Philippe Duclos (SOE)
Philippe Duclos (1923-1944) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret franco-mauricien du Special Operations Executive.
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Identités
- État civil : Philippe France[1] Duclos.
- Comme agent du SOE :
- Nom de guerre (field name) : « Christian »
- Nom de code opérationnel : STOCKMAN (en français MAGASINIER)
Parcours militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 294482.
Pour accéder à une photographie de Philippe Duclos, se reporter au paragraphe Sources et liens externes en fin d’article.
Famille
- Son père : Joseph Adolphe Duclos, homme politique, auteur de L’Évolution nationale mauricienne, publié en 1924 et présentant les arguments anti-rétrocession. Il épousa en secondes noces, à Paris, Mlle Coudekerque-Lambrecht et y mourut en 1933 après une grave opération.
- Sa mère : Nicole Duclos[2].
Éléments biographiques
Philippe Duclos naît le [3], en France. Philippe reste en France avec sa belle-mère jusqu'à l'armistice de 1940. Passé en Angleterre, il s'engage dans le SOE, comme agent secret, avec le grade de lieutenant. Avec le nom de guerre « Christian », il est parachuté le avec Julien Detal « Rodrigue », comme membre du réseau DELEGATE, dont la mission consiste à étoffer le réseau BUTLER et couper les communications entre la Bretagne et le reste de la France. Mais le réseau BUTLER est aux mains des Allemands depuis longtemps. Ils sont arrêtés à l’atterrissage[4]. Philippe Duclos aurait été exécuté en captivité à Gross-Rosen, en août-[5].
Reconnaissance
Distinction
Les sources ne mentionnent aucune distinction.
Monuments
- En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Philippe Duclos est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
- Brookwood Memorial, Surrey, panneau 22, colonne 1.
- Au mémorial du camp de concentration de Gross-Rosen, situé près de Rogoźnica (Pologne), une plaque honore la mémoire des dix-neuf agents de la section F qui y ont été exécutés en août-, dont Philippe Duclos. Réalisée en granit local, en provenance d'une carrière où devaient travailler les détenus, elle a été élevée sur l'initiative du Holdsworth Trust.
Notes, sources et liens externes
Notes
- Prénoms : « Philippe France », selon Paturau, ou « Philip Francis », selon SFRoH
- Nom de sa mère : Nicole Duclos, selon SFRoH ; ou Marie Louis Angèle Maingard, selon Paturau.
- Le site SFRoH, tout en indiquant 29.01.1923 comme date de naissance, signale une incohérence avec l'âge mentionné par CWGC.
- Point à élucider : selon Paturau, le réseau DELEGATE organisa 12 parachutages et se chargea de la distribution des finances : 580000 francs en mars 1944 et 500000 en juin 1944. Cela n'est pas compatible avec l'arrestaion des deux hommes à l'atterrissage.
- Ou le , selon SGRoH [18.10.08]
Sources et liens externes
- Fiche Philippe Duclos, avec photographie : voir le site Special Forces Roll of Honour
- Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.Ce livre présente la version « officielle » britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
- J.D. Sainsbury, Le MĂ©morial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
- J. Maurice Paturau, Agents secrets mauriciens en France 1940-1945, s.d. (1994 ou 1995).