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Payen le Bouteiller

Payen, dit le Bouteiller ainsi nommé parce qu'il avait été bouteiller du Roi est un croisé du royaume de Jérusalem au XIIe siècle[1].

Payen le Bouteiller
La forteresse croisée d'Al-Karak, construite autour de 1140 sous la direction de Payen le Bouteiller
Fonction
Bouteiller du royaume de Jérusalem
-
Gervais (d)
Robert Crépin (d)
Titre de noblesse
Seigneur d'Outre-Jourdain
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Décès
Vers
Surnoms
Le Bouteiller, the Butler
Parentèle

Biographie

Payen le Bouteiller apparaît dans les archives en 1120 comme bouteiller du royaume, charge qu'il occupera au moins jusqu'en 1136.

En 1132[2], le roi Foulque de Jérusalem lui confie la seigneurie d'Outre-Jourdain, confisquée à Romain du Puy et son fils, accusés de trahison[1].

Afin d'assurer la protection du nord de sa seigneurie, Payen le Bouteiller fit construire en 1142 le château d'«Al-Karak», ou «crac des Moabites», forteresse plus imposante encore que le krak de Montréal, la capitale de la seigneurie. Aussi appelé la «Pierre du Désert», le crac des Moabites, construit sur un emplacement remarquablement bien choisi par Payen[2] entre Damas et la Mer Rouge, permettait de contrôler les caravanes musulmanes entre l'Égypte et la Syrie[3]. «Al-Karak» devint la ville principale de la seigneurie ainsi que la résidence de l'archevêque de Rabbah[4]

La mort de Payen le Bouteiller se situe entre 1148, où Payen assista à la réunion des barons de Terre Sainte convoquée à Saint-Jean-d'Acre par l'empereur Conrad III de Hohenstaufen et le roi Louis VII[1], et 1152, où le titre de seigneur d'Outre-Jourdain revient à Maurice, son neveu[1]

Références

  1. Jack Bocar, « Les Seigneurs du Crac de Montréal », sur templierscroisades.free.fr (consulté le )
  2. Maxime Goepp, « Forteresses d'Orient: le Kerak de Moab », sur www.orient-latin.com (consulté le )
  3. René Dussaud, « L'histoire du royaume de Jérusalem en fonction de ses forteresses, d'après un livre récent », Syria, no 22, , p. 271-283 (lire en ligne, consulté le )
  4. « Seigneurie de Krak et de Montréal », sur http://www.templiers.net (consulté le ) : « Sources : E. REY - Revue de l'Orient Latin. »

Voir aussi

Articles connexes

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