Baie Laissez-Porter
La baie Laissez-Porter est une baie du nord-ouest de la Grande Terre, principale île de l'archipel des Kerguelen des Terres australes et antarctiques françaises dans l'océan Indien.
Baie Laissez-Porter | ||
GĂ©ographie humaine | ||
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Pays cĂ´tiers | France | |
Territoire d'outre-mer | Terres australes et antarctiques françaises | |
District | ĂŽles Kerguelen | |
GĂ©ographie physique | ||
Type | Baie | |
Localisation | Océan Indien | |
Coordonnées | 49° 01′ 55″ sud, 69° 01′ 17″ est | |
Subdivisions | Port LĂ©ontine Anse Ring |
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Longueur | 19,7 km | |
Largeur | ||
· Maximale | 3,8 km | |
· Minimale | 0,550 km | |
Géolocalisation sur la carte : îles Kerguelen
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GĂ©ographie
Caractéristiques
Orientée principalement dans un axe sud-nord puis sud-ouest à nord-est, la baie Laissez-Porter sépare la péninsule Loranchet (à l'ouest) de la presqu'île de la Société de géographie (à l'est)[1]. La baie possède deux bras annexes que sont du nord au sud :
- Port LĂ©ontine
- Anse Ring
Prolongement naturel de la baie Blanche, ouvrant sur le golfe Choiseul et l'océan Indien, elle fait face à l'île Saint-Lanne Gramont – qui peut être également considérée comme son début. Large d'environ 2 à 2,5 km en moyenne, elle pénètre profondément entre la péninsule Loranchet et la presqu'île de la Société de géographie – qu'elle délimite et dont elle définit les deux bases – sur environ 20 km.
Un mouillage existe au milieu du bras de Port LĂ©ontine[1].
Toponymie
Le nom de la baie est historiquement donné par les phoquiers anglais et américains qui chassaient dans les Kerguelen et l'avaient nommée Bear Up Bay (assimilable en français « laisser-porter ») dès la fin du XVIIIe siècle ; elle figure sous ce nom sur la carte de John Nunn (en) de 1850. Terme de marine, le « laisser-porter » s'oppose à « venir debout au vent » et a été traduit ainsi en français sur les cartes à partir de 1913 puis confirmé par la commission de toponymie des Kerguelen en 1970[2].
La baie a également porté le nom de la traduction en « baie du Repos » sur les cartes de la marine à partir de 1915[2].
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail..
- Gracie Delépine, Toponymie des Terres australes, éditions La Documentation française, Paris, 1973, p. 203, consultable sur www.archives-polaires.fr.