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Philippe Gillet

Philippe Gillet, né le à Strasbourg, est un géophysicien et géologue français. Il est, depuis , le vice-président pour les affaires académiques[1] de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, dont il assure la présidence par intérim du au [2].

Il fut précédemment directeur de l'École normale supérieure de Lyon de 2003 à 2007 puis directeur de cabinet de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche du gouvernement François Fillon, entre et .

Biographie

En 1979, Philippe Gillet est admis à l'École normale supérieure de Paris où il suit un cursus de géophysique (licence, maîtrise et DEA obtenus aux universités Paris VI et Paris VII). Il se lance à cette période dans l’étude des processus géologiques de hautes pressions, domaine qu’il ne quittera plus par la suite. En 1983, il soutient une thèse de troisième cycle de géophysique interne et géochimie consacrée à la déformation et aux transformations de phases dans une cellule à enclumes de diamant. En 1987, il soutient à l'université de Rennes 1 une thèse de docteur d'État en Sciences de la Terre.

Entre 1984 et 1992, Philippe Gillet est successivement assistant puis professeur de géophysique à l’université Rennes I. En 1991, il devient directeur de l'Institut de Géologie de Rennes.

En 1992, il devient professeur de sciences de la terre à l'École normale supérieure de Lyon dont il prend la direction des études en 1998 puis la direction de 2003 à 2007.

Au-delà de ses fonctions d’enseignant, de chercheur et de directeur d’établissement, Philippe Gillet a assumé les responsabilités de directeur de laboratoire (laboratoire de sciences de la Terre de 1995 à 1999), de directeur scientifique de département du CNRS (INSU, 2001-2003), de président du Pôle universitaire de Lyon (de 2004 à 2007) et de président du synchrotron soleil (de 2001 à 2007). Il a aussi présidé l'Agence nationale de la recherche en 2007.

Entre et , il est le directeur de cabinet de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche du gouvernement François Fillon. Il participe à ce titre à la préparation de la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités, aux réformes concernant la recherche, à l’élaboration de la Stratégie nationale pour la recherche et l'innovation et à la réflexion sur le « Grand emprunt » pour ce qui concerne les universités, la recherche et l’innovation.

Il prend la fonction de vice-président pour les affaires académiques de l'EPFL en . Il y est, par ailleurs, professeur et directeur du laboratoire de sciences de la Terre et des planètes[3]. Il assure la présidence par intérim de l'EPFL du au .

Les travaux de recherche de Philippe Gillet couvrent des champs disciplinaires aussi variés que la physique des minéraux à hautes pressions, l'évolution des chaînes de montagnes, les interactions entre bactéries et minéraux et l’étude des planètes, astéroïdes, météorites et poussières planétaires. C’est dans le cadre de ce dernier thème que Philippe Gillet a été associé au projet scientifique international « Stardust ». Il est l'auteur de plus d'une centaine de publications scientifiques dans des revues à comités de lecture.

Philippe Gillet est marié et père de deux enfants.

Mandats

Distinctions

Liens externes

Références

  1. http://actualites.epfl.ch/presseinfo-com?id=832 Nomination en tant que vice-président de l'EPFL
  2. « Philippe Gillet à la tête de l’EPFL pendant six mois », sur portail du Gouvernement suisse, (consulté le )
  3. (en) « Earth and Planetary Science Laboratory », sur EPFL (consulté le )
  4. « Organigramme », sur INRA (consulté le )
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