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Pavillon du Canada

Le Pavillon du Canada Ă©tait un des pavillons les plus populaires de l'Exposition universelle de 1967 Ă  MontrĂ©al (QuĂ©bec, Canada). Le pavillon prĂ©sentait une structure pyramidale inversĂ©e ainsi qu'une promenade dans une attraction appelĂ©e l'arbre des gens contenant 1 500 photos de Canadiens. Le pavillon a connu sa plus forte frĂ©quentation quotidienne le jour de la fĂŞte du Canada (1er juillet) qui marquait aussi la journĂ©e du Centenaire de la confĂ©dĂ©ration canadienne[1].

Pavillon du Canada
Le Pavillon du Canada Ă  l'Exposition universelle de 1967.
Présentation
Type
Style
Pyramide inversée (en)
Architecte
Localisation
Localisation

La grande pyramide inversée du pavillon s'appelait Katimavik, mot en inuktitut qui signifie lieu de rassemblement. La pyramide était haute de neuf étages et était supportée par quatre colonnes. Le bâtiment abritait à sa base un théâtre tournant, qui utilisait des salles mobiles en forme de coin pour amener les spectateurs d'une projection à l'autre, faisant une révolution complète toutes les demi-heures.

De plus petites pyramides reliĂ©es Ă  la grande pyramide inversĂ©e abritaient les expositions Le territoire du Canada, La croissance du Canada et Le dĂ©fi pour les Canadiens, le Canada et le monde. Le pavillon Ă©tait situĂ© sur un terrain de 30 285 mètres carrĂ©s près de l'extrĂ©mitĂ© sud de l'Ă®le Notre-Dame[1] - [2]. La construction du pavillon avait coĂ»tĂ© 24 millions de dollars[3]. La pyramide inversĂ©e Ă©tait une structure de 1 000 tonnes, avec un cadre creux en acier. Ouverte sur le ciel, ses quatre murs intĂ©rieurs inclinĂ©s prĂ©sentaient des sculptures gĂ©antes reprĂ©sentant un cadran solaire, un sablier, une boussole et des masques kyogen et haĂŻda[4].

Conception et construction

L'architecte en chef de l'Expo, Édouard Fiset, avait d'abord insisté pour que le Pavillon du Canada soit beaucoup plus petit, limité à un seul acre. L'architecte Rod Robbie était convaincu que le Pavillon du Canada devait avoir le plus grand site de la foire, exigeant 11,5 acres. La vision de Rod Robbie a finalement prévalu grâce à l'appui du ministre fédéral Mitchell Sharp et du commissaire du Pavillon du Canada H. Leslie Brown[5].

La forme pyramidale inversée du pavillon est le fruit du hasard. Robbie et son équipe étaient des fumeurs, et pendant qu'ils travaillaient avec des boîtes en carton comme modèles pour tester différentes formes pour le pavillon, quelqu'un a placé un grand cendrier vert en forme de pyramide inversée, au milieu des boîtes. C'est ce qui a inspiré Katimavik[5].

Architectes

Le Pavillon du Canada a été conçu par les architectes Rod Robbie et Colin Vaughan (en) de la firme Ashworth, Robbie, Vaughan et Williams Architects and Planners, Paul Schoeler de la firme Schoeler, Barkham and Heaton Architects and Planning Consultants, et Matt Stankiewicz de la firme Z. Matthew Stankiewicz Architect, avec les architectes consultants Evans St. Gelais et Arthur Erickson. Selon Robbie, son entreprise a été choisie parmi des concurrents comme John C. Parkin (en) et Arcop (en)[5].

L'Arbre des gens

L' Arbre des gens devant le pavillon était composé d'images de Canadiens imprimées sur des feuilles de nylon orange et rouge, les couleurs d'un érable en automne[6]. De soixante pieds de hauteur, l'Arbre des gens était composé de mille feuilles, dont la moitié portait des images de Canadiens au travail ou au jeu. L'accès à l'arbre se faisait par un escalier en colimaçon[4].

Autres structures

Au nord-est du pavillon, un centre d'arts comprenait un théâtre de 500 places, une exposition d'art et d'artisanat et une bibliothèque de référence. Le site disposait également d'un centre de création pour enfants et d'un restaurant, La Toundra[4]. Le compositeur canadien Otto Joachim a créé pour l'occasion une pièce de musique électroacoustique à quatre canaux qui a été jouée pendant toute la durée d'Expo 67.

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canadian Pavilion » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « CBC Digital Archives », Société Radio-Canada (consulté le ).
  2. Henry Comstock, « Field Day for Engineers », Popular Mechanics,‎ , p. 89–91 (lire en ligne, consulté le )
  3. Gary Miedema, For Canada's Sake, McGill-Queen's University Press, , 308 p. (ISBN 978-0-7735-2877-2, lire en ligne), p. 116
  4. For Canada's Sake, page 120
  5. John Lownsbrough, The History of Canada Series : The Best Place to Be : Expo 67 and its Time, Kobo Edition (eBook), (lire en ligne)
  6. Architecture and Identity, Peter Herrle & Erik Wegerhoff, , Footnote #4 (ISBN 978-3-8258-1088-7, lire en ligne), p. 262
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