Paris |
Législature | IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR-UDT, UDR puis RPR |
Prédécesseur | Jean Albert-Sorel |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller de Paris | |
– (23 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Élection | 21 mars 1965 |
Réélection | 21 mars 1971 20 mars 1977 13 mars 1983 |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre Jean-Marie Simon Bas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Besançon (Doubs, France) |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Paris 6e (Île-de-France, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UNR-UDT (1962-1967) UDR (1967-1976) RPR (1976-1986) |
Profession | homme politique, administrateur |
Religion | Catholicisme |
Biographie
Ancien administrateur de la France d'outre-mer en Afrique équatoriale française, attaché parlementaire du secrétaire d'État à la France d'outre-mer en 1955 Maurice Bayrou, chargé de mission au secrétariat général de la Présidence de la République entre 1959 et 1962, conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1962, député de la quatrième circonscription de Paris entre 1962 et 1986 et maire du 6e arrondissement de Paris entre 1983 et 1989 sous l'étiquette gaulliste, et membre de l'Académie des sciences d'outre-mer.
Il est auteur de divers ouvrages dont notamment une Littérature populaire d'inspiration religieuse en Franche-Comté au dix-huitième siècle et un livre consacré au thème de la peine de mort : Par ordre du Sultan, une tête, Hachette, [Paris], 1979. En mars 2012, il publie ses mémoires "Secrets, Manoeuvres, Chocs et Volte-face de Charles de Gaulle à Nicolas Sarkozy" aux Editions Alexandra de Saint-Prix, [Perpignan]. Il est également connu pour avoir giflé François Mitterrand qui avait prétendu l'avoir "sanctionné", étant ministre de la France d'Outre-Mer (Journal Officiel de la République Française - Débats parlementaires - Assemblée nationale - Séance du mercredi 20 mai 1964 - N° 36 A.N. du jeudi 21 mai 1964, page 1279), allégation que Monsieur Mitterrand fut dans l'incapacité de prouver (même journal officiel, page 1297). Ajoutons qu'un député giflant un de ses collègues doit être exclu du Parlement en vertu des articles 70 et 74 du Règlement de l'Assemblée nationale. Monsieur Pierre Bas ne l'a pas été car il a été prouvé qu'il avait été calomnié.
Il a été un des deux spécialistes de l'Afrique qui, outre le ministre et Jacques Foccart, accompagnent le Général de Gaulle dans son grand périple africain d'août 1958. Il est un des artisans des grandes réformes dans les départements et territoires d'Outre-mer. Président de la Région Parisienne, il a obtenu de Georges Pompidou la reprise des travaux Auber-Nation, la création de la ligne B du RER et le prolongement systématique des lignes de métro en banlieue. Il a équipé le 6ème arrondissement, il a fait rendre à la Place de l'Etoile le nom du Général de Gaulle, qu'une coalition avait retiré, et donné le nom du Général au principal aéroport de Paris. Le 15 novembre 1976, il fait refuser par le groupe Paris-Majorité la candidature à la Mairie de Paris de Michel d'Ornano décidée par le Président de la République d'alors qui avait oublié de consulter les conseillers de Paris ou tout au moins leurs dirigeants. Deux mois plus tard, la candidature inattendue et réussie de Jacques Chirac scelle le destin. Par un amendement célèbre supprimant les crédits du bourreau, il fait rouvrir le débat sur l'abolition hermétiquement clos depuis 70 ans. Le 24 novembre 1978, le Gouvernement acculé au vote bloqué avoue clairement que la peine de mort ne peut plus être appliquée en France et elle ne le sera plus. Le 9 octobre 1981, la loi Badinter, historique, vient mettre le droit en accord avec le fait.
Notes et références
- « Pierre Bas - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Pierre Jean-Marie Simon Bas », sur MatchID
Bibliographie
- Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, 1967
Liens externes
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