Pic Guynemer
Le pic Guynemer est un sommet de la Grande Terre, l'île principale des îles Kerguelen dans le sud de l'océan Indien. Il culmine à 1 088 m d'altitude et nommé d'après l'as de la Première Guerre mondiale, Georges Guynemer.
Pic Guynemer | ||
GĂ©ographie | ||
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Altitude | 1 088 m[1] | |
Massif | PĂ©ninsule Loranchet | |
Coordonnées | 49° 07′ 55″ sud, 68° 59′ 09″ est[1] | |
Administration | ||
Pays | France | |
Territoire d'outre-mer | Terres australes et antarctiques françaises | |
District | ĂŽles Kerguelen | |
Géolocalisation sur la carte : îles Kerguelen
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GĂ©ographie
Le sommet se situe dans la partie nord-ouest de la Grande Terre, au nord du glacier Cook et sud de la péninsule Loranchet. Il domine au nord-est la baie Laissez-Porter[2] et au sud-ouest la baie de Penfeld et la baie de L'African. Le mont Mermoz (910 m) se trouve juste au sud.
Histoire
Le sommet est initialement mentionné par les Allemands de l'expédition de la Gazelle (1874) sous le nom de Richthofen-Eis en référence au géologue Ferdinand von Richthofen (1833-1905). Comme beaucoup de toponymes de ce secteur qui ont été dénommés en hommage à des pionniers français de l'aviation par Raymond Rallier du Baty en 1922, il voit son nom changé pour celui de l'aviateur français Georges Guynemer[3] - [4].
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Le nom de la baie Laissez-Porter, francisation du nom anglais initial de Bear up Bay, lui vient du fait qu'elle est très protégée des vents, notamment des puissants vents de l'ouest par le massif où domine le pic Guynemer.
- Georges Guynemer fut un adversaire durant la Première Guerre mondiale du célèbre aviateur allemand Manfred von Richthofen, le « baron-rouge », homonyme fortuit donc au géologue Richthofen duquel était dénommé le sommet. Il n'est pas clair si Rallier du Baty a lui même confondu les deux Richthofen ou voulu éviter la confusion.
- Gracie Delépine, Toponymie des Terres australes, Terres australes et antarctiques françaises / La Documentation française, Paris, 1973, p. 175, consultable sur www.archives-polaires.fr.