Paul Greveillac
Paul Greveillac, parfois orthographié Gréveillac, né en , est un romancier et novellihste français.
Naissance | |
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Nationalité | Français |
Activité principale | |
Distinctions |
Ĺ’uvres principales
- Les Ă‚mes rouges (2016)
- Maîtres et Esclaves (2018)
Biographie
Il reçoit le prix Roger-Nimier ainsi que la Bourse de la Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour son premier roman, Les Âmes rouges, dont l'histoire se déroule au temps de l'Union soviétique. Le personnage principal est un censeur, amoureux de cinéma et de littérature.
Le récit Cadence secrète. La vie invisible d'Alfred Schnittke est paru en . Cette biographie romancée du compositeur Alfred Schnittke reçoit le prix Pelléas 2018[1].
Son deuxième roman, Maîtres et Esclaves, est paru en . On y suit le parcours mouvementé d'un paysan du Sichuan qui devient, au plus fort de la Révolution culturelle chinoise, un grand peintre de propagande. Maîtres et Esclaves figure sur les dernières listes du prix Goncourt[2], du Prix Interallié[3], et du Prix des Deux Magots 2019[4]. Il remporte le Grand prix Jean-Giono 2018[5]. Il se voit également attribuer en 2018 le Prix de soutien à la création littéraire de la Fondation Del Duca[6].
Son troisième roman, Art nouveau, est paru en [7] - [8] - [9]. Le roman retrace la naissance de l'art nouveau hongrois à travers Lajos Ligeti, un architecte fictif juif, originaire de Vienne, qui tente de développer son cabinet à Budapest. L'Autriche-Hongrie, en proie aux nationalismes, à l'antisémitisme, moribonde sans le savoir, vit alors ses dernières années. Avec ce roman, Paul Greveillac se propose aussi, selon ses propres mots, de montrer que « l'Europe d'avant la première guerre mondiale ressemble beaucoup (...) à notre époque contemporaine »[10]. Art nouveau est pré-sélectionné pour le Prix du livre européen 2021[11]. En septembre 2021, le roman remporte le prix du Salon du livre de Chaumont[12].
L'Étau est paru en mars 2022. Le roman se situe à la fois pendant la deuxième guerre mondiale et dans les années 2000. Deux protagonistes y subissent l'héritage de leur père, chef d'entreprise pragois accusé d'avoir collaboré avec Reinhard Heydrich et les nazis[13] - [14].
Ĺ’uvre
- 2014 : Les Fronts clandestins. Quinze histoires de Justes, Nicolas Eybalin, recueil de nouvelles inspirées d'histoires vraies de Justes.
- 2016 : Les Ă‚mes rouges, Ă©ditions Gallimard (collection Blanche), roman[15] - [16] - [17] - [18].
- 2017 : Cadence secrète. La vie invisible d'Alfred Schnittke, Gallimard (collection Blanche), récit[19] - [20] - [21].
- 2018 : Maîtres et Esclaves, éditions Gallimard (collection Blanche), roman[22] - [23].
- 2020 : Art Nouveau, Gallimard (collection Blanche), roman.
- 2022 : L'Ă©tau, Gallimard (collection Blanche), roman.
RĂ©compenses et distinctions
- 2016 : Prix Roger-Nimier pour Les Ă‚mes rouges
- 2016 : Bourse de la DĂ©couverte de la Fondation Prince-Pierre-de-Monaco pour Les Ă‚mes rouges[24].
- 2018 : Prix Pelléas-Radio Classique pour Cadence secrète. La vie invisible d'Alfred Schnittke.
- 2018 : Grand prix Jean-Giono pour Maîtres et esclaves[25].
Notes et références
- « Paul Greveillac, prix Pelléas - Radio Classique 2018 pour Cadence secrète », sur Actualitte.com,
- « Les prix Goncourt et Renaudot : les lauréats attendus à 13 heures », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Les finalistes de l'Interallié 2018 », LivresHebdo,‎ (lire en ligne)
- « La deuxième sélection du prix des Deux Magots 2019 », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Paul Greveillac reçoit le prix Jean-Giono à la table des Goncourt », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- Prix de soutien à la création littéraire de la Fondation Del Duca
- Stéphane Ehles, « Coups de cœur Télérama », sur telerama.fr,
- « Dans "Art nouveau", Paul Greveillac explore les prémices de l'architecture européenne du XXe siècle », sur Franceinfo, (consulté le )
- « [Entracte-Livres] "Art nouveau" de Paul Greveillac, ou l'architecte cet artiste total », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Au nom de l'art » (consulté le )
- Prix du Livre européen, « Art Nouveau » (consulté le )
- « 10ème Prix du Salon du livre de Chaumont – Salon du livre Chaumont » (consulté le )
- « Un chef d’entreprise, à Prague, face aux nazis », La Libre,‎ (lire en ligne)
- « L’Étau de Paul Greveillac (roman) : la critique Télérama », sur Télérama, (consulté le )
- Des lendemains qui déchantent, Florence Bouchy, Le Monde, 3 mars 2016.
- « Les Âmes rouges », le parti de la littérature, Étienne de Montety, Le Figaro, 18 février 2016.
- Grégoire Leménager, « Paul Greveillac : quand j'étais censeur », L'Obs,‎ (lire en ligne)
- Jean-Marie Rouart, « Les censeurs insensés de l'URSS », Paris Match,‎ (lire en ligne)
- Virginie Bloch-Lainé, « Vient de paraître », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Florence Bouchy, « Schnittke, un artiste au pays des soviets », Lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
- Florence Bouchy, « Les choix de la matinale », Lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
- Etienne de Montety, « Maîtres et esclaves, de Paul Gréveillac: le tableau du peintre chinois », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- Serge Hartmann, « Tableaux de la révolution chinoise », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ (lire en ligne)
- Bourse de la découverte 2016, sur le site de la Fondation Prince-Pierre-de-Monaco.
- Isabel Contreras, « Paul Gréveillac, lauréat du prix Jean Giono 2018 », sur Livres Hebdo, (consulté le ).