Phare de Vallières
Le phare de Vallières est le nom du phare de Saint-Georges-de-Didonne, une ville située dans la périphérie de Royan, dans le département de la Charente-Maritime et la région Nouvelle-Aquitaine.
Coordonnées |
45° 35′ 53,62″ N, 1° 00′ 29,17″ O |
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Localisation |
Construction | |
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Mise en service | |
DĂ©sactivation | |
Patrimonialité | |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
oui |
Hauteur |
36 m |
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Marches |
144 |
Matériau |
ARLHS | |
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MarineTraffic |
Construit de 1898 à 1902, il domine le port et l'estuaire de la Gironde du haut de la falaise de Vallières, l'un des deux caps délimitant la conche de Saint-Georges, la principale plage de la ville.
Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le pour ses dépendances et d'un classement le pour le phare[1].
Description
Le phare de Vallières forme une tour carrée en pierre de taille. Il remplace une première balise, édifiée en 1860 afin de faciliter l'accès au port. Cependant, sa faible hauteur — à peine 8 mètres — la rend rapidement obsolète.
En 1898, la municipalité demande que le port soit équipé d'un véritable phare : elle en confie les travaux au sous-ingénieur des Ponts et Chaussées Émile Gabaud, qui en dresse les plans, tandis que la réalisation est l'œuvre de l'entrepreneur Brunet Simon, de Grandjean (né en 1859). Les travaux sont achevés dès 1902.
De section carrée, le phare présente une base de granit en grand appareil, le reste de la tour étant en pierres de taille de plus petites dimensions agrémentées d'un léger bossage. L'ensemble se trouve coiffé d'une coupole en cuivre que surmontent une girouette et un paratonnerre à 36 m de haut. L'entrée magnifiée d'un fronton et de pilastres donne le ton classique de l'édifice.
Endommagé durant les combats de 1945, le phare est partiellement reconstruit après-guerre. Il est électrifié en 1947.
Surplombant la jetée du port, le phare — désaffecté depuis le 28 juin 1969 — est constitué d'une tour de quatre étages, haute de 29 mètres, elle-même complétée par une lanterne de 7 mètres.
La plate-forme sommitale est accessible par un escalier de 144 marches, éclairé de 4 fenêtres sur les côtés est et ouest. Une corniche supportée par 4 consoles en volutes sur chaque face reçoit une balustrade courant sur les 4 côtés autour de la lanterne.
Construit à proximité de l'ancienne maison phare détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, il porte surtout sur sa face nord les impacts d'obus qui le touchèrent en 1945 lors de combats de libération de la poche de Royan.
Le phare est ouvert à la visite en saison, soit de juin à septembre. Du sommet, la vue s'étend sur une partie de la côte de Beauté et sur les côtes médocaines toutes proches.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17510/21, 16 plans du phare de Saint-Georges-de-Didonne élaborés de 1867 à 1900.