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Université de Lyon

forme de regroupement d'établissement d'enseignement supérieur dans la région de Lyon, prenant la forme d'une « communauté d'universités et d'établissements », créée en 2015

Cet article est consacré à la communauté d'universités et établissements Université de Lyon. Pour les articles concernant les universités voir université Lyon 1, université Lyon 2, université Lyon 3 ; pour l'université de Lyon qui a existé entre 1896 et 1969 voir université de Lyon (Histoire).

L'universitĂ© de Lyon (UdL) est une communautĂ© d'universitĂ©s et Ă©tablissements (Comue) qui fĂ©dĂšre onze Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur et de recherche de Lyon et Saint-Étienne ainsi que le CNRS, et a pour vocation de promouvoir la qualitĂ© des formations et des recherches menĂ©es en leur sein.

Université de Lyon
Logo Université de Lyon.png
Image dans Infobox.
Histoire et statut
Fondation
2007 : PRES
Dates-clés
2015 : devient une COMUE
Type
Forme juridique
Président
Khaled Bouabdallah (d) (depuis )
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
120 000
Localisation
Ville
Pays

Historique

Le PĂŽle universitaire de Lyon a commencĂ© son activitĂ© en 1995. Il s'agit alors d'un GIP – Groupement d'intĂ©rĂȘt public – qui comprend 15 Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur et de recherche : les universitĂ©s Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), LumiĂšre Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3, l'École normale supĂ©rieure de Lyon, l'École Centrale de Lyon, l'INSA de Lyon, l'École nationale supĂ©rieure des sciences de l'information et des bibliothĂšques, l'École nationale vĂ©tĂ©rinaire de Lyon, l'Institut catholique de Lyon, l'EM Lyon, l'Institut polytechnique de Lyon, l'Institut universitaire de formation des maĂźtres de l'acadĂ©mie de Lyon et l'École nationale des travaux publics de l'État. Un pĂ©rimĂštre qui reprĂ©sente 129 000 Ă©tudiants, 11 500 enseignants et enseignants-chercheurs et 510 laboratoires privĂ©s et publics[1].

Par ce rapprochement, ces universités, instituts et grandes écoles lyonnaises se sont dotées d'une plateforme de concertation leur permettant de mener des projets mutualisés dans des domaines précis : stratégie internationale et accueil des étudiants étrangers, valorisation du potentiel de recherche du site et participation au développement économique local, intégration des étudiants à la vie lyonnaise, développement de nouvelles technologies de l'enseignement et partage des savoirs avec le grand public (culture scientifique, technique et industrielle). Il s'agit également de promouvoir le site universitaire aux niveaux local, national et international.

En 2007, le PĂŽle universitaire de Lyon connaĂźt une premiĂšre Ă©volution en devenant un pĂŽle de recherche et d'enseignement supĂ©rieur (PRES) – sous la forme d’un Ă©tablissement public de coopĂ©ration scientifique[2]. DĂ©nommĂ© dĂ©sormais « UniversitĂ© de Lyon » (UdL), le groupement voit son pĂ©rimĂštre modifiĂ© et progressivement Ă©tendu jusqu'Ă  vingt membres, accueillant des Ă©tablissements stĂ©phanois et des centres de recherche. Ainsi, aux trois universitĂ©s dĂ©jĂ  prĂ©sentes s'ajoute l'UniversitĂ© Jean Monnet Saint-Étienne. L'École normale supĂ©rieure de Lyon et l'École normale supĂ©rieure Lettres et Sciences humaines ne forment plus qu'une seule entité : l'ENS de Lyon. L'École vĂ©tĂ©rinaire de Lyon devient VetAgro Sup. L'Institut universitaire de formation des maĂźtres de l'acadĂ©mie de Lyon devient une composante de l'UCBL. L'Institut national de recherche pĂ©dagogique devient IFĂ© – Institut français de l'Ă©ducation – et intĂšgre l'ENS de Lyon. Enfin, l'École nationale supĂ©rieure des Mines de Saint-Étienne, le CNRS, Sciences Po Lyon, l'École nationale d'ingĂ©nieurs de Saint-Étienne, l'École nationale supĂ©rieure d'architecture de Saint-Etienne, l'École nationale supĂ©rieure d'architecture de Lyon, l'École nationale supĂ©rieure des arts et techniques du thĂ©Ăątre et le Conservatoire national supĂ©rieur de musique et de danse de Lyon rejoignent l'UdL.

