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Passerelle de Meylan

La Passerelle de Meylan Ă©galement appelĂ©e Passerelle de l'Ăźle d'Amour en rĂ©fĂ©rence au parc du mĂȘme nom dans lequel elle dĂ©bouche, est une passerelle cyclable et piĂ©tonne traversant l'IsĂšre et reliant les villes de Saint-Martin-d'HĂšres et Meylan dans le dĂ©partement de l'IsĂšre.

Passerelle de Meylan
Image illustrative de l’article Passerelle de Meylan
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement IsĂšre
Commune Saint-Martin-d'HĂšres
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 45° 11â€Č 55″ N, 5° 46â€Č 12″ E
Fonction
Franchit IsĂšre
Fonction Passerelle pour piétons
Caractéristiques techniques
Type Pont Ă  haubans
Longueur 125,70 m
Largeur 6,70 m
Matériau(x) Béton armé
Construction
Construction 1980
Concepteur Michel Placidi
Architecte(s) Auguste Arsac
Charles Lavigne
Entreprise(s) Campenon-Bernard
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Passerelle de Meylan
GĂ©olocalisation sur la carte : IsĂšre
(Voir situation sur carte : IsĂšre)
Passerelle de Meylan
GĂ©olocalisation sur la carte : Grenoble-Alpes MĂ©tropole
(Voir situation sur carte : Grenoble-Alpes MĂ©tropole)
Passerelle de Meylan

Situation

La ville de Meylan est sĂ©parĂ©e du centre de l’agglomĂ©ration grenobloise par l’IsĂšre, la RN 90 d et l’autoroute A41. Toutes les liaisons entre Meylan et la ville de Grenoble se font par le pont des sablons et par le pont de la RN 90 d qui est rĂ©servĂ©e Ă  la circulation automobile. Ceci impose donc un dĂ©tour important pour un piĂ©ton et un cycliste, ce qui interdit pratiquement tous les dĂ©placements Ă  pied. La ville de Meylan et la Direction DĂ©partementale de l’IsĂšre ont donc envisagĂ© de construire une liaison directe, rĂ©servĂ©e aux piĂ©tons et cyclistes, entre la ville de Meylan et le centre de l’agglomĂ©ration grenobloise, Ă  travers le domaine universitaire de Grenoble situĂ© en bordure de l’IsĂšre.

Situation géographique de la passerelle

Historique

La construction de la passerelle a Ă©tĂ© approuvĂ©e par dĂ©cision ministĂ©rielle le et sa construction a Ă©tĂ© achevĂ©e en 1980. La passerelle de Meylan est un pont Ă  haubans (haubanage en semi-harpes). Les travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l’entreprise Campenon-Bernard. Plusieurs grands noms du mĂ©tier ont participĂ© Ă  la conception de cet ouvrage (comme Michel Virlogeux), de conception rĂ©solument nouvelle et faisant appel Ă  une mĂ©thode de construction inhabituelle. Cette solution Ă©tait une variante proposĂ©e par Michel Placidi. La solution de base proposĂ©e dans le dossier d'appel d'offres proposĂ©e de rĂ©aliser un ouvrage Ă  deux travĂ©es avec une pile au milieu de l'IsĂšre. La passerelle haubanĂ©e rĂ©pondait Ă  deux problĂšmes que posait la solution de base :

  • Ă©viter de rĂ©aliser une pile au milieu d'une riviĂšre dont le dĂ©bit pouvait ĂȘtre capricieux et violent,
  • construire l'ouvrage indĂ©pendamment des contraintes du site.

La premiÚre contrainte a trouvé sa solution dans une structure légÚre haubanée. La seconde contrainte a pu trouver sa solution dans une structure construite en deux fléaux haubanés, bétonnés sur deux cintres faisant la totalité de chacun des fléaux et posés parallÚlement aux berges. La structure finale est obtenue par la rotation des deux demi-fléaux haubanés au-dessus de l'IsÚre puis bétonnage d'un joint de clavage et mise en précontrainte définitive du tablier.

Cette méthode de réalisation d'un pont par rotation du tablier n'était pas une premiÚre, mais c'était une solution avantageuse dans l'environnement de cette passerelle. Michel Placidi l'a réutilisée sur plusieurs projets : passerelle Van Eyck, à Strasbourg, pont de la FlÚche sur le Loir, à La FlÚche, passerelle de Noisy-le-Grand au-dessus de l'A4, plusieurs ponts mis en place par rotation au-dessus de la RN10 entre Bordeaux et Bayonne, pont de Gilly-sur-IsÚre, pont de Puget-Théniers sur le Var.

