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Philosophie du processus

La philosophie du processus (ou l'ontologie du devenir) identifie la réalité métaphysique avec le changement et le développement. Depuis Platon (mais pas Aristote), de nombreux philosophes ont posé en principe la vraie réalité comme « éternelle », fondée sur les substances permanentes, tandis que les processus sont niés ou subordonnés aux substances éternelles. L'ontologie classique refuse toute réalité complÚte du changement, qui est conçu comme seulement accidentel et pas comme l'élément essentiel[1].

En opposition avec le modĂšle classique de changement comme accidentel ou illusoire, la philosophie du processus considĂšre le changement comme la pierre angulaire de la rĂ©alitĂ© – la pierre angulaire de l'ĂȘtre pensĂ© comme le devenir. Les philosophes modernes qui font appel au processus plutĂŽt qu'Ă  la substance incluent Charles Peirce, Alfred North Whitehead, Robert M. Pirsig, Charles Hartshorne, Arran Gare (en) et Nicholas Rescher. En physique Ilya Prigogine[2] fait la distinction entre « la physique d'ĂȘtre » et « la physique du devenir ». La philosophie du processus couvre non seulement l'intuition et l'expĂ©rience scientifiques, mais peut ĂȘtre utilisĂ©e comme un pont conceptuel pour faciliter les discussions entre religion, philosophie et science[3].

Histoire

Dans la pensée grecque antique

Une premiĂšre expression de ce point de vue apparait dans Les fragments d'HĂ©raclite. Il postule que les antagonismes, áŒĄ ጔρÎčς (lutte, conflit), sont la base sous-jacente de toute rĂ©alitĂ© dĂ©finie par le changement[4]. L'Ă©quilibre et l'opposition des antagonismes comme Ă©tant les bases du changement et de la stabilitĂ© du flux de l'existence.

Au XXe siĂšcle

Au dĂ©but du XXe siĂšcle la philosophie des mathĂ©matiques a Ă©tĂ© entreprise pour dĂ©velopper les mathĂ©matiques comme un systĂšme axiomatique hermĂ©tique, dans laquelle chaque vĂ©ritĂ© pourrait ĂȘtre tirĂ©e logiquement d'un ensemble d'axiomes. Au niveau des fondements des mathĂ©matiques ce projet est interprĂ©tĂ© comme logicisme ou comme faisant partie du programme de formalisme de David Hilbert. Alfred North Whitehead et Bertrand Russell ont tentĂ© de complĂ©ter ce programme avec leur livre Principia Mathematica, qui prĂ©tend construire une thĂ©orie des ensembles logiquement cohĂ©rente sur laquelle se fondent les mathĂ©matiques. Ce projet aurait pu finalement ĂȘtre annulĂ© et ensuite Whitehead a su intuitivement que l'entreprise entiĂšre Ă©tait le corps d'une erreur ontologique primordiale. Il a vu que la science et les mathĂ©matiques luttaient pour surmonter une ontologie de substances et ainsi ne pouvaient pas s'attaquer Ă  des phĂ©nomĂšnes dont la nature est plus correctement comprise comme un « processus ». Ceci a abouti au travail sur la philosophie du processus, le Processus et rĂ©alitĂ© d'Alfred North Whitehead[5], un travail qui continue celui commencĂ© par Hegel, mais dĂ©crivant une ontologie dynamique plus complexe et fluide.

La pensĂ©e du processus dĂ©crit la vĂ©ritĂ© comme un mouvement Ă  l'intĂ©rieur et au travers de dĂ©terminants (vĂ©ritĂ© hĂ©gĂ©lienne), plutĂŽt que dĂ©crire ces dĂ©terminants comme des concepts fixes ou « des choses » (vĂ©ritĂ© platonicienne). Depuis Whitehead, la pensĂ©e du processus s'est distinguĂ©e de celle de Hegel en ce qu'elle dĂ©crit les entitĂ©s qui surgissent ou s'unissent dans « le devenir », plutĂŽt qu'ĂȘtre simplement dialectiquement dĂ©terminĂ©es Ă  partir de dĂ©terminants posĂ©s en principe. Ces entitĂ©s sont mentionnĂ©es comme « les complexes des occasions d'expĂ©rience ». Elle s'est aussi distinguĂ©e comme n'Ă©tant pas nĂ©cessairement conflictuelle ou en opposition dans son fonctionnement. Le processus peut ĂȘtre intĂ©grateur, destructif ou les deux ensemble, tenant compte des aspects d'interdĂ©pendance, d'influence et de confluence, et abordant la cohĂ©rence par des Ă©vĂšnements universels aussi bien que particuliers. De plus, les cas d'occasions dĂ©terminĂ©es d'expĂ©rience, tandis que toujours Ă©phĂ©mĂšre, n'en sont pas moins vues comme importantes pour dĂ©finir le type et la continuitĂ© de ces occasions d'expĂ©rience qui en dĂ©coulent ou y sont liĂ©s.

