Parti social d'unité nationale
Le Parti social d'unité nationale (en espagnol : Partido Social de Unidad Nacional), souvent appelé Parti de la U en référence au nom de l'ancien président Uribe, est un parti politique colombien qui se définit comme centriste.
Parti social d'unité nationale (es) Partido Social de Unidad Nacional | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Directrice nationale | Dilian Francisca Toro |
Fondation | |
Siège | Calle 72 # 7-55, Bogota, Cundinamarca |
Positionnement | Centre droit à droite[1] - [2] - [3] |
Idéologie | Libéralisme économique |
Affiliation internationale | Internationale libérale (observateur) |
Couleurs | Rouge, orange et vert |
Site web | partidodelau.com |
Représentation | |
Représentants | 25 / 172 |
Sénateurs | 14 / 108 |
Parlement andin | 2 / 5 |
Histoire
Fondé en 2005 pour rassembler les partisans du président Álvaro Uribe, il devient rapidement l'un des principaux partis politiques, aux côtés du Parti libéral colombien et du Parti conservateur colombien[4].
Le Parti de la U se définit initialement comme « le parti du président Uribe »[5]. Il effectuera par la suite un virage centriste[6].
À la suite de l'échec de la proposition de référendum visant à obtenir la possibilité pour Álvaro Uribe de se présenter pour un troisième mandat, Juan Manuel Santos représente le parti à l'élection présidentielle de 2010, qu'il remporte[7] - [8]. Juan Manuel Santos est réélu en 2014.
Lors de l'élection présidentielle de 2018, le Parti de la U soutient la candidature de Germán Vargas Lleras, qui obtient 7,3 % des voix[9].
Idéologie
La déclaration de programmation (Declaración Programática) est la plate-forme idéologique du parti.
Elle indique que le Parti social d'unité nationale soutient la mise en place d'une économie de marché et le développement de l'État-providence. En 2010, le président Santos affirme soutenir l’approche de Troisième voie prônée par Tony Blair[10].
Le parti reconnaît la famille comme base de la société et promeut la mondialisation en mettant l’accent sur l’éducation, la science et la technologie. Il soutient également le processus de décentralisation.
Depuis 2012, le parti est membre observateur de l'Internationale libérale[11].
Notes et références
- (es) « Colombia es un país de derechas », sur elespectador.com, (consulté le ).
- (en) « The political framework of Colombia - Economic and Political Overview », sur www.nordeatrade.com.
- (en) « Left Turn Ahead: How a New President Could Shake Up Colombia », sur Stratfor.
- José Fuquen et Marie Legrand, Michel Jeanne. Prêtre français en terre ouvrière de Colombie : 1970-2003, Éditions Karthala, , 294 p. (ISBN 978-2-8111-1145-8 et 2-8111-1145-X, lire en ligne).
- « Nous sommes toujours le parti du Président »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Histoire du Parti de la U »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Michel Marmin, Chronique de l'année 2010, Éditions Chronique, , 144 p. (lire en ligne).
- Juanita León, « Colombie. La vague verte n'a pas déferlé », Courrier international, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui a trahi le camp de la paix en Colombie ? - Maurice Lemoine », sur www.medelu.org, .
- Darcy Crowe, « La Colombie élit Santos au poste de président », Le Wall Street Journal, (consulté le ).
- Partido de la U - Colombie { {webarchive | url = https: //web.archive.org/web/20131213170228/http: //www.liberal-international.org/editorial.asp? ia_id = 2351 | date = 2013-12-13}}, libéral International: Membres observateurs. Récupéré le 2 mars 2013.
Lien externe
- (es) Site officiel