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Pholiote ridée

Cortinarius caperatus

Cortinarius caperatus (autrefois Pholiota caperata), de son nom vernaculaire français, le cortinaire ridé est une espèce de champignons basidiomycètes aujourd'hui classée parmi les cortinaires. À vrai dire, cette espèce d'aspect intermédiaire entre les agarics, les pholiotes, les hébélomes et les cortinaires est passée de genre en genre à plusieurs reprises et a, pendant un temps, constitué un genre à elle seule sous le nom de Rozites caperatus[1].

Taxonomie

Nom binomial accepté

Cortinarius caperatus (Pers.) Fr. 1838

Synonymes

  • Agaricus caperatus Pers. 1796
  • Dryophila caperata (Pers.) QuĂ©l. 1886
  • Pholiota caperata (Pers.) Gillet 1874
  • Rozites caperatus (Pers.) P. Karst. 1879
  • Togaria caperata (Pers.) W.G. Sm. 1908

Noms vernaculaires

Maintenant reclassée dans le genre Cortinarius, cette espèce est passé en français, sous le nom de cortinaire ridé, autrefois Pholiote ridée.

Description du sporophore

  • Chapeau 5 Ă  10-14 cm, arrondi puis s'Ă©talant, jaune roux, ridĂ© vers le bord et couvert radialement de fines mèches fugaces blanches Ă  lĂ©gèrement rosĂ©es. La marge, souvent incurvĂ©e, se fendille avec l'âge.
  • Lames inĂ©gales et fortement dentelĂ©es ; sporĂ©e brun-roux.
  • Pied 8 Ă  12 cm (jusqu'Ă  20 cm) sur 1,5 Ă  2,5 cm, s'Ă©largissant de haut en bas, couleur crème, pelucheux au-dessus d'un anneau (striĂ©, membraneux et tenace) , fibrilleux au-dessous.
  • Chair ferme, crème Ă  rosĂ©e, colorant l'eau en jaune ; odeur et saveur non significatives.

Écologie

Le cortinaire ridé vient d'août à octobre, sous feuillus ou conifères, surtout en montagne mais éventuellement en plaine. Absente de certaines régions, elle peut abonder dans d'autres : son terrain de prédilection est un sol pauvre, acide et sablonneux[2].

Comestibilité

Il s'agit d'un bon comestible à la chair consistante sur les exemplaires jeunes, comparable aux meilleurs agarics, à consommer rapidement car son pied devient fibreux et est facilement véreux[3].

L'espèce a une forte capacité de concentration du césium 137[4].

Espèces proches et confusions possibles

Ce champignon peut par sa couleur évoquer certains hébélomes (de taille généralement plus modeste) et par son port certains cortinaires massifs, des agarics, des leucoagarics ou des phaeolépiotes, mais ne ressemble en fait qu'à lui-même: les rides de ses bords, la couleur claire de son voile de méchules, son anneau strié et son habitat particulier permettent de l'identifier assez aisément.

Galerie

  • Exemplaires jeunes : le voile de mĂ©chules claires est bien visible.
    Exemplaires jeunes : le voile de méchules claires est bien visible.
  • Vieux exemplaires : l'anneau est toujours prĂ©sent, le voile de mĂ©chules claires a disparu, les lames sont très dentelĂ©es et brunies par les spores, la marge est fendue.
    Vieux exemplaires : l'anneau est toujours présent, le voile de méchules claires a disparu, les lames sont très dentelées et brunies par les spores, la marge est fendue.

Notes et références

  1. Rozites caperatus selon Index Fungorum mais Rozites caperata selon d'autres auteurs, dont André Marchand, le genre de ce taxon transitoire n'étant lui-même pas bien établi.
  2. La forêt de Fontainebleau est un des milieux où l'on peut par exemple la trouver en région parisienne.
  3. Jean-Marie Dévaud, « La pholiote ridée est unique en son genre », sur Association suisse des organes officiels de contrôle des champignons (VAPKO), (consulté le ).
  4. CRIIRAD, « Radioactivité, contamination des champignons », sur www.criirad.org,

Voir aussi

Bibliographie

  • Champignons du Nord et du Midi, AndrĂ© Marchand, tome I/IX, Hachette 1971 (ISBN 84-499-0649-0)
  • Les Champignons, Roger Phillips, Ă©ditions Solar 1981 (ISBN 2-263-00640-0)

Liens externes

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