Le ProcÚs et réalité de Whitehead

À 63 ans, Alfred North Whitehead commence Ă  enseigner Ă  Harvard et Ă  Ă©crire sur le processus et la mĂ©taphysique[6].

Dans son livre Science and the Modern World[7], il note que les intuitions humaines et l'expĂ©rimentation de la science, l'esthĂ©tique, l'Ă©thique et la religion influencent la vision du monde d'une communautĂ©, mais que depuis les derniers siĂšcles la science domine la sociĂ©tĂ© occidentale. Whitehead a cherchĂ© une cosmologie holistique, complĂšte, qui fournit une thĂ©orie systĂ©matique de description du monde qui pourrait ĂȘtre utilisĂ©e pour les intuitions humaines diverses acquises par des expĂ©riences non seulement scientifiques mais aussi Ă©thiques, esthĂ©tiques et religieuses[3]. Whitehead a aussi Ă©tĂ© influencĂ© par le philosophe français Henri Bergson (1859–1941). La philosophie du processus a influencĂ© certains modernistes, comme D. H. Lawrence, William Faulkner et Charles Olson.

La métaphysique du processus

Le processus métaphysique élaboré dans Process and Reality[5] pose en principe une ontologie qui est basée sur les deux sortes d'existence d'entité, celui d'entité actuelle et celui d'entité abstraite ou abstraction.

L'entité actuelle est un terme utilisé par Whitehead pour démontrer les réalités fondamentales qui définissent toutes choses[8]. Les entités actuelles sont des groupes d'événements qui définissent la réalité[9]. Les entités actuelles n'abordent pas la substance d'une chose mais parlent de comment cette chose se réalise[9]. L'Univers est la résultante d'une série d'entités actuelles inter-reliées [9] - [10].

Pour Whitehead, le principe abstrait suprĂȘme d'existence rĂ©elle est la crĂ©ativitĂ©. La crĂ©ativitĂ© est un terme utilisĂ© par Whitehead pour dĂ©montrer une force dans l'Univers qui permet la crĂ©ation d'entitĂ©s actuelles nouvelles fondĂ© sur d'autres entitĂ©s actuelles[9]. La crĂ©ativitĂ© est le principe de nouveautĂ©[8]. Mis en Ă©vidence dans ce qui peut ĂȘtre appelĂ© la causalitĂ© singuliĂšre. Ce terme peut ĂȘtre opposĂ© au terme causalitĂ© nomique. Un exemple de causalitĂ© singuliĂšre est que je me suis rĂ©veillĂ© ce matin parce que mon rĂ©veil a sonnĂ©. Un exemple de causalitĂ© nomique est que les rĂ©veils rĂ©veillent gĂ©nĂ©ralement les gens le matin. Aristote considĂšre la causalitĂ© singuliĂšre comme causalitĂ© efficiente. Pour Whitehead il y a beaucoup de causes singuliĂšres qui contribuent Ă  un Ă©vĂ©nement. Une cause singuliĂšre d'ĂȘtre rĂ©veillĂ© par mon rĂ©veil est de s'ĂȘtre endormi prĂšs de celui-ci jusqu’à ce qu'il sonne.