Description de l’ouvrage

L’ouvrage est une poutre continue de trois travĂ©es, symĂ©trique par rapport Ă  la clĂ© de la travĂ©e centrale et encastrĂ©e sur les piles et les culĂ©es. C’est un pont Ă  haubans, mais plus particuliĂšrement, un pont Ă  haubanage en semi-harpes (haubanĂ©e en Ă©ventail pour la travĂ©e centrale, et de façon parallĂšle et concentrĂ©e pour les travĂ©es de rive). Sa longueur totale est de 125,70 mĂštres. La portĂ©e de la travĂ©e centrale est de 79,00 mĂštres, et celle des travĂ©es de rive entre les axes des appuis est de 20,00 mĂštres. Les piles et culĂ©es sont encastrĂ©es rigidement sur la rive gauche et respectivement encastrĂ©es Ă©lastiquement et simplement appuyĂ©e sur la rive droite.(cf. conditions d’appuis)

Schéma passerelle

Caractéristiques du projet

Le tablier

Le tablier est une poutre-caisson de forme triangulaire, de 6.70 m de largeur, de hauteur constante Ă©gale Ă  1.50 m (ce qui correspond Ă  un Ă©lancement de 1/53). Au voisinage des pylĂŽnes, la section est Ă©paissie, puis pleine sur toute la largeur de ceux-ci. La section transversale est constituĂ©e d’une dalle supĂ©rieure, et de deux Ăąmes inclinĂ©es Ă  51 degrĂ©s sur la verticale et convergeant pour former un nƓud infĂ©rieur. Le hourdis supĂ©rieur a une Ă©paisseur variant de 0,178 m Ă  0,247 m. Son extrados comporte, dans le sens transversal, le mĂȘme profil en toit inclinĂ© Ă  3 % que la chaussĂ©e.

Sa rĂ©sistance vis-Ă -vis des flexions locales est assurĂ©e au moyen d’armatures passives de bĂ©ton armĂ©. Les Ăąmes ont une Ă©paisseur de 0,20 m, et sont liĂ©es au hourdis par des goussets. Elles se rĂ©unissent pour former le nƓud infĂ©rieur d’épaisseur 0,50 m, constituant un intrados de 0,60 m de largeur. Ces Ă©lĂ©ments dĂ©gagent en partie courante un alvĂ©ole de forme trapĂ©zoĂŻdale dont les bases ont pour dimensions 2,20 m et 0,826 m et dont la hauteur est de 0,80 m.

La partie centrale de la travĂ©e principale est rĂ©alisĂ©e en bĂ©ton lĂ©ger et seuls les quatre premiers mĂštres Ă  partir des pylĂŽnes sont rĂ©alisĂ©s en bĂ©ton traditionnel. En effet, le voisinage de l’encastrement du tablier dans le mĂąt est une zone oĂč les efforts sont maximaux, et oĂč l’incidence du poids est trĂšs faible. Les travĂ©es de rives sont quant Ă  elles encastrĂ©es, d’un cĂŽtĂ© dans le pylĂŽne et de l’autre, dans les culĂ©es contrepoids. Elles sont Ă©galement rĂ©alisĂ©es avec du bĂ©ton traditionnel (E400).

Coupe du caisson

Les piles

Chaque pile est fondĂ©e sur 4 pieux de 1,00 m de diamĂštre. Ces pieux ont sur la rive droite, une longueur de 18.80 m et sont ancrĂ©s dans des graves sableuses grises. Sur la rive gauche, ils ont une longueur de 20,80 m et sont ancrĂ©s dans des sables gris lĂ©gĂšrement limoneux. Ils sont rĂ©unis en tĂȘte par une semelle de rĂ©partition de plan carrĂ©, dont ils occupent les angles. Le coffrage de la pile a Ă©tĂ© particuliĂšrement travaillĂ©, ce qui a permis de rĂ©aliser une forme Ă©lĂ©gante par ses courbures, et ses nervures de raccordement au tablier.

Rive gauche Rive droite

Les pylĂŽnes

PylÎne en "Y" inversé

Les pylĂŽnes sont en forme de Y renversĂ©. Ils prennent appui sur les piles de part et d’autre des voies de circulation du tablier, dĂ©gageant ainsi une ouverture de 6.30 m. Les deux montants inclinĂ©s ont une section rectangulaire de 0.65 m d’épaisseur, dont la largeur varie linĂ©airement de 2.00 m en partie basse Ă  1.68 m au raccordement avec la tĂȘte de pylĂŽne.

La rĂ©sistance des pylĂŽnes est assurĂ©e par des armatures de bĂ©ton armĂ©. L’effort d’écartement dĂ» Ă  l’ouverture des montants inclinĂ©s est repris en tĂȘte de pile par 6 barres de 32 mm de diamĂštre.

