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Pauline Garon

Pauline Garon ( - ) est une actrice américano-canadienne du cinéma.

Pauline Garon
Description de cette image, également commentée ci-après
Image promotionnelle pour le film The Man from Glengarry.
Nom de naissance Marie Pauline Garon [1]
Naissance
Montreal, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne (d'origine)
Drapeau des États-Unis Américaine (naturalisée en 1928)[2]
Décès
San Bernardino, États-Unis
Profession Actrice
Films notables La Rançon d'un trône

Jeunesse

Pauline Garon avait des origines à la fois française (par son père) et irlandaise (par sa mère) et ne parla anglais qu'à partir de l'âge de dix ans.

Cadette d'une fratrie de onze enfants, elle fut envoyée au Couvent du Sacré-Cœur, l'une des plus prestigieuses écoles de la ville, où elle fut la première diplômée à jouer au théâtre.

Ă€ 20 ans, elle partit pour New York, oĂą elle trouva du travail Ă  Broadway, apparaissant dans des spectacles tels que Buddies et Sonny.

Elle fit ses débuts au cinéma en tant que doublure dans le film Remodeling Her Husband.

On la disait être une protégée de Lillian Gish.

Carrière

Elle s'était associée à D. W. Griffith quand elle arriva à Hollywood en 1920. Elle obtint un an plus tard son premier rôle important dans The Power Within.

En 1923, elle fut acclamée comme la grand découverte de Cecil B. DeMille ("The DeMille Blonde"[3]) qui l'avait dirigée dans La Rançon d'un trône. Celle même année, elle fut aussi désignée WAMPAS Baby Star. Mais même avant cette "découverte", elle avait déjà été remarquée dans Reported Missing aux côtés d'Owen Moore. Elle avait aussi reçu une bonne critique pour son rôle dans Sonny, adaptation par Henry King d'une pièce de Broadway produite par la First National.

Pauline Garon faisait au moins cinq films au plus fort de sa popularité, des rôles principaux (de flapper et mauvaise maîtresse[4]) dans des séries B et des rôles secondaires dans des films plus glamour, et, avec Gloria Swanson, elle était au générique de The Love of Sunya, film projeté lors de l'inauguration du fastueux Roxy Theater de New York en 1927.

Puis, à partir de 1928, sa carrière commença à décliner et Pauline Garon fit principalement des remakes en français de films de la Paramount[3] avant de n'avoir que de petits rôles non crédités dans des films comme Qu'elle était verte ma vallée (où elle n'a littéralement qu'un seul mot à dire[1]) ou La Huitième femme de Barbe-Bleue.

Décès

Pauline Garon mourut Ă  63 ans Ă  San Bernardino dans une institution psychiatrique.

Filmographie sélective

Films tournés en français

Bibliographie

  • Charleston Gazette, Movie Star Granted Citizenship Papers, Wednesday, , p. 24.
  • Englewood Economist, Petite Pauline Garon Reaches Fame Rapidly, , p. 6.
  • Hayward Daily Review, Actress Gets Divorce Decree, , p. 2.
  • Lethbridge Herald, Behind The Scenes In Hollywood, , p. 9.
  • Lincoln Star, Film Features From The Cinema World, , p. 31.
  • Lincoln Star, Film Features From The Cinema World, , p. 40.
  • Los Angeles Times, One..In..A..Million, , p. 32.
  • Los Angeles Times, To Honor Actress, , p. 35.
  • New York Times, Pauline Garon Wed in Yuma, , p. 21.
  • Washington Post, World's Greatest Golfer, , page SM3.
  • Washington Post, Sarazen's Ears Nicer Than Valentino's, Agents Told Gene, But He Wised Up In Time, , p. 17.

Notes et références

  1. Philippe Pelletier, « Pauline Garon », sur cineartistes.com (consulté le ).
  2. Pauline Garon Now a Citizen, The New York Times, 21 février 1928
  3. « Answers - The Most Trusted Place for Answering Life's Questions », sur Answers (consulté le ).
  4. (en) « Pauline Garon - Le cinéma au Québec au temps du parlant », sur cinemaparlantquebec.ca (consulté le ).

Liens externes

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