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Phasmosomus

Description

Ils sont de couleur brun jaune avec du brun rouge. Leur tête est un peu prognathe, avec des antennes très longues et des yeux éloignés du bord antérieur du pronotum. Les ocelles sont vestigiaux. Le pronotum présente un petit collet antérieur, et ses marges latérales sont légèrement carénées. Des latérotergites intermédiaires sont présents entre les tergites (segments dorsaux de l'abdomen) et le connexivum (segments dorsaux latéraux de l'abdomen). La suture entre les sternites (segments ventraux de l'abdomen) 4 et 5 est droite et atteint le bord du connexivum. Tous les stigmates abdominaux (ou spiracles) sont ventraux. Les pattes sont très longues. Les profémurs ont des épines et des spinules. Les juvéniles ont une suture sur l'abdomen dont les extrémités se séparent en « Y ». Leur longueur est de 6,5 à mm[2] - [3].

RĂ©partition et habitat

Ce genre est sud-paléarctique (de l'Égypte à l'Afghanistan)[3].

Biologie

Leur biologie n'est pas connue.

Systématique

Le genre a été décrit par l'entomologiste russe Alexander Nikolaevich Kirichenko (d) en 1938. Celui-ci avait proposé alors une sous-famille séparée pour le contenir, les Phasmosominae. Dans sa révision des Rhyparochrominae de 1967, Merrill Henry Sweet (d) redéfinit celle-ci comme une tribu, les Phasmosomini[4]. Le genre est révisé par Rauno E. Linnavuori en 1994, en lien avec Marmottiana (Ozophorini) avec lequel il a été parfois confondu[5].

Deux espèces sont reconnues, mais selon Jean Péricart, il s'agit peut-être de formes d'une seule et même espèce, P. araxis étant brachyptère et P. priesneri macroptère[3].

Étymologie

Phasmosomus signifie « à corps de phasme », de « phasm- » et de soma, en grec corps[6], du fait de ses longues pattes et antennes.

Liste d'espèces

Selon BioLib (8 janvier 2023)[1] et Lygaeoidea Species Files[7] :

  • Phasmosomus araxis Kiritshenko, 1938
  • Phasmosomus priesneri (Wagner, 1958)

Liens externes

Notes et références

  1. BioLib, consulté le 8 janvier 2023
  2. (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 596, 602
  3. Jean Péricart, Hémiptères Lygaeidae euro-méditerranéens, vol 2, Paris, Fédération française des sociétés de sciences naturelles, coll. « Faune de France », , 476 p. (lire en ligne), pp. 227-229
  4. (en) Merrill Henry Sweet, « The Tribal Classification of the Rhyparochrominae (Heteroptera: Lygaeidae)1 », Annals of the Entomological Society of America, vol. 60, no 1,‎ , p. 208–226 (ISSN 1938-2901 et 0013-8746, DOI 10.1093/aesa/60.1.208, lire en ligne, consulté le )
  5. Rauno E. Linnavuori, « Revision of the genera Marmottania Puton and Phasmosomus Kiritshenko (Heteroptera: Lygaeidae, Rhyparochrominae) », Insect Systematics & Evolution, vol. 25, no 1,‎ , p. 53–61 (ISSN 1399-560X et 1876-312X, DOI 10.1163/187631294X00036, lire en ligne, consulté le )
  6. « soma », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
  7. « tribe Phasmosomini: Lygaeoidea Species File », sur lygaeoidea.speciesfile.org (consulté le )
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