Pauvreté spirituelle
La pauvretĂ© spirituelle est dĂ©finie comme une vertu Ă©vangĂ©lique (Ă ne pas confondre avec la pauvretĂ© Ă©vangĂ©lique) issue de la bĂ©atitude « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est Ă eux ! » (Mt 5,3). Cette vertu, associĂ©e Ă la promesse du Royaume des cieux, a Ă©tĂ© abordĂ©e par de nombreux auteurs chrĂ©tiens. Si le catĂ©chisme de l'Ăglise catholique indique qu'elle concerne les personnes qui se reconnaissent par « leur qualitĂ© de cĆur, purifiĂ© et Ă©clairĂ© par lâEsprit », de nombreux auteurs chrĂ©tiens ont cherchĂ© Ă prĂ©ciser le sens de cette pauvretĂ© et ce qu'il fallait faire pour l'obtenir. Ainsi, cette « pauvretĂ© dans lâesprit » s'obtient, d'aprĂšs ces auteurs, par une humilitĂ© volontaire face Ă Dieu, un accueil libre et joyeux de ses faiblesses (morales, physiques, psychologiques), une attention tournĂ©e vers Dieu et vers l'autre. C'est aussi un chemin de dĂ©pouillement de toutes les « richesses intĂ©rieures, les dons reçus de Dieu », un renoncement aux consolations et grĂąces spirituelles que Dieu veut nous donner. Ce renoncement, cet appauvrissement, libre et joyeux est associĂ©, pour les chrĂ©tiens, Ă la promesse de possĂ©der le Royaume des cieux, et donc de « jouir de la prĂ©sence de Dieu » ; ce bonheur Ă©tant possible, d'aprĂšs certains auteurs, « dĂšs Ă prĂ©sent ».
Interprétations
La notion de pauvreté spirituelle trouve sa racine dans les Béatitudes, dans l'évangile de Mathieu :
On doit Ă©carter dâemblĂ©e lâinterprĂ©tation simpliste et ancienne des Ăbionites selon laquelle ceux qui sont dĂ©pourvus de lumiĂšres intellectuelles seraient assurĂ©s de possĂ©der le bonheur Ă©ternel[1]. La traduction des cinq premiers mots de cette proposition fait difficultĂ© et a donnĂ© lieu Ă diverses interprĂ©tations et controverses, dâautant que les commentaires prennent trop souvent pour point de dĂ©part la Vulgate, Ă©crite en latin. Il faut se reporter Ă lâoriginal en grec, sans perdre de vue quâil existe au-dessous un substrat aramĂ©en.
- Traduction du grec ancien
Selon Hubert Pernot, spĂ©cialiste de la langue grecque, il faut traduire : « Bienheureux ceux qui sont dans le besoin de lâEsprit, car câest Ă eux quâest le royaume des cieux »[2] : câĂ©tait dĂ©jĂ ainsi que Tertullien comprenait cette phrase. Lâesprit dans ce cas est lâEsprit Saint, ce que le texte original nâinterdit pas. Cependant en grec, cette phrase est du type nominal bien connu : lâadjectif en tĂȘte (« Bienheureux », grec ancien : ΌαÎșÎŹÏÎčÎżÎč) est en position attributive et le verbe « ĂȘtre » est sous-entendu ; cette construction autorise donc un sens tout autre et trĂšs clair : « Les pauvres sont bienheureux par lâesprit »[3]. Le contexte de ce verset implique une opposition entre les pauvres et les autres, câest-Ă -dire les lettrĂ©s et les Gentils, tous ceux que le Christ appelle « les scribes et les pharisiens ». Lâopposition est Ă©galement marquĂ©e entre lâidĂ©e de dĂ©nuement et la possession : les pauvres ne sont dĂ©munis quâen apparence, car ils sont possesseurs de la vraie richesse, qui est le royaume des cieux[4].