Les culées

Les culĂ©es sont des boites en bĂ©ton armĂ©, de dimensions en plan de 6.70 m sur 6.70 m et jouant le rĂŽle de contrepoids. Chaque culĂ©e comporte trois voiles longitudinaux, dĂ©limitant deux compartiments qui sont remplis de tout venant formant le lest. Toute la charge que reprĂ©sente la culĂ©e (poids propre et lest de remplissage) est accrochĂ© au moyen d’armatures passives de bĂ©ton armĂ© Ă  la partie supĂ©rieure du voile central.

La culĂ©e rive gauche est encastrĂ©e sur trois pieux de 0.80 m de diamĂštre disposĂ© en triangle, le premier sous le voile centrale, Ă  l’avant de la boite et les deux autres aux voisinage des voiles latĂ©raux, Ă  l’arriĂšre de la boite. La culĂ©e rive droite repose sur deux pieux de 0.80 m de diamĂštre placĂ©s au voisinage de ses voiles latĂ©raux. (Un couloir de visite avec trappe pour l’inspection des appuis nĂ©oprĂšne a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans la culĂ©e rive droite).

Les conditions d’appuis

Appui néoprÚne

De façon Ă  limiter l’amplitude des vibrations de la structure, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’encastrer l’ouvrage sur ses fondations cĂŽtĂ© rive gauche. Ainsi la liaison sur pile est assurĂ©e par un matage entre la semelle et la base de la pile, et la liaison sur culĂ©e par un bĂ©tonnage de clavage entre les pieux et la boite contrepoids (le tout Ă©tant bien sĂ»r rĂ©alisĂ© aprĂšs la mise en place par rotation).

Sur la rive droite, la pile repose sur sa semelle par l’intermĂ©diaire de deux files de deux appareils d’appui en nĂ©oprĂšne frettĂ© (de (500x550)x9(12+ 3) mm), assurant un encastrement Ă©lastique sur la pile. La culĂ©e contrepoids s’appuie quant Ă  elle, simplement sur sa fondation par l’intermĂ©diaire d’une ligne unique de deux appareils d’appui en nĂ©oprĂšne frettĂ© (de (500x500)x8(12+3) mm).

Haubans

Accrochage des cĂąbles
Haubanage

Le haubanage est assurĂ© par des cĂąbles de prĂ©contrainte classiques, constituĂ©s de 12 ou 19 torons selon les haubans. Le haubanage de l’ouvrage peut ĂȘtre dĂ©composĂ© en deux familles, la travĂ©e principale, et les haubans des travĂ©es de rive.

  • travĂ©e principale : haubans avant

Ces haubans sont au nombre de six par pylĂŽne. Ils s’ancrent Ă  l’arriĂšre de la tĂȘte de pylĂŽne et dans le nƓud infĂ©rieur du tablier. Ils constituent une nappe axiale par rapport Ă  l’ouvrage.

  • travĂ©es de rive : haubans arriĂšre

Les haubans arriĂšre, au nombre de quatre par pylĂŽne, s’ancrent en partie haute Ă  l’avant du pylĂŽne et Ă  l’arriĂšre de la boite de culĂ©e. Dans le voile centrale de la boite, ils se sĂ©parent en Ă©lĂ©vation en dĂ©crivant des arcs de cercle, et sont ramenĂ©s dans le plan de symĂ©trie de l’ouvrage jusqu’à obtenir une file unique d’ancrages superposĂ©s sur le mur arriĂšre de la culĂ©e.

Ces haubans sont inclinĂ©s selon une pente moyenne de 1.05. Pour permettre le remplacement des haubans, les tubes rigides gainant les haubans Ă  l’intĂ©rieur du bĂ©ton ont Ă©tĂ© enduits d’un revĂȘtement de peinture au bitume, de façon que l’adhĂ©rence acier-bĂ©ton soit supprimĂ©.

Phases d’exĂ©cution

L’ouvrage est dĂ©composĂ© en deux demi ouvrages symĂ©triques aux dĂ©tails de culĂ©e prĂšs, qui sont rĂ©alisĂ©s chacun sur une rive de l’IsĂšre parallĂšlement Ă  la berge. Ce procĂ©dĂ© permet de bĂ©tonner le tablier sur cintre sur toute sa longueur. Chaque moitiĂ© d’ouvrage peut, une fois terminĂ©e et aprĂšs mise en tension de la prĂ©contrainte de flĂ©au et des haubans, ĂȘtre mise en place par rotation Ă  son emplacement dĂ©finitif. Les phases successive de la construction de l’ouvrage sont les suivantes :

