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Paul Hurault de Vibraye

Paul Hurault de Vibraye, né en 1809 à Paris et mort en 1878 dans la même ville, est un naturaliste et préhistorien français. Il fut conseiller général du Loir-et-Cher et membre de l'Académie des sciences.

Famille

Guillaume Marie Paul Louis Maximilien Hurault de Vibraye, 8e marquis de Vibraye, né le à Paris et mort le à Paris, est le fils d'Anne Victor Denis Hurault de Vibraye et d'Alexandrine Nicole de La Luzerne[1].

La famille Hurault de Vibraye a fait construire au XVIIe siècle le château de Cheverny (Loir-et-Cher), à l'emplacement d'un ancien château médiéval.

Biographie

Paul Hurault de Vibraye a en 1820, fait partie de la commission des souscripteurs pour l'acquisition du Château et du Domaine de Chambord qui furent offert à Henri V, petit-fils de Charles X[2].

Préhistorien

Paul Hurault de Vibraye a notamment travaillé avec le préhistorien Édouard Lartet sur les grands sites préhistoriques du Périgord et il a participé aux fouilles de la grotte des Fées, à Arcy-sur-Cure (Yonne).

Il découvrit en 1864 la toute première sculpture paléolithique féminine, sur le site de Laugerie-Basse, aux Eyzies-de-Tayac, en Dordogne. La Vénus magdalénienne de Laugerie-Basse est dépourvue de tête, de pieds, de bras, mais montre une fente vulvaire bien marquée. Paul de Vibraye l'appela la Vénus impudique, ou Venus Impudica, par contraste avec la Venus pudica, sculpture hellénistique d'Aphrodite attibuée à Praxitèle couvrant son pubis nu de sa main droite. C'est là l'origine du terme Vénus paléolithique, couramment employé pour dénommer ce type de figurines[3].

Selon Patrick Paillet, Paul de Vibraye « est un homme de progrès qui milite à l’Académie des Sciences ou à la Société géologique de France pour faire reconnaître très tôt, dès 1858, l’ancienneté de l’homme sur terre et sa contemporanéité avec les espèces animales disparues comme le mammouth[4] - [5]. »

La collection Vibraye d'objets prĂ©historiques, riche de plus de 4 000 pièces, dont plus d'une centaine d'Ĺ“uvres d'art mobilier, a Ă©tĂ© donnĂ©e en 1894 par ses enfants au MusĂ©um national d'histoire naturelle[6].

Notes et références

  1. [PDF] Racines & Histoire
  2. Marquis d'herbouville Chevalier Hippolyte de Frasans, Copie du réglement et de l'instruction concernant le domaine de Chambord, 7 p. (lire en ligne), p. 5
  3. (en) Randall White, « The Women of Brassempouy: A Century of Research and Interpretation », Journal of Archaeological Method and Theory, vol. 13, no 4,‎ , p. 250–303 (DOI 10.1007/s10816-006-9023-z, S2CID 161276973, lire en ligne)
  4. « CTHS - Hurault de Vibraye Guillaume Marie Paul Louis », sur cths.fr (consulté le )
  5. musee-prehistoire-eyzies.fr
  6. Patrick Paillet et Charlotte Quiblier, « Le marquis Paul de Vibraye et ses collections au Muséum », Lettre de la Société des Amis du Musée de l’Homme, no 74,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Bibliographie

  • Patrick Paillet et Charlotte Quiblier, « Le marquis Paul de Vibraye et ses collections au MusĂ©um », Lettre de la SociĂ©tĂ© des Amis du MusĂ©e de l’Homme, no 74,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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