Parti progressiste unifié (Corée du Sud)
Le Parti progressiste unifié (PPU, en coréen, hangeul : 통합진보당, romanisation révisée : Tonghapjinbodang) est un parti politique de gauche en Corée du Sud. Il a été créé le par la fusion du Parti démocratique du travail (PDT) avec le jeune Parti de la participation du peuple (PPP) et une fraction du Nouveau parti progressiste (NPP)[2]. Il est dirigé conjointement par Lee Jung-hee (PDT), Rhyu Si-min (PPP) et Sim Sang-jeong (NPP).
Parti progressiste unifié | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Lee Jung-hee |
Fondation | |
Disparition | [1] |
Siège | Noryangjin-ro 12, Solbom Building 12th floor, Dongjak-gu, Seoul |
Positionnement | Centre gauche à gauche |
Idéologie | Nationalisme de gauche Progressisme Social-démocratie |
Couleurs | Pourpre |
Site web | http://goupp.org/ |
À l'assemblée nationale, il dispose des sept sièges obtenus par le PDT (sur 299). Son objectif est d'en obtenir 20 pour pouvoir former un groupe parlementaire. Pour ce faire, il souhaitait former une alliance avec le principal parti de l'opposition, le parti démocrate unifié (PDU) mais ce dernier l'a refusée[3].
Le Parti progressiste unifié se présente aux élections législatives du 11 avril 2012. Dans les sondages, il est crédité de 3,2 à 4,2 % des intentions de vote. Son rival social-démocrate, le NPP, atteint quant à lui 0,8 à 1,8 %[4]. Il obtiendra finalement 10,3 % des suffrages, six sièges et 13 élus à la proportionnelle[5].
Le , à la demande du ministre de la Justice du gouvernement de la présidente Park Geun-hye, fille de l'ancien dictateur Park Chung-hee, la Cour constitutionnelle de Corée a jugé 8-1 en faveur de la dissolution. Les cinq législateurs du Parti progressiste unifié ont également été privés de leurs sièges à l'Assemblée nationale[1]. Pour Amnesty International, il s'agit là d'un signal inquiétant pour la liberté d'expression[6].
Références
- « 헌재, “통합진보당 해산”…소속 의원 5명 의원직 상실 », sur chosun.com via Wikiwix (consulté le ).
- « Minor parties launch 'Unified Progressive Party' », The Korea Times, le 5 décembre 2011.
- Bae Hyun-jung : « Minority parties struggle », The Korea Herald, le 20 janvier 2012.
- (ko) « 자동등록방지를 위해 보안절차를 거치고 있습니다. », sur realmeter.net (consulté le ).
- (ko) « 중앙선거관리위원회 선거통계시스템 », Commission électorale nationale,
- « Corée du Sud. Interdiction d'un parti politique : un nouveau signal inquiétant pour la liberté d’expression », amnesty.fr, (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Unified Progressive Party » (voir la liste des auteurs).