- Interprétation sémitique
Les textes hĂ©breux dĂ©couverts Ă QumrĂąn, au bord de la Mer Morte, mentionnent le terme anawim, que nous traduisons par « pauvres ». Cet arriĂšre-plan aramĂ©en ou sĂ©mitique des Ăvangiles dĂ©signe Ă©tymologiquement des gens « courbĂ©s, humiliĂ©s » ; ainsi, les « pauvres en esprit » seraient les humbles[5] ; la pauvretĂ© spirituelle, dans l'Ă©vangile de Mathieu, ferait rĂ©fĂ©rence Ă une attitude du cĆur du fidĂšle dans sa relation Ă Dieu[6]; Ă lâinverse, la pauvretĂ© spirituelle Ă©voquĂ©e dans le rĂ©cit des BĂ©atitudes de l'Ă©vangile de Luc : « Heureux, vous qui ĂȘtes pauvres, car le royaume de Dieu est Ă vous ! » (Lc 6,20), ce verset ferait plutĂŽt rĂ©fĂ©rence Ă une pauvretĂ© matĂ©rielle[note 2] : le mot « pauvres » dĂ©signerait chez saint Luc des indigents, des malheureux quâil faut secourir en leur faisant lâaumĂŽne[7].
Lâattitude dâhumilitĂ© est reprise dans le catĂ©chisme de l'Ăglise catholique, qui indique que les « pauvres spirituels » se reconnaissent par « leur qualitĂ© de cĆur, purifiĂ© et Ă©clairĂ© par lâEsprit », ce sont eux qui formeront le « peuple bien disposĂ© » pour Dieu[8]. Le catĂ©chisme ajoute que JĂ©sus appelle « pauvretĂ© dans lâesprit » lâhumilitĂ© volontaire dâun esprit humain et son renoncement ; et saint Paul, dans son Ă©pĂźtre, donne en exemple la pauvretĂ© de Dieu quand il dit : « Il sâest fait pauvre pour nous » (2Co 8,9)[9].
- Interprétations modernes
Bossuet fournit une explication qui est en accord avec lâinterprĂ©tation la plus courante parmi les modernes. Pour lui, lâesprit est celui des pauvres eux-mĂȘmes. Il Ă©crit dans ses MĂ©ditations sur lâĂvangile : « Bienheureux sont les pauvres dâesprit, câest-Ă -dire non seulement ces pauvres volontaires qui ont tout quittĂ© pour suivre JĂ©sus-Christ, et Ă qui il a promis le centuple dans cette vie et dans la vie future, la vie Ă©ternelle, mais encore tous ceux qui ont lâesprit dĂ©tachĂ© des biens de la terre ; ceux qui sont effectivement dans la pauvretĂ© sans murmure et sans impatience, qui nâont pas lâesprit des richesses, le faste, lâorgueil, lâinjustice, lâaviditĂ© insatiable de tout tirer Ă soi[10]. » Cette interprĂ©tation rejoint celle du PĂšre Alfred Durand, s.j., qui traduit : « Heureux les pauvres en esprit[11]. » La meilleure traduction pourrait donc ĂȘtre celle du chanoine Ămile Osty : « Heureux ceux qui ont une Ăąme de pauvre[12]. »
- De lâinterprĂ©tation Ă la pratique
Si sĆur Lise Marsan dĂ©finit la pauvretĂ© spirituelle comme « nos refus dâaimer, nos pĂ©chĂ©s, notre cĆur fermé⊠», elle prĂ©cise le sens du mot « pauvre » comme « celui qui est conscient dâun vide et qui se tourne vers Dieu ». Ainsi, pour elle, « les pauvres en esprit sont les personnes qui se courbent intĂ©rieurement, qui se soumettent totalement Ă Dieu pour puiser en lui leur force ». C'est aussi toute personne normale qui vit sa rĂ©alitĂ© dâĂȘtre humain, son humanitĂ© avec ses besoins : « Le pauvre, câest la personne qui, plongĂ©e dans la douleur et sous la lumiĂšre de Dieu, prend conscience de ce que signifie ĂȘtre crĂ©ature et non crĂ©ateur. Le pauvre, câest la personne qui se sait ou se sent malade ou vieillissant, faible, vulnĂ©rable, petit, qui lâaccueille avec tout ce que la pauvretĂ© comporte de solitude, dâincapacitĂ© et qui lâaccepte⊠»[6].
