Philippe Martel
Philippe Martel, né le à Paris, est un historien français, spécialiste de l'histoire de l'espace occitan.
Biographie
Né à Paris d'une famille originaire des Alpes-de-Haute-Provence, il y effectue ses études secondaires et supérieures. Agrégé d'histoire (1974), il enseigne dans le secondaire à Aubervilliers, tout en poursuivant ses études supérieures. Il soutient une thèse de 3e cycle intitulée La croisade contre les Albigeois et ses historiens à l'EHESS (1980). Chargé de cours à l'université de Paris-VIII, il obtient un doctorat d'État en 1993, sous la direction de Maurice Agulhon (Les Félibres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion, 1850-1914)[1]. Il intègre le CNRS et termine sa carrière au département d'occitan de l'université de Montpellier (2009-2016)[2] - [3] - [1], Une large partie de ses travaux, faisant le lien entre sociolinguistique et histoire, est rassemblée dans son ouvrage Études de langue et d’histoire occitanes, paru en 2015[4].
Il a été membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire[5].
Publications
- Félibres et Félibrige, 1876-1947: Radioscopie d'une organisation. Saint-Denis, Paris VIII, Cahiers de recherches du département des langues et cultures opprimées et minorisées, 1984, 54 pp.
- La charte de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1987, 11 pp.
- L'Écrit d'oc dans la Vallée de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1988, 16 pp.
- La Montagne et l'idiome natal des années 1780 à 1830, (avec René Merle), Toulon, Société d'études historiques du texte dialectal, 1989, 62 pp.
- Jacques Bres et Philippe Martel (Cahiers de praxématique), Les noms de Montpellier, Montpellier, Robert Lafont, coll. « Le fil du discours », , 256 p., 15 × 21 cm (ISBN 2-84269-430-9, présentation en ligne, lire en ligne)
- (Avec Pierre Boutan et Georges Roques), Enseigner la RĂ©gion, Paris, l'Harmattan, 2001, 359 pp.
- Les Cathares et l'histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992), Toulouse, Privat, 2002, 203 pp.
- L'école française et l'occitan ; le sourd et le bègue, Montpellier, PULM, 2007, 190 pp[6].
- Les FĂ©libres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion 1850-1914. Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, 689 pp.
- (Avec Philippe Gardy) Mémoires de pauvres. Autobiographies en vers au XIXe siècle, s.l., GARAE/Hésiode, 2010, 576 pp[3].
Références
- Rémy Gasiglia, « Philippe Martel, Les Félibres et leur temps. Renaissance d’oc et opinion (1850-1914) », Lengas. Revue de sociolinguistique, no 69,‎ , p. 153–155 (ISSN 0153-0313, DOI 10.4000/lengas.388, lire en ligne, consulté le )
- CV sur le site de l'équipe de recherche Langues, Littératures, Arts et Cultures des Suds de l'Université Paul-Valéry, Montpellier 3.
- Pierre Pasquini, « Aspirations méridionales. Les félibres en quête de reconnaissance :Martel (Philippe), Les félibres et leur temps. Renaissance d’Oc et opinion (1850-1914), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2010 », Annales du Midi, vol. 124, no 278,‎ , p. 283–285 (lire en ligne, consulté le )
- James Costa, « Philippe Martel, Études de langue et d’histoire occitanes, Limoges, Lambert Lucas, 2015, 400 p. », Langage et société, vol. 163, no 1,‎ , p. 198 (ISSN 0181-4095 et 2101-0382, DOI 10.3917/ls.163.0198, lire en ligne, consulté le )
- « Adhérents du CVUH », sur blogspot.fr (consulté le ).
- Hervé Terral, « Philippe Martel, L’école française et l’occitan. Le sourd et le bègue », Lengas, no 65,‎ , p. 211–214 (ISSN 0153-0313 et 2271-5703, DOI 10.4000/lengas.916, lire en ligne, consulté le )