Pierre-François Olivier de Vézin
Pierre-François Olivier de Vézin (aussi Vésin et Vézain) ( - ) était un maître de forges canadien et officier de route en Louisiane.
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Bibliographie
De Vézin est né à Aingoulaincourt, en Haute-Marne, France de Hugues Olivier et Louise Le Roux. Il est devenu un maître de forges, travaillant d'abord à Sionne, en France. Plus tard, il a été engagé pour enquêter sur les Forges du Saint-Maurice en Nouvelle-France, qui avait été abandonnées depuis 1733. Vézin quitte la France sur le Héros et est arrivé à Québec le . Après un mois d'enquête, de Vézin a envoyé son rapport au ministre de la Marine de France Jean Frédéric Phélypeaux. Il a ajouté une estimation des coûts pour la réutilisation des Forges et a commencé à superviser le développement lui-même.
Carrière
De Vézin et deux anciens partenaires du moulin sont convenus de collaborer, et reçu l'approbation royale en 1736. La société a été créée le avec un total de cinq partenaires, qui ont officiellement signé les papiers portant à la création de la société et de la société pour l'Exploitation des Mines de fer le .
Bien qu'ayant des relations amicales avec les fonctionnaires coloniaux, les projets n'ont pas progressé en douceur et a dépassé le budget. L'Intendant, Gilles Hocquart mit en doute la compétence de Vézin, un doute qui se justifiait : De Vézin avait masqué une erreur concernant le flux utilisé dans les forges. Le fourneau des forges a dû être allumé tout d'abord en , et ce même mois, De Vézin est devenu directeur de la compagnie. L'année suivante, il a fait venir des ouvriers qualifiés de France notamment de Champagne et de Bourgogne, ainsi que son frère, Sieur Darmeville. Elle a été suivie de violentes altercations entre De Vézin et ses partenaires qui le blâment pour le manque de profit dans les Forges et la mauvaise volonté des ouvriers.
Avec la faillite rapide approchant, De Vézin a démissionné le et retourne immédiatement en France. Dans une lettre au roi, datée du , De Vézin s'est offert à regagner les Forges Saint-Maurice. Le roi a recommandé que De Vézin devienne plutôt officier de route dans la Louisiane. Insatisfait de cette position, de Vézin alla en Louisiane, où il a tenté en vain d'exploiter une mine de fer. Il est probablement décédé en France.
Hommage
La rue principale d'Aingoulaincourt, son village de naissance en Haute-Marne, porte son nom.