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Philibert Flore Carel

Philibert-Flore Carel, né le à Troyes et mort le à Corbeil[2], est un général français.

Philibert Flore Carel
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Prononciation

Biographie

Il entra au service comme fourrier dans le 27e d'infanterie légère, le , et fut successivement nommé sergent-major et sous-lieutenant pendant les campagnes de Prusse et d'Autriche.

Capitaine adjudant-major au début de la campagne de Russie, il fut grièvement blessé à la bataille de Walkowiski (Volhquie) et peu après nommé aide de camp du général en chef comte Grenier.

Le , envoyé près du général saxon Gablentz qui, à l’affaire de Kalische, en Pologne, avait été coupé et contraint de se retirer à Cracovie, il réussit, et, après 17 jours de marche, il revint à Bautzen rendre compte de sa mission au général en chef, après avoir éprouvé les plus grands dangers.

Le , à Stasnitz, près Tarvis (Illyrie), il reçut l'ordre de placer un poste de 80 hommes sur la route de Feitritz. À peine entré dans le défilé des montagnes, il fut attaqué par trois compagnies autrichiennes formant l'avant-garde de huit bataillons. Il prit position et se battit pendant une heure en conservant sa position et donna le temps au renfort d'arriver. Cette action lui valut la croix et le grade de chef de bataillon.

En 1818, Carel était dans la légion des Deux-Sèvres avec le grade de chef de bataillon ; il passa dans celle du Bas-Rhin, et fut mis en disponibilité en 1820.

Après les journées de , il rentra dans le 41e de ligne en qualité de lieutenant-colonel. Il passa quelques mois plus tard dans le 55e et fit la campagne d'Afrique.

Le , Carel commanda une colonne dĂ©tachĂ©e contre Ibrahim Bey, qui se prĂ©sentait devant BĂ´ne avec 1 000 hommes. Après trois heures de combat, Ibrahim se retira en laissant sur le champ de bataille un grand nombre de tuĂ©s et de blessĂ©s. Carel fut, Ă  cette occasion, promu au grade de colonel du 52e de ligne. Il Ă©tait dĂ©jĂ  officier de la LĂ©gion d'honneur.

Le , il fut nommé général de brigade. Le , il est nommé commandeur de la légion d'honneur.

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Archives de l'Essonne, commune de Corbeil, acte de décès no 303, année 1859 (consulté le )

Bibliographie

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