  • Forage des pieux sous tube, mise en place des armatures et bĂ©tonnage.
  • RĂ©alisation sur une dalle provisoire des boĂźtes de culĂ©es : radier, mur et voiles en bĂ©ton armĂ©, avec rĂ©servation d’ouvertures dans la dalle supĂ©rieure pour mise en place ultĂ©rieure du lest.
  • BĂ©tonnage des semelles liant les quatre pieux des piles.
  • BĂ©tonnage des piles sur une embase prĂ©fabriquĂ©e jusqu’au niveau de l’extrados (partie supĂ©rieure) du tablier.
  • RĂ©alisation sur cintre du tablier, bĂ©tonnĂ© par plots.
  • BĂ©tonnage des montants des pylĂŽnes sur un cintre prenant assise sur la pile.
  • Mise en place du coffrage de la tĂȘte de pylĂŽne auquel est liĂ© l’ensemble des ancrages des haubans et la cage d’armatures prĂ©fabriquĂ©e au sol, puis bĂ©tonnage de la tĂȘte de pylĂŽne.
  • Mise en prĂ©contrainte des demi-tabliers au moyen de cĂąbles filants depuis la clĂ© jusqu’à l’arriĂšre des culĂ©es.
  • RĂ©alisation des longrines provisoires en bĂ©ton armĂ© constituant les chemins de roulement pour la rotation des demi-ouvrages.
  • AprĂšs pose d’un chargement simulant les superstructures, mise en tension des haubans toron par toron, qui provoque le dĂ©cintrement du tablier.

Les demi-ouvrages sont alors terminés. Ils sont encore parallÚles aux rives. Il reste à réaliser les phases suivantes :

  • Mise Ă  leur place dĂ©finitive des deux demi-ouvrages par rotation autour des piles.
  • Encastrement de la culĂ©e rive gauche sur ses pieux, et du pylĂŽne sur sa fondation. Passage sur appuis dĂ©finitifs du pylĂŽne rive droite et de la culĂ©e rive droite.
  • Clavage, et mise en tension de la prĂ©contrainte de solidarisation.
  • Mise en tension des cĂąbles supplĂ©mentaires filants d’un bout Ă  l’autre de l’ouvrage.
  • Remplacement progressif de la couche de sable de simulation par les superstructures rĂ©elles.
  • Terrassement des remblais d’accĂšs.
  • Essais de l’ouvrage.

Rotation

Lorsqu’un demi-ouvrage est mis en tension (cĂąbles de flĂ©au et haubans), il est prĂȘt Ă  ĂȘtre mis en place par rotation. L’opĂ©ration de rotation commence par le passage sur appuis de rotation. Sur pile, il va falloir passer sur deux appuis glissants. Quatre cales vĂ©rins (Ø 406) sont alors mises en place pour permettre de transfĂ©rer le poids de l’ouvrage aux appareils d’appui glissants de rotation, puis de ces appareils d’appui glissants aux appareils d’appuis dĂ©finitifs. Les deux appareils glissants de rotation sont formĂ©s chacun par trois blocs de nĂ©oflon (400x400) solidarisĂ©s par une tĂŽle. Ils reposent sur deux Ă©lĂ©ments de couronne en acier inoxydable. Chaque bloc nĂ©oflon est constituĂ© d’une feuille de tĂ©flon Ă  la partie infĂ©rieure, qui glissera sur la tĂŽle d’inox. La culĂ©e quant Ă  elle, vient s’appuyer par l’intermĂ©diaire d’un rouleur de 100 tonnes, placĂ© en son centre, sur un rail reposant lui-mĂȘme sur une longrine circulaire s’étendant de la position de construction de la culĂ©e Ă  l’emplacement dĂ©finitif de la boĂźte contrepoids. (pour assurer la stabilitĂ© longitudinal, la culĂ©e contrepoids est remplie de tout venant =50 tonnes) La stabilitĂ© transversale du demi-ouvrage en rotation est assurĂ©e par l’écartement des appuis nĂ©oflon sur la semelle de la pile, ce qui est logique, puisque la majeure partie du poids passe par la pile sous pylĂŽne.

La rotation s’effectue autour de l’axe du pylĂŽne. La stabilitĂ© de cet axe est assurĂ©e par un tenon carrĂ© largement chanfreinĂ©, faisant partie de l’embase de la pile, qui pĂ©nĂštre dans une rĂ©servation circulaire pratiquĂ©e au centre de la semelle. Une tĂŽle d’acier cylindrique garnit la face verticale de cette rĂ©servation. Les chanfreins du tenon constituent de petites surfaces d’appui permettant Ă©ventuellement d’intercaler un vĂ©rin, pour assurer un centrage fin de l’axe du pylĂŽne Ă  tout moment de l’opĂ©ration, et en particulier lorsque la rotation est terminĂ©e. La mise en place de l’ouvrage (par rotation) va se faire en 3 phases : rotation du premier flĂ©au de 88°, puis rotation du deuxiĂšme flĂ©au de 100° et enfin clavage et mise en continuitĂ© de la structure.

  • SchĂ©ma de principe
    Schéma de principe

Notes et références

    • Revue Travaux, , n°562
    • Ponts haubanĂ©s, RenĂ© Walther
    • Passerelle de Meylan, Structurae

    Articles connexes

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