Une entitĂ© actuelle est un terme philosophique gĂ©nĂ©ral pour un dĂ©tail individuel, dĂ©terminĂ© et complĂštement concret, du monde existant ou de l'Univers d'entitĂ©s variables considĂ©rĂ©es en termes de causalitĂ© singuliĂšre ou de l'univers des entitĂ©s variables d'Aristote considĂ©rĂ©es en termes de causalitĂ© singuliĂšre, dont des propositions catĂ©goriques peuvent ĂȘtre faites. La contribution la plus profonde et radicale de Whitehead Ă  la mĂ©taphysique est son invention d'une meilleure façon de choisir les entitĂ©s actuelles. Whitehead choisit une façon de dĂ©finir les entitĂ©s actuelles qui les rendent toutes semblables Ă  une exception prĂšs.

Par exemple, pour Aristote, les entités actuelles étaient des substances, comme pour Socrate. En plus de l'ontologie des substances d'Aristote, un autre exemple d'une ontologie qui pose en principe des entités actuelles est dans la théorie des monades de Gottfried Wilhelm Leibniz.

Les entités actuelles de Whitehead

Pour Whitehead, les entités actuelles sont les seuls éléments fondamentaux de réalité.

Les entités actuelles ont deux types, temporelles et non-temporelles.

Sauf une exception, toutes les entitĂ©s actuelles pour Whitehead sont temporelles et sont des occasions d'expĂ©rience (qui ne doivent pas ĂȘtre confondues avec la conscience). Une entitĂ©, gĂ©nĂ©ralement vu comme un simple objet concret et qu'Aristote voyait comme une substance, est, dans cette ontologie, considĂ©rĂ©e composĂ©e d'occasions d'expĂ©rience infinies. Pour lui il n'y a qu'une exception, une entitĂ© actuelle qui est Ă  la foi temporelle et intemporelle, Dieu, objectivement immortel ainsi qu'immanent. Il est objectivĂ© dans chaque entitĂ© actuelle bien que n'Ă©tant pas lui-mĂȘme un objet.

Les occasions d'expĂ©rience ont quatre catĂ©gories. La premiĂšre est les processus du vide physique comme la propagation des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques ou l'influence gravitationnelle. La seconde est associĂ©e Ă  la maniĂšre inanimĂ©e. La troisiĂšme est associĂ©e aux organismes vivants. La quatriĂšme est associĂ©e au mode de reprĂ©sentation de l'immĂ©diatetĂ©, qui signifie plus ou moins ce qui est souvent appelĂ© les qualia de l'expĂ©rience subjective. À notre connaissance l'expĂ©rience du mode de reprĂ©sentation de l'immĂ©diatetĂ© se produit seulement chez les animaux les plus Ă©voluĂ©s. Les entitĂ©s actuelles de Whitehead sont de cette derniĂšre catĂ©gorie, les autres catĂ©gories n'ont pas cette caractĂ©ristique.

Dans cette ontologie il n'y a pas de dualitĂ© esprit-matiĂšre parce que l'esprit est considĂ©rĂ© comme une abstraction d'une occasion d'expĂ©rience qui a aussi un aspect matĂ©riel, qui est simplement une autre abstraction de celle-ci; ainsi l'aspect mental et l'aspect matĂ©riel sont des abstractions de la mĂȘme occasion concrĂšte d'expĂ©rience. Le cerveau ne fait partie du corps, les deux Ă©tant les abstractions d'objets physiques persistants, aucun n'Ă©tant une entitĂ© actuelle. Quoique non reconnu par Aristote, il y a des Ă©vidences biologique dĂ©crites par Galien[11], que le cerveau humain est le siĂšge essentiel de l'expĂ©rience humaine du mode de reprĂ©sentation de l'immĂ©diatetĂ©. Nous pouvons dire que le cerveau a une composante matĂ©rielle et une mentale, les trois Ă©tant des abstractions de leurs occasions d'expĂ©rience constitutives, lesquelles sont des entitĂ©s actuelles.