Le pĂšre Marie-EugĂšne de l'Enfant-JĂ©sus indique un « chemin de dĂ©pouillement » : le pauvre en esprit doit devenir pauvre de « toutes les richesses naturelles et surnaturelles, tous les biens naturels, intellectuels et spirituels en dehors de Dieu lui-mĂȘme »[13]. C'est ce que disait avant lui Jean de la Croix, dans son livre La MontĂ©e du Carmel : « La pauvretĂ© spirituelle, la nuditĂ© sensitive consiste Ă se passer volontiers de tout appui, de toute consolation perceptible, tant pour l'intĂ©rieur que pour l'extĂ©rieur. »[14]. Mais il Ă©crit aussi : « En Ă©teignant toute joie vaine prise dans les Ćuvres, on obtient la pauvretĂ© d'esprit »[15]. Dans son Cantique Spirituel et dans la Vive Flamme d'Amour, il prĂ©cise que l'Ăąme doit se dĂ©pouiller de toutes les consolations, les joies spirituelles que Dieu donne pour devenir pauvre en esprit[note 3].
Enfin, ThérÚse de Lisieux, indique que le désir de cette pauvreté ne suffit pas, elle ajoute dans une de ses lettres qu'en plus de ce désir de pauvreté, il faut aimer cet état de pauvreté :
- « Il faut consentir Ă rester pauvre et sans force et voilĂ le difficile car « le vĂ©ritable pauvre d'esprit oĂč le trouver ? Il faut le chercher bien loin » a dit le psalmiste[16]. Il ne dit pas qu'il faut le chercher parmi les grandes Ăąmes, mais « bien loin », c'est-Ă -dire dans la bassesse, dans le nĂ©ant ». Et elle termine en disant : « Ah ! Restons donc bien loin de tout ce qui brille, aimons notre petitesse, aimons Ă ne rien sentir, alors nous serons pauvres d'esprit et JĂ©sus viendra nous chercher, si loin que nous soyons il nous transformera en flammes d'amour »[17].
Conséquences
Pour sĆur Lise, « seul le pauvre dâesprit peut aimer, car pour aimer il faut avoir besoin de lâautre. Ătre pauvre, câest ĂȘtre dans un Ă©tat de rĂ©ceptivité⊠comme quelquâun qui prend un bain de soleil⊠La pauvretĂ© radicale arrache la personne Ă tout ce qui fait obstacle au don total de lâamour. Cette pauvretĂ© est ouverture Ă lâenvahissement⊠et ça fait peur⊠sâil fallait que Dieu mâenvahisse, que les autres mâenvahissent⊠et pourtant cette disposition conduit Ă la libertĂ© intĂ©rieure. Le vrai pauvre nâest jamais aigri quand il tend la main »[6].
Pour le pĂšre Marie-EugĂšne de l'Enfant-JĂ©sus, la vertu de pauvretĂ© spirituelle permet de purifier la vertu thĂ©ologale d'espĂ©rance, il dit : « C'est dans la pauvretĂ© spirituelle que l'espĂ©rance trouve sa puretĂ© qui fait sa perfection. Seule la pauvretĂ© spirituelle peut assurer la perfection de l'espĂ©rance. L'espĂ©rance est obtenue par l'Ă©limination de tout le reste, par ce dĂ©gagement souverain qu'est la pauvretĂ© spirituelle. ». Ă ce sujet il cite saint Jean de la Croix : « Moins l'Ăąme possĂšde les autres choses, plus elle a de capacitĂ© et d'aptitude pour espĂ©rer ce qu'elle dĂ©sire, et par consĂ©quent plus elle a d'espĂ©rance.[âŠ] Plus la mĂ©moire se dĂ©pouille et plus elle acquiert d'espĂ©rance ; par la suite, plus elle a d'espĂ©rance et plus elle est unie Ă Dieu. Car plus une Ăąme espĂšre en Dieu, plus elle obtient de Lui. »[13]