Ce nouveau statut confĂšre Ă  l'originelle plateforme de concertation de nouvelles missions. Parmi celles-ci, la prise en charge du doctorat, la labellisation de masters dĂ©livrĂ©s conjointement par plusieurs de ses membres, la gestion d'Ă©quipements partagĂ©s, le suivi de l'insertion professionnelle des Ă©tudiants ou encore la valorisation des activitĂ©s de recherche de ses Ă©tablissements... DĂ©sormais, la production scientifique rĂ©alisĂ©e dans les Ă©tablissements membres du pĂŽle est signĂ©e « UniversitĂ© de Lyon » en premiĂšre mention, conjointement Ă  la signature de l'Ă©tablissement concernĂ©. Plus gĂ©nĂ©ralement, l'UniversitĂ© de Lyon permet la mise en Ɠuvre de grands projets communs et reprĂ©sente ses membres auprĂšs des entreprises, des collectivitĂ©s et des rĂ©seaux de recherche.

En application de la Loi relative Ă  l'enseignement supĂ©rieur et Ă  la recherche du , l'UniversitĂ© de Lyon devient une CommunautĂ© d'universitĂ©s et Ă©tablissements (ComUE), un groupement confĂ©dĂ©ral au statut d'Établissement public Ă  caractĂšre scientifique, culturel et professionnel. La ComUE est approuvĂ©e le par le Conseil d'administration de l'UdL. Les statuts sont approuvĂ©s par un dĂ©cret signĂ© le [3]

Un projet de fusion d’établissements dans le cadre de l’initiative d'excellence UniversitĂ© de Lyon provoque des refus successifs de l’universitĂ© Lyon 2, INSA Lyon et UniversitĂ© Jean Monnet Saint-Étienne [4]. Finalement, l'IDEX est annulĂ©e le par le MinistĂšre[5].

Membres et associés

Les membres fondateurs et associés sont les suivants[3],[6]:

Missions de l'Université de Lyon

L'UniversitĂ© de Lyon reprend une grande partie des missions qui lui Ă©taient confiĂ©es par ses Ă©tablissements lorsqu'elle Ă©tait un PRES, en allant toutefois plus loin. Ainsi, elle coordonne l’offre de formations et la stratĂ©gie de recherche et de transfert de technologies de ses membres. Elle est Ă  prĂ©sent habilitĂ©e Ă  dĂ©livrer le diplĂŽme de doctorat "UniversitĂ© de Lyon" et confie la dĂ©tection et la mise sur le marchĂ© Ă©conomique des innovations issues des laboratoires de ses Ă©tablissements Ă  sa sociĂ©tĂ© d'accĂ©lĂ©ration du transfert de technologies (SATT) Pulsalys. Elle veille Ă  l'amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie des Ă©tudiants et assure la promotion du site universitaire lyonnais et stĂ©phanois aux niveaux national et international. Enfin, elle facilite l’accĂšs des citoyens Ă  la recherche acadĂ©mique via manifestations culturelles et scientifiques et dispositifs de travail collaboratif.

Lyon Cité Campus

L’opĂ©ration Campus est un appel d’offres lancĂ© par le ministĂšre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche du . Le cadre gĂ©nĂ©ral visait la rĂ©novation de certains sites universitaires.

Le projet « Lyon CitĂ© Campus[7] : la dynamique d’une nouvelle université », prĂ©sentĂ© par l’UniversitĂ© de Lyon Ă  cet appel d’offres, a Ă©tĂ© retenu parmi les 46 dossiers dĂ©posĂ©s par les Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur et de recherche, pour les campus LyonTech-la Doua (Science et technologie au service du dĂ©veloppement durable) et Charles MĂ©rieux (Biosciences et Sciences humaines et sociales). Il s'agit de restructurer et rĂ©nover ces deux sites, et crĂ©er 1 600 logements Ă©tudiants, des restaurants universitaires et des lieux destinĂ©s Ă  la recherche et Ă  l’innovation, pour un budget global estimĂ© Ă  700 millions d’euros.

Investissements d’avenir

L’UniversitĂ© de Lyon porte, au nom de ses Ă©tablissements membres, un certain nombre de grands projets relatifs aux investissements d'avenir pour lesquels elle a obtenu prĂšs d’un milliard d’euros de financement.

