Parti socialiste des travailleurs (Royaume-Uni)
Le Parti socialiste des travailleurs (anglais : Socialist Workers Party, SWP) est un parti politique britannique trotskiste.
Parti socialiste des travailleurs Socialist Workers Party | |
Présentation | |
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Direction | Comité central |
Fondation | 1950 (Socialist Review Group) 1962 (International Socialists) 1977 (Socialist Workers Party) |
Siège | PO Box 71327, Londres SE11 9BW, Royaume-Uni |
Secrétaire internationale | Alex Callinicos |
Co-secrétaires nationaux | Charlie Kimber (en) Amy Leather |
Fondateur | Tony Cliff |
Journaux | Socialist Worker (en) Socialist Review International Socialism |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Néo-trotskisme (en) Socialisme révolutionnaire (en) Antistalinisme Communisme |
Affiliation nationale | Coalition syndicaliste et socialiste |
Affiliation européenne | Gauche anticapitaliste européenne |
Affiliation internationale | Tendance socialiste internationale |
Couleurs | Rouge |
Site web | swp.org.uk |
Caractéristiques, idéologie
Le SWP est un parti d'extrême gauche en Grande-Bretagne. Il se réclame du socialisme révolutionnaire, en fait du trotskisme. Il a développé plusieurs critiques du trotskisme tel qu'il a évolué depuis les années quarante, ce qui l'a amené à se différencier des partis et groupes trotskistes « orthodoxes ». Il fait partie de la Tendance Socialiste Internationale. Son fondateur, Tony Cliff, a développé une analyse de l'URSS comme « capitaliste bureaucratique d'État », ce qui a amené le SWP à adopter le slogan « Ni Washington, ni Moscou, le socialisme international ! » durant la guerre froide .
Le SWP ne participe pas en tant que tel aux élections, mais il a été membre de la COALITION RESPECT qui était dotée d'un député au parlement britannique (George Galloway) et de plusieurs conseillers municipaux, et a participé en 2010 à la TUSC (Trade Union and Socialist Coalition avec le Parti socialiste, Solidarité et Socialist Resistance; le TUSC obtient le 1 % des voix (où il participe aux élections). En Écosse, le SWP formait une plateforme du Parti socialiste écossais jusqu'en septembre 2006, date à laquelle celui-ci a scissioné. Les militants écossais de la plateforme Socialist Worker militent à présent dans un nouveau parti, Solidarité .
Le SWP a un département industriel qui coordonne son travail avec le mouvement ouvrier et une section étudiante. Ses membres jouent un rôle important localement, et parfois nationalement, dans plusieurs syndicats. Dernièrement, le parti s'est particulièrement impliqué dans la construction du mouvement contre la guerre en Irak - notamment à travers la Coalition Stop the War - et contre l'islamophobie .
Il existe trois petites organisations en France qui se réclament des idées du SWP (GB) - Socialisme par en bas (qui a des rapports plus ou moins directs avec la direction du SWP), Socialisme international et l'association Marxistes Unitaires. Les deux premières étaient constituées en courant au sein de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et la dernière, si elle comprenait des militants de la LCR, se définit comme une association œuvrant au rapprochement de la gauche antilibérale et anticapitaliste.
Le Nouveau Parti anticapitaliste français entretient des relations avec le SWP.
2013
En 2013, 700 membres ont démissionné lors de la dissimulation et du traitement des femmes faisant des allégations de viol contre le leadership du parti[1] - [2] - [3].
Notes et références
- « Socialist Workers Party leadership under fire over rape kangaroo court », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « The SWP leadership has turned the party into a sinking ship / Richard Seymour », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Comrades at war : the decline and fall of the Socialist Workers Party », sur newstatesman.com (consulté le ).
Liens externes
- (en) Site officiel
- Un trotskyste juif palestinien au royaume de sa majesté Article dans la revue Contretemps sur Tony Cliff et l'histoire du SWP.