« Le royaume des cieux »
Le catĂ©chisme de lâĂglise catholique reprend le verset des bĂ©atitudes et indique que « le Royaume des cieux, objet de la promesse faite Ă David[18] sera lâĆuvre de l'Esprit-Saint ; il appartiendra aux pauvres selon lâEsprit »[19]. Il prĂ©cise que ce « Royaume appartient aux pauvres et aux petits, câest-Ă -dire Ă ceux qui lâont accueilli avec un cĆur humble »[20]. Le catĂ©chisme ajoute que le terme « bienheureux » « rĂ©vĂšle un ordre de fĂ©licitĂ© et de grĂące, de beautĂ© et de paix », ainsi que la joie des pauvres qui possĂšdent dĂ©jĂ , dĂšs aujourd'hui, le Royaume[21]. Enfin, si JĂ©sus « se lamente sur les riches, [c'est] parce quâils trouvent dans la profusion des biens leur consolation »[22]. Et le catĂ©chisme conclut : « Lâabandon Ă la Providence du PĂšre du Ciel libĂšre de lâinquiĂ©tude du lendemain. La confiance en Dieu dispose Ă la bĂ©atitude des pauvres : "Ils verront Dieu" »[23]. Pour sa part, le pĂšre Marie-EugĂšne ajoute : « C'est bien Ă cette pauvretĂ©, qui n'attend plus que Dieu, qu'est promis, en effet, le royaume de Dieu. Seul le sentier du rien, qui est dĂ©nuement total, parfait dĂ©tachement et pauvretĂ© absolue, conduit au tout qui est Dieu et en assure la possession. » Reprenant une citation de Jean de la Croix, il ajoute : « C'est quand elle [l'Ăąme] est parfaitement dĂ©pouillĂ©e de tout, qu'elle jouit parfaitement de la possession de Dieu et est unie Ă Dieu. »[13].
Le pĂšre Mas Arrondo, dans son livre Toucher le Ciel indique que, dans les 5e demeures[note 4]« on commence Ă jouir amplement du ciel sur la terre. Beaucoup plus de personnes y vivent qu'on ne peut le penser »[24]. Et « Chacun reçoit en gage, Ă l'intĂ©rieur de lui-mĂȘme, le royaume de Dieu. C'est un don gratuit accordĂ© par Dieu le PĂšre »[25].
Citations
- Catherine de Sienne, citant une parole de Dieu : « Tu n'es rien, Je suis tout. »
- Saint Augustin : « Lâorgueilleux cherche la puissance terrestre, tandis que le pauvre en esprit recherche le Royaume des Cieux »[26].
- « Le vrai pauvre, disciple de JĂ©sus Christ, est toujours tentĂ© de dire MERCI quand il donne⊠Le pauvre est celui qui se fait un cĆur accueillant Ă toute personne, un cĆur neuf toujours prĂȘt Ă sâĂ©tonner, Ă se laisser sĂ©duire »[6].
- « La pauvretĂ© est une disposition de lâĂąme faite dâune disponibilitĂ© totale Ă Dieu parce quâelle vient dâune humble conviction de sa misĂšre spirituelle⊠jâai des pĂ©chĂ©s, des faiblesses, je ne suis pas aussi bonne que je le voudrais⊠mais Dieu est là ⊠il mâattend⊠Le pauvre a mis tout son espoir dans le Seigneur. Ătre pauvre, câest ĂȘtre avide de recueillir ce que Dieu dispense quand on se fait capacitĂ© dâaccueil⊠»[6].
- « à ma bonne MÚre, dites bien à Jésus que j'accepte la souffrance, le combat, la lutte, et que par vous je lui abandonne tout, sans désir de récompense, sans rien recevoir en retour »[27].
Notes et références
Notes
- En grec ancien : ÎαÎșÎŹÏÎčÎżÎč ÎżáŒ± ÏÏÏÏÎżáœ¶ Ïáż· ÏΜΔÏΌαÏÎč.
- Voir l'article Pauvreté évangélique.
