Patrick Rajaonary

De 1997 à 2002, il mène une lutte contre la corruption, et dénonce en particulier la sous-facturation des marchandises importées par les entreprises locales avec la complicité d'agents publics, ce qui selon lui vide les caisses de l'État. Le fisc donne suite à ses arguments, en fermant temporairement les locaux du groupe Tiko, le plus important groupe agro-alimentaire du pays détenu par le candidat de l'opposition d'alors, Marc Ravalomanana[1]. Il dénonce aussi la mauvaise gouvernance et en particulier la corruption du régime de Didier Ratsiraka.

De 1997 à 2002, il a été maire de Fandriana, commune urbaine malgache, province de Fianarantsoa, située dans la partie nord-est de la région d'Amoron'i Mania, d'où il est originaire.

En 2001, il est candidat aux élections présidentielles de Madagascar, et n'obtient que 1,57% des suffrages[2].

En 2013, il se représente à nouveau comme candidat aux élections présidentielles de Madagascar, à la suite d'une sollicitation par les habitants de Fianarantsoa et les acteurs économiques Betsileos[3]. Il prône la lutte contre la mauvaise gestion et la corruption qui règne à Madagascar via une plus grande participation citoyenne aux choix économiques[4] et une décentralisation. Il annonce l'instauration de la gratuité de l'enseignement primaire s'il est élu[5]. Il mène une campagne qualifiée de discrète[6].

Patrick Rajaonary est président-directeur général de la société de papeterie et d'imprimerie Papmad, et ancien président du Groupement des entrepreneurs malgaches (GEM) et du Syndicat des industriels malgaches (SIM)[3].

Patrick Ratsimba Rajaonary, originaire de Fandriana, est né à Paris le 15 janvier 1955. Il est le fils de Désiré Rajaonary (décédé), chirurgien-dentiste et d'Albertine Rajaonary née Razanamanga (mère au foyer). Il est l'ainé de six enfants. Il a 2 frères et 3 sœurs. Il est marié, depuis 1978, à Lalao Rajaonary née Rakotonomenjanahary, est père de 3 enfants et grand-père de 3 petits enfants.