Paul Journée
Paul Journée, né le à Aubervilliers et mort le à Paris 10e[1], est un boxeur français.
| Paul Journée | |
 Paul Journée en 1921. | |
| Fiche d’identité | |
|---|---|
| Nom de naissance | Paul Journée |
| Nationalité | Française |
| Naissance | Aubervilliers, France |
| Décès | 10e arrondissement de Paris |
| Style | Boxe anglaise |
| Taille | 1,87 m (6′ 2″) |
| Catégorie | Poids lourds |
| Palmarès | |
| Professionnel | |
| Carrière | 1912-1926 |
| Combats | 56 |
| Victoires | 18 |
| Victoires par KO | 14 |
| DĂ©faites | 35 |
| Matchs nuls | 3 |
Biographie
Paul Journée se révèle comme un boxeur de valeur en [2]. Sa carrière pugilistique est arrêtée par la Première Guerre mondiale. Après la guerre, il est le principal sparring-partner de Georges Carpentier[3] - [4] - [5]. En 1920, Journée bat le champion tricolore de la catégorie des poids lourds Paul Hams mais n’est pas désigné champion de France car il n’a pas adressé un défi en règle deux mois avant la rencontre[6] - [7]. Il dispute deux autres championnats de France des poids lourds contre Marcel Nilles en 1921 et 1922 pour autant de défaites[8]. En , il est battu aux États-Unis par Charles Wainert par knockout au cinquième round[9]. Le , Paul Journée est en tête d'affiche d'une grande soirée de boxe dans laquelle il affronte le boxeur sénégalais Battling Siki au Vélodrome d'Hiver[10] - [11]. Dans une soirée record pour la boxe en France et devant des milliers de spectateurs, dont les membres du gouvernement Henry Paté et Gaston Vidal[11], Journée s'incline aux points malgré son avantage de poids de 11 kg[12] - [13]. Retiré des rings, il s’établit à Arcachon où il dirige une équipe d'ouvriers[14] et s’occupe d’une salle de culture physique[3]. Dans la rue, il rencontre Primo Carnera, lutteur dans une baraque de foire, qui l'impressionne physiquement[15] - [16]. Il lui propose de l’initier à la boxe et le met en rapport avec son ancien manager, Léon Sée qui en fait une grande vedette[17].
Références
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 10e, n° 3300, vue 27/31.
- L. Maertens, « Hogan joue avec Stuber : Balzac se conduit superbement devant le Belge Gabriel. – Journé se révèle combattant de valeur. », L'Auto, no 4770,‎ , p. 4 (lire en ligne).
- André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, , 582 p. (ISBN 9782262079116).
- Olivier Merlin, Georges Carpentier : Gentleman du ring, Hatier, , 256 p. (ISBN 9782706273018, lire en ligne), p. 74.
- « Knockedd out ? : Carpentier Took the Count At the Hands of Paul Journée, His French Sparring Partner, a Few Days Ago, According to French Scribe », The Chicago Tribune and the Daily News, no 1435,‎ , p. 6 (lire en ligne).
- « Champion de France ou comingman ? : Journée veut prouver demain, aux Parisiens, qu'il mérite la réputation qu'il a acquise en Angleterre », L'Auto, no 7110,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- « Journée bat le champion de France de boxe Hams », Excelsior, no 3463,‎ , p. 3 (lire en ligne).
- A. G., « Nilles conserve son titre de champion de France : A la dixième reprise, l’arbitre Georges Carpentier arrête le combat, alors que Paul Journée était complètement désemparé », Excelsior, no 3793,‎ , p. 3 (lire en ligne).
- Bardgett, « Journée battu par Weinert », L'Auto, no 7494,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Le Gala de demain soir au Vélodrome d'Hiver : Journée contre Battling Siki », L'Auto, no 7657,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Le Sénégalais Battling Siki parviendra-t-il, en battant Journée, à franchir le dernier échelon qui l'élèvera jusqu'à Carpentier ? », L'Auto, no 7658,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- G. H., « Les matches de boxe Siki-Journée, Hobin-Francis Charles et Juliard-Dastillon au Vélodrome d'Hiver », Le Miroir des Sports, no 416,‎ , p. 360 et 361 (lire en ligne).
- « Siki surclasse Journée mais le combat va à la limite : Francis Charles n'est vainqueur de Hobin qu'après un regrettable coup bas », L'Auto, no 7659,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- Jacques Cézembre, « Au jour le jour en marge des grandes épreuves : Le peintre Journée », Le Miroir des sports, no 585,‎ , p. 175 (lire en ligne).
- « La curieuse incertitude nationale de Carnera l'Italien, naturalisé Français et encore Italien », Paris-soir, no 2601,‎ , p. 6 (lire en ligne).
- Jean-Philippe Lustyk, Le grand livre de la boxe, Marabout, , 256 p. (ISBN 9782501151122), « Primo Carnera, le héros malgré lui », p. 66.
- Léon Sée, « Le mystère Carnera : dévoilé par l'ancien manager du Champion du Monde Léon Sée », Marianne, no 86,‎ , p. 3 et 15 (lire en ligne).