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Physciaceae

Les Physciaceae (Physciacées) sont une famille de champignons ascomycètes. Il s’agit dans tous les cas de lichens, c'est-à-dire de champignons lichénisés, associés ici à des algues vertes, le plus souvent du genre Trebouxia. Le thalle est d’apparence très variable, le plus souvent foliacé, mais également encroûtant ou fruticuleux[1]. Outre les genres qui y sont traditionnellement classés, les Physciasceae regroupent pour l’instant les représentants des deux anciennes familles des Buelliaceae et des Caliciaceae — au total 44 genres et plusieurs centaines d’espèces[2] — bien que ce regroupement reste matière à débat[3].

Liste des genres

Selon Outline of Ascomycota—2009[2] :

  • Acolium
  • Acroscyphus
  • Amandinea
  • Anaptychia
  • Australiaena
  • Buellia
  • Calicium
  • Coscinocladium
  • Cratiria
  • Culbersonia
  • Cyphelium
  • Dermatiscum
  • Dermiscellum
  • Dimelaena
  • Diploicia
  • Diplotomma
  • Dirinaria
  • Gassicurtia
  • Hafellia
  • Heterodermia
  • Hyperphyscia
  • Hypoflavia
  • Mischoblastia
  • Mobergia
  • Monerolechia
  • Phaeophyscia
  • Phaeorrhiza
  • Physcia
  • Physciella
  • Physconia
  • Pyxine
  • Redonia
  • Rinodina
  • Rinodinella
  • Santessonia
  • Sculptolumina
  • Stigmatochroma
  • Sphinctrinopsis
  • Tetramelas
  • Texosporium
  • Thelomma
  • Tholurna
  • Tornabea
  • Tylophoropsis

Galerie des genres

  • Anaptychia runcinata
    Anaptychia runcinata
  • Buellia subdisciformis
    Buellia subdisciformis
  • Diploicia canescens
    Diploicia canescens
  • Diplotomma chlorophaeum
    Diplotomma chlorophaeum
  • Heterodermia speciosa
    Heterodermia speciosa
  • Hyperphyscia adglutinata
  • Phaeophyscia ciliata
    Phaeophyscia ciliata
  • Rinodina beccariana
    Rinodina beccariana
  • Thelomma mammosum
    Thelomma mammosum

Utilisation

  • Biomonitoring spatio-temporel de la pollution de l'air, par exemple par les mĂ©taux lourds[4];
    On a par exemple suivi les concentrations de 9 mĂ©taux lourds bioaccumulĂ©s par Phaeophyscia hispidula (Ach.) Moberg en Inde. Des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s dans 12 sites diffĂ©rents de la ville de Dehradun (Uttarakhand) ont Ă©tĂ© analysĂ©s. Ils ont rĂ©vĂ©lĂ© une concentration (pour le total des mĂ©taux) la plus Ă©levĂ©e en centre-ville (42,505 ÎĽg/g). La concentration maximale en plomb (Pb) Ă©tait de 12,433 Âµg/g[4]. La mĂŞme espèce dans un site tĂ©moin et de rĂ©fĂ©rence car moins exposĂ© (forĂŞt de Nalapani) contenait pour le total des 9 mĂ©taux une charge environ 40 fois moindre (1,873 ÎĽg/g), avec nĂ©anmoins quand mĂŞme 66,6 Âµg/g de plomb. ComparĂ© aux mĂŞmes analyses faites en 2004 et 2006, ce biomonitoring a montrĂ© une aumgentation considĂ©rable de la pollution de l'air de Dehradun city, principalement attribuĂ©e Ă  la pollution routière qui en 5 ans a fortement augmentĂ©[4].

Références taxonomiques

Références

  1. (en) Cannon, P.F. & Kirk, P.M., 2007. Fungal Families of the World. CABI, Wallingford, (ISBN 0-85199-827-5), p. 278.
  2. (en) Lumbsch, H.T. & Huhndorf, S.M., 2010. Outline of Ascomycota—2009. Fieldiana: Life and Earth Sciences, 1, p. 1-60. Consulter en ligne
  3. (en) Helms, G. & Friedl, T., 2003. Phylogenetic relationships of the Physciaceae inferred from rDNA sequence data and selected phenotypic characters. Mycologia, 95 (6), 1078-1099. Lire en ligne
  4. Manju Rani, Vertika Shukla, D.K. Upreti and G.S. Rajwar, Periodical monitoring with lichen, Phaeophyscia hispidula (Ach.) Moberg in Dehradun city, Uttarakhand, India ; The Environmentalist, 2011, Volume 31, Number 4, Pages 376-381 (résumé)

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