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Paul Massot

Paul Massot, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort le à Paris, est un homme politique, médecin et malacologiste français[1].

Biographie

Après avoir été au Lycée Napoléon, il poursuit des études de médecine d'abord à Paris, puis à Montpellier et obtient, en 1823, son titre de Docteur. Il est bientôt nommé chirurgien en chef de l'Hospice civil.

Il est membre de la plupart des sociétés secrètes de son département et ses idées révolutionnaires fortes lui valent d'être banni en 1852 ; il sera gracié deux ans plus tard.

En 1872, il est nommé président du Conseil général des Pyrénées-Orientales.

En 1876, il est Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  la Chambre de Versailles par 5 290 voix. En mai 1877 il est l'un des signataires du manifeste des 363[2]. Le , il est Ă©lu sĂ©nateur de son dĂ©partement, en remplacement de Pierre Lefranc. Il occupera sa fonction de sĂ©nateur jusqu'Ă  sa mort.

Sa famille comportera de nombreux grands médecins, toujours parmi les vieilles familles de Catalogne : les docteurs Joseph Denoyes (précurseur de la radiologie moderne, grand défenseur de la viticulture roussillonnaise, décédé en 1957), et Paul Denoyes (ophtalmologiste, décédé en 1969), le docteur Paul de Lamer, qui, élu maire de Perpignan sans avoir jamais sollicité de mandat, se présentera au conseil municipal et démissionnera immédiatement pour retourner à ses patients.

La malacologie

À côté de ses occupations et préoccupations politiques, il se passionna pour la science malacologique pour laquelle il laissera quatre mémoires dont un catalogue des mollusques terrestres et fluviatiles de son département énumérant 254 espèces, ainsi qu'une révision des testacelles françaises dont il reconnaissait 14 espèces. Il décrivit plusieurs espèces nouvelles, notamment dans le genre Testacella. Unio aleronii décrite avec son collègue M. Companyo est toutefois la seule admise aujourd'hui comme valide en tant que sous-espèce d'Unio mancus.

Mandats

Conseiller général du canton de Céret[1]

Publications

  • 1841 : Notice mĂ©dicale sur les eaux sulfureuses de Molitg (Pyr.-Orient.). Perpignan.
  • 1845 : « Description d'une espèce nouvelle de Mulette » (en collaboration avec M. Companyo) dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, VI : 234-235.
  • 1845 : « Description d'une espèce nouvelle de Physe » dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, VI : 236.
  • 1848 : Notice sur une Ă©pidĂ©mie de fièvres intermittentes pernicieuses qui a rĂ©gnĂ© Ă  Salces pendant le mois de . Perpignan.
  • 1870 : « Des Testacelles françaises » dans Ann. malac., I : 145-157, 1 pl.
  • 1872 : « ÉnumĂ©ration des Mollusques terrestres et fluviatiles vivants du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales » dans 19e bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, 116 p. + 1 pl. Perpignan.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Capeille, « Massot (Paul) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  • « Paul Massot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Anonyme (1886), « Paul Massot » dans Revue biographique de la SociĂ©tĂ© malacologique de France, II : 57-60 + 1 pl.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Jean Capeille, « Massot (Paul) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan,
  2. Fiche Sycomore.
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