Les entitĂ©s actuelles ont leur dimension respective de temps. Potentiellement chaque occasion d'expĂ©rience est causalement consĂ©cutive Ă  chaque autre occasion d'expĂ©rience qui la prĂ©cĂšde dans le temps et a pour consĂ©quences causales les autres occasions d'expĂ©rience qui la suivent dans le temps; Ainsi on dit que les occasions d'expĂ©rience de Whitehead sont des 'fenĂȘtres', contrairement aux monades « sans fenĂȘtres » de Leibniz. Chaque occasion d'expĂ©rience est causalement influencĂ©e par les occasions d'expĂ©riences antĂ©rieures et influence causalement les occasions d'expĂ©rience futures. Une occasion d'expĂ©rience consiste en un processus d'interaction avec d'autres occasions d’expĂ©rience. C'est ce processus que dĂ©crit la philosophie de processus.

La rĂ©sultante de causalitĂ© obĂ©it Ă  la rĂšgle habituelle selon laquelle les causes prĂ©cĂšdent les effets dans le temps. Quelques paires de processus peuvent ne pas ĂȘtre connectĂ©es par des relations de cause Ă  effet, on dit alors qu'ils sont sĂ©parĂ©s dans l'espace. Ceci concorde parfaitement avec le point de vue de la thĂ©orie de la relativitĂ© restreinte d'Einstein et avec la gĂ©omĂ©trie de Minkowski de l'espace-temps[12]. Il est clair que Whitehead a respectĂ© ces idĂ©es, comme on peut le voir dans son livre de 1919 An Enquiry concerning the Principles of Natural Knowledge[13], ainsi que dans Process and Reality. Dans cette optique le temps est relatif Ă  un cadre de rĂ©fĂ©rence inertiel, des cadres de rĂ©fĂ©rence diffĂ©rents dĂ©finissant des versions diffĂ©rentes de temps.

Les entitĂ©s actuelles sont logiquement atomiques dans le sens oĂč une occasion d'expĂ©rience ne peut pas ĂȘtre sĂ©parĂ© en deux autres occasions d'expĂ©rience. Cette sorte d'atomicitĂ© logique est parfaitement compatible avec une quantitĂ© indĂ©finie de chevauchements spatiotemporels d'occasions d'expĂ©rience. On peut expliquer cette sorte d'atomicitĂ© en disant qu'une occasion d'expĂ©rience a une structure causale interne qui ne peut pas en ĂȘtre reproduite dans chacune des deux sections complĂ©mentaire de sa division. En ce sens les substances individuelles d'Aristote sont atomiques[14]. Cette atomicitĂ© signifie qu'une entitĂ© actuelle ne peut pas ĂȘtre une partie d'une autre entitĂ© actuelle, une entitĂ© actuelle n'est pas composĂ©e d'un ensemble dĂ©fini de parties sĂ©parables qui sont aussi des entitĂ©s actuelles. NĂ©anmoins, une entitĂ© actuelle peut contenir une quantitĂ© indĂ©finie d'autres entitĂ©s actuelles.

Nexus est un terme utilisé par Whitehead pour mettre en évidence le réseau d'entités actuelles de l'Univers[8]. Des entités actuelles se combinent et forment d'autres entités actuelles[9]. Lors de la naissance d'une entité actuelle, les entités actuelles qui la génÚrent sont définies comme étant un nexus[8].

Les abstractions de Whitehead

Les abstractions de Whitehead sont des entitĂ©s conceptuelles abstraites ou dĂ©rivĂ©es et fondĂ©es sur ses entitĂ©s actuelles. Ces abstractions sont les seules entitĂ©s qui peuvent ĂȘtre actuelles mais ne sont pas des entitĂ©s actuelles.

Une abstraction est une entité conceptuelle qui implique plus d'une entité actuelle. L'ontologie de Whitehead se réfÚre aux collections structurés d'entités actuelles à un nexus d'entités actuelles. La collection d'entités actuelles dans un nexus fait ressortir un certain aspect de ces entités, cette mise en évidence est une abstraction, parce certains aspects des entités actuelles sont soulignés ou entrainés hors de leur actualité, tandis que d'autres aspects sont accentués.

Les objets éternels est un terme utilisé par Whitehead pour montrer les possibilités du potentiel pur qui seraient le principe de formation des entités actuelles[8]. Chaque forme de l'entité actuelle présuppose l'existence d'un principe qui lui donne une certaine forme [9].