- Dans ses Ćuvres, Jean de la Croix indique que dans le cheminement vers Dieu, le fidĂšle reçoit parfois des soutiens, des encouragements de la part de Dieu, sous forme de consolations (joies spirituelles, extases⊠Ainsi, le fidĂšle, pour ĂȘtre pauvre, doit accepter de renoncer Ă ses consolations, qui sont des richesses reçues de Dieu, pour devenir pauvre en esprit.
- Il fait référence aux sept demeures du Chùteau intérieur de ThérÚse d'Avila.
Références
- Ădouard Delebecque 1959, p. 326.
- Hubert Pernot, Pages choisies des Ăvangiles littĂ©ralement traduites de lâoriginal et commentĂ©es Ă lâusage du public lettrĂ©, Paris, Les Belles Lettres, , p. 55.
- Ădouard Delebecque 1959, p. 328.
- Ădouard Delebecque 1959, p. 330.
- Jacques Dupont 1976, p. 104.
- SĆur Lise Marsan, ss.cc.j.m., « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est Ă eux. », sur SĆur des Saints CĆurs de JĂ©sus et Marie, ssccjm.org (consultĂ© le ).
- Jacques Dupont 1976, p. 100.
- CEC, p. § 716.
- CEC, p. § 2546.
- Ădouard Delebecque 1959, p. 326-327.
- P. Alfred Durand, Ăvangile selon saint Matthieu, Paris, Beauchesne, , p. 61.
- Pierre Vernotte 1960, p. 104.
- Marie-EugĂšne de l'Enfant-JĂ©sus et Marie-Laurent Huet, Je veux voir Dieu, Toulouse, Ăditions du Carmel, , 9e Ă©d Ă©d. (1re Ă©d. 1957), 1380 p. (ISBN 978-2-84713-273-1), p. 827-829.
- Jean de la Croix, La Montée du Carmel, Livre 3, Chapitre 13, § 1.
- Jean de la Croix, La Montée du Carmel, Livre 3, Chapitre 29, § 3.
- ThérÚse fait référence à Im II,11,4 citant Pr 31,10 ; et non les psaumes.
- ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus, Ćuvres ComplĂšte, Ăditions du Cerf, , 1600 p. (ISBN 978-2-204-04303-8), p. 553, Lettre N°197.
- 2S 7, Ps 89, Lc 1,32-33
- CatĂ©chisme de l'Ăglise catholique, Pocket, coll. « SpiritualitĂ©s & Religions », , 3315e Ă©d. (1re Ă©d. 1992), 992 p. (ISBN 978-2-266-09563-1, lire en ligne), § 709.
- CEC, p. § 544.
- CEC, p. § 2546, (Lc 6,20).
- CEC, p. § 2547 (Lc 6,24).
- CEC, p. § 2547.
- Antonio Mas Arrondo (trad. de l'espagnol), Toucher le Ciel, Toulouse, Ăditions du Carmel, coll. « Carmel Vivant », , 350 p. (ISBN 978-2-84713-320-2), p. 156.
- Mas Arrondo 2015, p. 157.
- CEC, p. § 2546 ; S. Augustin, serm. Dom. 1, 1, 3 : PL 34, 1232).
- Marthe Robin Journal : décembre 1929 - novembre 1932, Les cahiers de Marthe Robin, , 520 p. (ISBN 978-2-915534-10-8), p. 94 ().
Annexes
Bibliographie
- Ădouard Delebecque, « Ă propos de Mathieu, V, 3 », Bulletin de l'Association Guillaume BudĂ©, no 3,â , p. 326-331. (lire en ligne).
- Pierre Vernotte, « Ă propos d'une interprĂ©tation de Mathieu, V, 3 », Bulletin de l'Association Guillaume BudĂ©, no 1,â , p. 100-105. (lire en ligne).
- Jacques Dupont, o.s.b., « Introduction aux BĂ©atitudes », Nouvelle Revue thĂ©ologique, vol. 98, no 2,â , p. 97-108. (lire en ligne).
- Charles L'Eplattenier, « « Petits » ou « pauvres » dans l'Ă©vangile de Luc », Autres Temps. Cahiers d'Ă©thique sociale et politique, no 59,â , p. 41-49. (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est Ă eux sur le site des SĆurs des Saints CĆurs de JĂ©sus et Marie.