À la suite d'un appel Ă  projets du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, l’UdL – alors PRES – a portĂ© le projet Initiative d'excellence (IDEX) Lyon Saint‐Étienne. PrĂ©sĂ©lectionnĂ©e lors de la deuxiĂšme vague de l'appel mais non labellisĂ©e (), l'UniversitĂ© de Lyon bĂ©nĂ©ficie d'un soutien de la part de l'État en vue d'une prochaine labellisation. 13 Ă©tablissements membres de l’UniversitĂ© de Lyon ont signĂ© la charte IDEX Lyon Saint‐Étienne : UniversitĂ© Claude Bernard Lyon 1, UniversitĂ© LumiĂšre Lyon 2, UniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3, UniversitĂ© Jean Monnet Saint‐Étienne, ENS de Lyon, École Centrale Lyon, Sciences Po Lyon, VetAgro Sup, École nationale supĂ©rieure d’architecture de Lyon, CPE Lyon, INSA de Lyon, École nationale des travaux publics de l'État, École nationale d'ingĂ©nieurs de Saint‐Étienne.

En , les premiĂšres actions ont Ă©tĂ© lancĂ©es. En , le nom dĂ©finitif du programme a Ă©tĂ© adopté : il s'agit du Programme Avenir Lyon Saint-Étienne[8].

L'IDEX est annulée le par le MinistÚre[5].

Les autres projets en liens avec les investissements d’avenir sont :

Le projet IDEX Lyon Saint-Étienne

Une dĂ©lĂ©gation, composĂ©e de Khaled Bouabdallah, prĂ©sident de l'universitĂ© de Lyon, Jean-François Pinton, prĂ©sident de l’école normale supĂ©rieure de Lyon, FrĂ©dĂ©ric Fleury, prĂ©sident de l'universitĂ© Claude-Bernard-Lyon-I, Eric Maurincomme, directeur de l'institut national des sciences appliquĂ©es de Lyon et Alain Schuhl, directeur de l'institut de physique du CNRS est auditionnĂ©e par un jury international Ă  Paris le aprĂšs le dĂ©pĂŽt du dossier de candidature de l'Ă©tablissement pour l'IDEX[9]. AprĂšs un premier avis positif du jury, l'universitĂ© de Lyon doit finaliser son dossier pour fin [10]. À la suite d'une rĂ©union le , la condition d'unification de tous les Ă©tablissements n'est toujours pas assurĂ©e : deux universitĂ©s se dĂ©solidarisent du projet[11]. MĂȘme si le conseil d'administration de l'universitĂ© Lyon-3 rejette une premiĂšre fois le projet le [12], l’universitĂ© de Lyon obtient la labellisation IDEX le [13], sous rĂ©serve d'une pĂ©riode probatoire de deux ans[14].

La nécessité de fusionner l'établissement stéphanois avec des homologues lyonnais en gommant toute mention relative à l'appartenance géographique provoque des crispations et remet en cause la validation d'un projet[15].

L'IDEX est finalement annulée le par le MinistÚre[5].

Personnalités liées à l'université

Notes et références

  1. « UniversitĂ© de Lyon - site acadĂ©mique d’excellence mondiale. », sur UDL (consultĂ© le ).
  2. Décret no 2007-386 du 21 mars 2007
  3. Décret no 2015-127
  4. Fusion de l'université Jean-Monnet : on vous résume l'affaire depuis le début, Le ProgrÚs, 24 octobre 2020
  5. « RhĂŽne/Loire. Fusion des universitĂ©s de Lyon et Saint-Étienne: l’Idex, c’est fini », sur www.leprogres.fr (consultĂ© le )
  6. « Membres », sur Site officiel de l'Université de Lyon
  7. Lyon Cité Campus
  8. PALSE
  9. Muriel Florin, « Idex : audition le 20 juin », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  10. « Lyon toujours dans la course pour l’IDEX », sur leprogres.fr, (consultĂ© le ).
  11. Denis Lafay, « Enseignement supérieur : l'IDEX Lyon Saint-Etienne gravement menacé », sur latribune.fr, (consulté le ).
  12. Le Monde.fr avec AFP, « Le projet de fusion des universités lyonnaises mis à mal », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. Camille Stromboni, « IDEX : dernier coup de pinceau sur la carte universitaire de « l’excellence » », sur lemonde.fr, (consultĂ© le ).
  14. K. Latour avec M-A Depagneux, « L'Université de Lyon obtient l'Idex », sur latribune.fr, (consulté le ).
  15. Fusion de l'université Jean-Monnet: on vous résume l'affaire depuis le début, Le progrÚs, 29 juin 2020

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Textes réglementaires

Liens externes