Whitehead suppose un nombre indéfini d'objets éternels. Le nombre deux est un exemple d'objet éternel. Whitehead soutient que des objets éternels sont des abstractions d'un degré trÚs élevé d'abstraction. Beaucoup d'abstractions, y compris les objets éternels, sont les ingrédients potentiels des processus.

La relation entre entités actuelles et abstractions exposées dans le principe ontologique

Pour Whitehead, en plus de sa génération temporelle par les entités actuelles, on peut considérer un processus comme une concrescence d'ingrédients abstraits, les objets « éternels ».

Le principe ontologique de Whitehead est que, quoi que la réalité appartient à une abstraction, elle est dérivée des entités actuelles sur lesquelles elle est fondée ou dans lesquelles elle est constituée.

La Causalité et concrescence d'un processus

La concrescence est un terme utilisĂ© par Whitehead pour montrer le processus de formation conjointe d'une entitĂ© actuelle qui Ă©tait sans forme, mais Ă©tant sur le point de se manifester elle-mĂȘme dans une entitĂ© actuelle satisfaisante basĂ©e sur des donnĂ©es ou comme informations sur l'Univers [15]. Le processus de formation d'une entitĂ© actuelle est basĂ© sur des donnĂ©es existantes. Le processus de concrĂ©tion peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un processus subjectif[9].

La donnée est un terme utilisé par Whitehead pour montrer les variantes différentes d'informations possédées par l'entité actuelle. Dans la philosophie du processus, la donnée est obtenue par les événements de concrescence. Chaque entité actuelle a une diversité de données[8] - [9].

Notes et références

  1. Anne Fagot-Largeault, cours du 7 décembre 2006 au CollÚge de France, premiÚre partie d'une série de cours sur l'ontologie du devenir.
  2. Ilya Prigogine, From being to becoming, W.H. Freeman and Company, San Francisco, 1980.
  3. Jeremy R. Hustwit, « Process Philosophy », Internet Encyclopedia of Philosophy, , p. 2.a. In Pursuit of a Holistic Worldview.
  4. Wheelwright, P. (1959). Heraclitus, Oxford University Press, Oxford UK, (ISBN 0-19-924022-1), p. 35 ; cf. Jean-Claude Dumoncel et Michel Weber, Whitehead ou Le Cosmos torrentiel. Introductions Ă  ProcĂšs et rĂ©alitĂ©, Louvain-la-Neuve, Éditions Chromatika, 2010.
  5. (en) A. N. Whitehead, Process and Reality, Macmillan, New York, 1929.
  6. (en) « Alfred North Whitehead »
  7. (en) Alfred North Whitehead, Science and the modern world, Lowell lectures, 1925, New York: The Macmillan company.
  8. (en) Robert Audi, The Cambridge Dictionary of Philosophy, Cambridge: The Press Syndicate of the University of Cambridge, 1995, p. 851-853.
  9. John B. Cobb and David Ray Griffin. 1976, Process Theology, An Introduction. Philadelphia: The Westminster Press.
  10. John B. Cobb, Lexique whiteheadien. Les catĂ©gories de ProcĂšs et rĂ©alitĂ© [2008]. Traduction de Henri Vaillant, relue par Emeline Deroo, Ă©ditĂ©e et prĂ©facĂ©e par Michel Weber, Louvain-la-Neuve, Les Éditions Chromatika, 2010.
  11. Siegel, R.E. (1973). Galen: On Psychology, Psychopathology, and Function and Diseases of the Nervous System. An Analysis of his Doctrines, Observations, and Experiments, Karger, Basel, (ISBN 978-3-8055-1479-8).
  12. Naber, G.L. (1992). The Geometry of Minkowski Spacetime. An Introduction to the Mathematics of the Special Theory of Relativity, Springer, New York, (ISBN 978-0-387-97848-2)
  13. Whitehead, A.N. (1919). An Enquiry concerning the Principles of Natural Knowledge, Cambridge University Press, Cambridge UK.
  14. Graham, D.W. (1987). Aristotle's Two Systems, Oxford University Press, Oxford UK, (ISBN 0-19-824970-5), Chapter 2.
  15. Robert Audi. 1995, The Cambridge Dictionary of Philosophy. Cambridge: The Press Syndicate of the University of Cambridge.

Annexes

Articles connexes

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